Lundi 11 mai, près de 200 scientifiques internationaux ont lancé un appel à l'ONU et à l'OMS, relayé par l'association Priartem (1) , afin que soient définies des normes d'exposition aux ondes électromagnétiques. L'objectif ? Protéger les populations "d'une exposition omniprésente et croissante à ces ondes", qu'il s'agisse de très basses fréquences ou de radiofréquences.
Venus de 38 pays différents, ces scientifiques dénoncent l'inadéquation des normes existantes et soulignent la nécessité de les redéfinir. Les auteurs de l'appel sollicitent également la mise en place d'une information "claire" aux usagers, ainsi qu'une protection accrue des enfants et des femmes enceintes.
La prise de parole de ces scientifiques a été soutenue par Priartem. L'ONG déplore le lancement en France d'un grand "plan numérique à l'école", qui prévoit de fournir en tablettes numériques chaque écolier et collégien. Ce qui correspond "à une augmentation des moments et des niveaux d'exposition des enfants", population particulièrement vulnérable. Alors même, souligne-t-elle, que la loi "prônant la sobriété électromagnétique" vient d'être votée…
L'association a annoncé qu'elle solliciterait prochainement l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) pour effectuer une évaluation scientifique "de ce choix gouvernemental".