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RTE étudie un scénario de baisse de la production nucléaire d'ici 2030

Pour passer de 75 à 50 % de production nucléaire, la France devrait maîtriser sa demande en énergie, accélérer le développement des ENR et renforcer son réseau, analyse RTE, qui note un impact sur le bilan carbone de la production électrique.

Energie  |    |  S. Fabrégat
   
RTE étudie un scénario de baisse de la production nucléaire d'ici 2030
   

Le gestionnaire de réseau RTE a intégré, dans l'édition 2011 de son bilan provisionnel de l'équilibre offre/demande d'électricité en France (1) , un scénario de baisse du parc nucléaire à l'horizon 2030 (avec une étape en 2020), à la demande d'Eric Besson.

''À 2020, la variante “Nucléaire bas” consiste à retrancher arbitrairement une puissance nucléaire de 1,5 GW par rapport au scénario “Référence” de l'offre, pour une puissance installée de 63,5 GW, équivalente à celle en service à l'horizon 2013'', indique le rapport. Dans ce scénario, à consommation nationale équivalente, c'est le solde exportateur qui joue la variable d'ajustement : 57,9 TWh contre 51,8 pour le scénario de référence.

Maîtrise de l'énergie, forte hausse des ENR et renforcement du réseau

A 2030, RTE étudie un passage de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans le parc de production. La variante “Nucléaire bas” mise sur une réduction de la production nucléaire de 25 GW par rapport au scénario de référence, soit une puissance installée d'environ 40 GW.

''L'hypothèse de décroissance du nucléaire, dans l'objectif de respecter une cohérence d'ensemble, est associée à une maîtrise de la demande d'énergie renforcée visant à atteindre une moindre croissance de la consommation, dans un contexte de développement pourtant très soutenu d'usages tels que le véhicule électrique et les pompes à chaleur'', note le rapport. Le scénario Nucléaire bas mise aussi sur un développement renforcé du parc de production renouvelable, avec des objectifs de 40 GW d'éolien et 25 GW de photovoltaïque.

''La proportion d'énergies renouvelables s'approcherait ainsi de 38 %, [contre 28,5 % dans le scénario de référence] en raison du très fort développement de ces énergies mais également du scénario de consommation choisi''. Ce scénario nécessite aussi ''un renforcement significatif des capacités d'échanges transfrontaliers, avec la création de nouvelles lignes d'interconnexion amenant au doublement de la capacité actuelle''. Enfin, une puissance de 10 GW de nouvelle production de pointe ou d'effacement de consommation sera nécessaire pour maintenir un niveau adéquat d'équilibre entre l'offre et la demande, note RTE.

Ainsi, dans ce scénario, la demande est de 541,3 TWh contre 627,4 dans le scénario de référence. La consommation nationale diminue (530,2 TWh contre 554,3) mais c'est surtout le solde exportateur qui baisse fortement (1,4 TWh contre 65,9). Enfin, les estimations de CO2 émises par le secteur électrique du scénario ''Nucléaire bas'' augmentent : 23,1 MtCO2 contre 15,7 dans le scénario de référence.

TWhVision “Référence” 2030
Vision “Nucléaire bas” 2030
Consommation nationale
554.3 530.2
Pompage
7.3 9.7
Solde exportateur 65.9 1.4
DEMANDE 627.4 541.3
Nucléaire
425.7 283.0
Charbon
6.3 11.5
Cycles Combinés à Gaz 14.7 20.5
Fioul, TAC et effacements
0.6 0.9
Thermique décentralisé non EnR
9.8 9.8
Thermique décentralisé EnR
14.6 30.7
Hydraulique*
69.4 73.9
Éolien
67.4 84.2
Photovoltaïque
18.8 26.1
Puissance complémentaire
0.1 0.7
OFFRE
627.4 541.3
Ratio EnR
28.5 % 37.8 %
Estimation CO2 émis par le secteur
électrique français (MtCO2)**
15.7 23.1

* : y compris turbinage des STEP.
** : sans captage ni stockage du CO2 sur les équipements charbon, sans prise en compte des éventuelles émissions de CO2 générées par les moyens d'offre complémentaires.

RTE souligne que l'évaluation ne prend pas en compte les problèmes posés par une telle modification du parc de production, au niveau régional ou national : congestions, sûreté et stabilité du système électrique. ''En particulier, la question de la localisation des déclassements et le calendrier de mise en service des nouveaux moyens de production aura notamment une importance majeure sur l'évolution de la structure du réseau de transport''.

1. Consulter le bilan prévisionnel de RTE publié le 22 juillet 2011
http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/bilan_previsionnel/bilan_complet_2011.pdf

Réactions22 réactions à cet article

Alors que le gouvernement tue la filière avec de fausses théories de relances qui ne serviront qu'á engraisser EDF En car elle sera la seule a pouvoir se présenter aux appels d'offres á 12 centimes.... évidement , puisque c'est EDF qui rachète: de la poche gauche á la poche droite !

Nous les privés , porteurs de projets , industriels etc , on pourra classer nos deux dernières années de travail et d'investissement dans pertes et profits ou ... avec un beau procès contre ce gouvernement girouette qui ne cherche qu'á permettre un monopole total d'EDF sur la filière.

Trés sincèrement j'ai honte d'avoir participer au entretiens bilatéraux á l'occasion du rapport CHARPIN de Février dernier.

Je parle en connaissance de cause puisque nous allons perdre tout notre patrimoine.

Il est temps que vous commenciez á travailler sérieusement pour la France et pour les Français Mr Le Président au lieu de favoriser uniquement les entreprises dont l'Etat est actionnaire.



Guy de Maillé

Guy de Maillé | 23 juillet 2011 à 17h43 Signaler un contenu inapproprié

Il est tout à fait normal qu'EDF veuille augmenter sa part dans les ENR ,tout a été fait pour que sa filiale EDF/ENR prenne la plus part des gros marchés favorisé par les avancées de NCK sur les cahiers des charges des installations de plus de 1000 m2. Pourquoi donner de l'argent à des petits installateurs ? c'est du fond perdu ,tandis que faire payer par EDF le prix du KW/H à _une succursale c'est de l'argent qui reviens par le circuit court dans les poches de la maison mère . Il ne faut pas oublier que EDF est quand même spécialiste dans les coups tordus ils nous font payer une taxe sur les taxes et personne ne dit rien ,pourquoi ce gêner !

electrica66 | 25 juillet 2011 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

Monsieur Guy de Maillé, bonjour.
C’est avec plaisir que j’ai pris connaissance de votre texte.
J’ai, bien entendu, pris connaissance du rapport de Monsieur Jean-Michel Charpin, et des réactions qu’il a suscité de la part de Enerplan et Photosol…
J’aimerais, pour ma part, que soit diligenté une étude similaire sur les autres énergies dites « renouvelable », et plus particulièrement l’éolien…

Puis-je vous convier à prendre connaissance de cet article :
« Hold-up sur les énergies vertes » par Philippe de Tilbourg, Consultant politique en technologies de l'information et de la communication, article visible sur le site de Marianne

Votre phrase, que je cite ci-dessous, m’a faite sourire :
« Il est temps que vous commenciez á travailler sérieusement pour la France et pour les Français Mr Le Président au lieu de favoriser uniquement les entreprises dont l'Etat est actionnaire. »
Là, vous avez juste le droit de rêver, ce n’est pas dans les objectifs du très fermé « club du Fouquet’s » !
Amicalement.

Tireman | 25 juillet 2011 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

@ Monsieur Guy de Maillé, en suite à mon dernier billet :

« Les énormes subventions accordées pour l’éolien, et surtout le photovoltaïque, ont constitué un appât à la fois pour les consommateurs qui perçoivent en sus des crédits d’impôts, et pour les installateurs qui se précipitent également sur cette manne.
Tel est le cas d’AREVA, EDF- Energies Nouvelles, GDF-SUEZ, et TOTAL, plus tous les chasseurs de primes affiliés au SER.
Tout cela alors que la France ne fabrique aucun des éléments constitutifs de haute valeur ajoutée pour ces énergies d’appoint intermittentes. »

Suit un exposé sans fard de l’aspect « économique » du lobby des ER, puis cette conclusion :

« Il serait souhaitable, pour notre pays, de supprimer toutes les subventions pour permettre au système le plus efficace de s’imposer.
Libre aux « Verts » de choisir leur énergie préférée, mais non-subventionnée, en vertu du principe que tout procédé rentable doit en fournir la preuve.
On ne fait pas financer des investissements particuliers par la collectivité. »

De Monsieur Reyne, ingénieur, ex-directeur des Etudes Technico-économiques à la CEGOS.

On ne peut plus réaliste ce monsieur…

Très cordialement.

Tireman | 25 juillet 2011 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié

Quelques remarques sur cet article :
- Tout d'abord, concernant les émissions de CO2, il s'agit de MtCO2 (tout court) et non pas de MtCO2/TWh.
- Ensuite, ce qui n'est pas noté dans l'article, en 2010 les émissions de CO2 sont de 33.5 MtCO2.
- RTE présente donc une étude à 50% de nucléaire ( contre 75% en 2010), 38% d'ENR (contre 14% en 2010) et -30% d'émission de CO2, en moins de 20 ans.
- Les pro-atome, anti-enr, qui nous expliquent que tout cela est impossible... RTE le fait.
- Sauf si RTE est pro-ENR, mais là il faut m'expliquer.

guillaume | 26 juillet 2011 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

Outre l'augmentation visible de CO 2, bien affichée, ce scénario de sortie du nucléaire manque de pertinence si l'on affiche pas le coût correspondant.
En fait celui-ci serait au moins doublé.
J'attends toujours la démonstration chiffrée;

Reyne | 26 juillet 2011 à 14h13 Signaler un contenu inapproprié

nous aussi on attends toujours le (vrai) bilan chiffré des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima (environnemental et économique )et je ne parle même pas du démentélement des centrales,ni des sites d'enfouissement

lio | 27 juillet 2011 à 14h43 Signaler un contenu inapproprié

En effet Reyne, cela manque de pertinence.
Il faudrait avoir aussi le vrai calcul du coût total de l'électricité nucléaire, avec toute la R&D subventionnée, le vrai contenu CO² de l'électricité nucléaire (y compris extraction, ...), et pourquoi pas une évaluation sociale et environnementale, y compris pour les nigériens ...
En comptant le démantellement, le traitement des déchets(enfouissement = traitement ?) et le coût du risque d'incident et des incidents que la filière a déjà créés (le nuage de tchernobyl s'est bien arrêté à la frontière, ouf, sans parler du Tricastin et autres petits incidents sans gravité ...).

Merci Reyne, d'insister sur une étude plus détaillée, chiffrée, pertinente et pourquoi pas objective !

Et merci à Tireman pour la présentation du personnage, je commençais vraiment à me demander.

Tombour | 28 juillet 2011 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

Que de lieux communs Mr Tombour.
En fait tout le monde sait que nous possédons le courant le moins cher de l’UE (parlez-en aux industriels Allemands : qui n’ont encore rien arrêté). Les combustibles (extraction et retraitement)+ le démantèlement pèsent pour 20 % dans le coût du KWh. Avec, je vous l’accorde des problèmes d’environnement à l’horizon d’une génération.
Un réacteur classique REP rapporte 1 million €/jour. Ainsi, les 58 réacteurs REP Français, rapportent par an : 58 x 300 (et non 365, comptes tenus des arrêts pour changement de combustibles), environ 17,4 milliards €/an, soit plus de 500 milliards engrangés en 30 ans (10 fois le coût de provisionnement du démantèlement)… et ils peuvent durer 60 ans.
Un dirigeant, comme un ingénieur, doit avoir le courage de prendre un parti réaliste même si celui-ci reste impopulaire car, le but est de permettre à chacun de satisfaire ses besoins énergétiques à un coût minimum.
Sortons des concepts simplistes, aucun système énergétique est parfait et leur compréhension demande un minimum de savoir technologique. Mais, il faut faire des choix, toute la politique industrielle d’un pays en dépend.
Cordialement.

Reyne | 28 juillet 2011 à 14h49 Signaler un contenu inapproprié

Merci de m'avoir accorder "des problèmes d’environnement à l’horizon d’une génération".
Quels coûts ?
Et la R&D, ça ne fait que 20 fois que je lève la question mais toujours sans réponse. Je devrais peut-être me rapprocher de quelqu'un qui a participé aux calculs du coûts de l'électricité nucléaire pour en savoir plus ? ou pas!
Quels coûts ?

500 milliards engrangés, chez qui ? 10 fois le coût du démantèlement ?
selon quel calcul, avec quel traitement des déchets (traitement, pas enfouissement) et même en enfouissement, la maintenance, la surveillance, sur quelques centaines d'année (au bas mot) ...
Quels coûts ?

Soyons pertinents, c'est justement ce que je reproche aux détracteurs de nucléaire, surtout quand ils sortent ce genre d'argument (nous possédons le courant le moins cher -à la vente- et pour les contribuables ? et les générations futures) pour dénigrer le développement des énergies renouvelables.

"le but est de permettre à chacun de satisfaire ses besoins énergétiques à un coût minimum"
Le tout nucléaire est responsable du tout électrique, responsable du tout nucléaire,...
Quand le besoin est chaleur, je ne répond pas électricité mais isolation, apports solaires,... contrairement à EDF pendant des années !
Et pour le coût minimum, relire les questions précédentes + quant on parle de coût merci de ne plus s'arrêter à l'économie.

"...demande un minimum de savoir technologique" et humain !

il faut faire des choix, l'avenir de la société en dépend

Tombour | 28 juillet 2011 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié

Bonsoir,
Ce rapport ne semble pas tenir compte d'une donnée importante en ce qui concerne l'efficacité énergétique : la décentralisation.
Vous le savez pour 1 kW.h utile, il faut apparemment 2.5 kW.h produit.
La politique de l'électricité pas cher favorise son usage et donc limite tout le reste.
Ce rapport ne me semble pas tenir compte d'une variable à savoir des particuliers et des professionnels qui produisent leur chaleur ou tout autre besoin (avec les ENR ou pas selon les convictions). Si possible des installations avec des moteurs sterling pour produire de l'électricité quand le besoin s'en ressent (pourquoi pas un signal émit par edf lors des pics de consommation). Et dans ce scénario fini le charbon, le recours aux centrales thermiques pour l'appoint et tous les chiffres peuvent alors être bien plus favorables aux énergies alternatives, de plus, effectivement moins d'accidents, moins de vulnérabilité, de l'emploi... mais fini le monopole edf.
Donc tant que les puissants se battront pour rester les puissants, les choses ne changeront pas, nous resterons des moutons et il y aura des soi disant intellos pour nous dire que l'on fabule et que la réalité technique et économique n'est pas celle-là. Retirez vos œillères messieurs et laissez nous la place, car une chose est sur le futur ne pourra être pire que celui que vous nous fabriquez chaque jour.

polochon | 28 juillet 2011 à 21h43 Signaler un contenu inapproprié

Mr reyne,

Satisfaire des besoins à un coût minimum (dans votre cas on parle forcément et uniquement d'argent) nous fait commettre une quantité incroyable de conn..., des fruits, de la viande qui viennent de l'autre bout du monde, de l’énergie qui se disperse pour aller d'un point A à un point B, des catastrophes écologiques et humaines à ne plus savoir ou tourner la tête, votre logique n'est fort heureusement pas celle de tout le monde. Battons nous contre tout cela chaque jour

polochon | 28 juillet 2011 à 21h53 Signaler un contenu inapproprié

Mr Reyne,

J'ai bien lu vos arguments, et je me pose la question suivante.
Pourquoi le nucléaire ne représente-t'il que 6% de l'énergie mondiale ?

guillaume | 29 juillet 2011 à 12h44 Signaler un contenu inapproprié

Pour POLOCHON,
Vous n’avez pas le monopole de l’écologie, moi aussi je trie mes ordures et je voyage avec les transports publics, de plus je n’habite pas une maison individuelle hors de la ville par essence énergétivore (multiplication des lignes de courant,…et des voitures).
De plus j’ai écrit le premier livre sur le recyclage des plastiques dans les années 80.
Mais, il existe dans le Monde 2 milliards d’individus qui n’ont ni électricité é, ni eau potable (nécessitant de l’énergie)… et qui en voudraient… et qui y ont droit.
D’accord pour l’ineptie de ne pas consommer les produits récoltés localement.
Toutefois, il ne faut pas tout mélanger.
Cordialement.

Reyne | 29 juillet 2011 à 21h56 Signaler un contenu inapproprié

Pour Tombour,
Vous me reposez toujours les mêmes questions. Je vous ai déjà donné le détail du coût de revient du nucléaire pour la préparation de l’uranium, le traitement, le conditionnement des déchets et de la décontamination. Tout cela reste marginal par rapport au coût global de l’électricité produite (~ 20 %). Autrement dit EDF gagne beaucoup ce qui suscite la jalousie de ses concurrents (et nous en profitons). Libre à vous de ne pas le croire, mais je ne répondrai plus car je ne cherche pas à convaincre, le temps et les impôts payés pour les EnR s’en chargeront (voir C.S.P.E).
La RetD est un autre problème qui concerne le futur et est assumée en grande partie par le CEA. Mais je trouve que l’on abuse beaucoup des concepts suivants :
- « Créativité » qui émaille tous les discours pompeux de ceux qui n’en ont jamais fait (les autres savent que ceci consiste à ne pas compter ses efforts et son temps, avec des semaines de 50 heures ou plus, et des nuits d’insomnie).
- « Développement durable », nouvelle conception de l'intérêt public qui n’existe qu’en parole car elle s’oppose à l’individualisme, la mondialisation, ou à la mode pour les produits : en réalité on modifie constamment les articles pour les rendre obsolescents (téléphones portables, machines à café, automobiles…).
-« Croissance », terme qui revient partout, alors que l’on ne fait aucune croissance en spéculant sur l’argent, mais, essentiellement en créant des biens commercialisables, c’est-à-dire en développ

re-reyne | 29 juillet 2011 à 21h58 Signaler un contenu inapproprié

Le plus triste dans cette affaire c'est que ....tout ce qui touche au nucléaire est "SECRET DÉFENSE " même les petits chefs n'ont pas accès à la plus part des données .Les centrales sont très souvent en panne et comme par hasard, c'est toujours minime ,elles furent construites pour durer.....comme le disait notre ami Fernand un certain temps ! c'est vague comme tout ce qui touche le nucléaire .

electrica66 | 29 juillet 2011 à 22h03 Signaler un contenu inapproprié

Question mal posée Guillaume.

Tireman | 31 juillet 2011 à 11h04 Signaler un contenu inapproprié

Reyne, SVP, au moins une dernière réponse :
l'étude du coût de l'électricité nucléaire, par un organisme indépendant et compétent, pas sur son prix de vente, mais sur son coût global, prennat en compte la R&D, le coût du risque (coût de l'accident/incident x probabilité d'occurence) et le coût du traitement (x durée !),...

Merci de combler mon ignorance.

"le temps et les impôts payés pour les EnR s’en chargeront (voir C.S.P.E)", comem par hasard les augmentations de l'électricité ou des impôts coincident avec le développement des EnR, pas du tout avec le fait que la construction d'un nouveau type de centrale bouffe un max d'argent, que l'on découvre le vrai coût du démantelement et que les provisions n'avaient été faites qu'en partie. Ou qu'EDF s'est fait prendre de vitesse par Areva sur une opération financière,... Voir l'article sur l'augmentation de la CSPE et ses causes sur ce site...

Et encore ce genre de message "La RetD est un autre problème qui concerne le futur et est assumée en grande partie par le CEA".
Concernce le futur et assumé par le CEA, bon alors ne nous inquiétons pas, c'est pas nous ... Bel état d'esprit. Ne changez pas, ce serait dommage.

Quant à ce qu'on fait du concept de Développement Durable, il ne faut pas confondre ce qu'en ont fait certains politiques et de nombreux communicants avec ce que c'est réellement et pour un grand nombre de personnes engagées au quotidien ou concernées dès demain...

Tombour | 01 août 2011 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Pour Mr REYNE,

Un citadin est par essence dépendant, situation qui peut très largement être limitée à la campagne. Tout est question de comportement et de savoir que nous devrons bien un jour ou l'autre nous réapproprier ( pour ma part j’essaie de le faire). Ceci dit j'aime la diversité donc chacun fait ce qu'il veut. Ce qui me bouffe ce sont les réflexions basées uniquement sur l'argent. Je suis ravi que vous ayez écris un livre et que nous soyons au moins d'accord sur un point.

Cordialement

Cordialement

polochon | 02 août 2011 à 21h44 Signaler un contenu inapproprié

Pour TOMBOUR (encore)
Nous ne nous comprenons pas, un coût de revient comporte toujours le prix de la matière première (ici l’uranium), l’amortissement des installations, le coût des déchets et leur recyclage, plus celui du démantèlement.
Le problème des risques est difficile à appréhender, il ne dépend pas de l’entreprise.
On connaît de la même façon celui d’une automobile ou d’un avion, mais le coût des accidents ne peut pas être inclus… car on ne le connaît pas. Il en est de même pour toute la chimie.
Naturellement le nucléaire est risqué, mais on peut et doit le maîtriser.
Avec vous j’ai l’impression de « naviguer » à contre-courant, mais, comme j’ai travaillé sur tous les systèmes énergétiques, durant des dizaines d’années, j’appréhende, je crois, les problèmes de façon réaliste, et responsable. L’avenir dira qui a raison.
De façon sûre nous avons un impératif mondial : disposer d’une énergie massive, sans CO 2, non intermittente, pour un prix accessible à tous… et nous serons neuf milliards d’individus, en 2050…. qui en ont toutes envies, à juste titre.
Je ne répondrai plus, je suis en vacances, mais si vous le désirez, on peut se rencontrer un jour à Paris en octobre 01-45-89-65-64.
Cordialement

Reyne | 03 août 2011 à 19h53 Signaler un contenu inapproprié

On a fait des voitures sans se soucier de leur impact pendant des années et on commence enfin à redresser (un peu) le tir.
Un constructeur d'avion paie cher son assurance en fonction des garanties qu'il présente. Le nucléaire est couvert par l'état il me semble, pratique et pas cher !

Naturellement le nucléaire est risqué, mais on peut et doit le maîtriser.
Oui, je le pense aussi, et si possible avant de le repandre sur la planète ou d'en faire son énergie de base à 80%... C'est bien ça !

L’avenir dira qui a raison. Oui à nos descendants qui ne manquerons pas de créativité pour réparer ce qu'on leur aura léguer...

nous avons un impératif mondial, subvenir aux besoins de chacun en correspondance avec les capacités de la planète ! Cela passe par un changement de comportement des plus consommateurs et pas par une augmentation sans fin des productions d'énergie !

Nous ne sommes pas encore 9 milliards mais quand on nous dit qu'on a "besoin" du tout dernier portable, pc, 4x4, des millions accourent dans les magasins. Et d'autres nous disent que ce n'est pas un problème car on va avoir la solution dans quelques années à nos égarements. Cela s'appelle de la pédagogie, de la responsabilité et de la responsabilisation des actes de chacun !

Oui nous n'allons pas dans le même sens et c'est tant mieux.

Et pour votre info, un coût de revient comporte aussi la R&D de la conception, du fonctionnement et de l'élimination, à part dans le nucléaire français !

Tombour | 04 août 2011 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

la France a actuellement des demandes de construction pour 30 GW de centrales thermiques au gaz : le contenu en CO2 de notre production d'électricité va se rapprocher de celui de nos si vertueux voisins Allemands, bravo !

dmg | 07 septembre 2011 à 09h19 Signaler un contenu inapproprié

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