Atout précieux pour la surveillance de l'environnement et la prévention des catastrophes naturelles, les images satellitaires sont de plus en plus utilisées. Dernièrement, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a eu recours à cette technologie pour établir plus précisément le rythme de la déforestation entre 1990 et 2005.
Conscient des bénéfices d'une telle technologie, le ministère de l'Ecologie a lancé, le 2 décembre, son plan d'applications satellitaires qui contient quatre chantiers prioritaires : systèmes d'observation globale de la Terre, développement durable des territoires, gestion durable du littoral, mobilité durable. "De nouvelles applications et services satellitaires devraient pouvoir ainsi émerger, ou se déployer dans les 5 ans à venir, qui contribueront aux objectifs du Grenelle de l'Environnement et du Grenelle de la Mer, ainsi qu'à la mise en œuvre des législations nationales et européennes", indique le ministère dans son communiqué.
En outre, le ministère pourra s'appuyer sur l'expertise et le savoir-faire du Centre national d'études spatiales (Cnes) grâce à la signature d'une convention cadre de coopération qui se traduira par des échanges réciproques d'informations.