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Actu-Environnement

La carte prévisionnelle de la sécheresse pour cet été

L'épisode pluvieux actuel ne devrait pas changer structurellement les choses. La sécheresse est attendue cet été pour la quatrième année consécutive. Le ministère de la Transition divulgue la carte des départements concernés.

Eau  |    |  L. Radisson
La carte prévisionnelle de la sécheresse pour cet été

Les quatre dernières années ont connu des épisodes de sécheresse préoccupants. L'été 2021 devrait être de la même veine. C'est en tout cas ce qui ressort de la carte prévisionnelle dévoilée par la secrétaire d'État à la biodiversité, Bérangère Abba. Quatre-vingts départements sont concernés par un risque de sécheresse, en particulier ceux situés dans la région Rhône-Alpes, le pourtour méditerranéen et l'Ouest de la France. Seules l'Ile-de-France, les Hauts-de-France et une partie de la Normandie pourraient être épargnées.

Ces prévisions résultent du croisement des données de Météo France et du BRGM qui envoient plusieurs signaux d'alerte : précipitations déficitaires depuis le début du printemps, sols très secs, manteau neigeux faible, cours d'eau déjà bas. « L'épisode de pluie actuel d'une quinzaine de jours ne va pas changer les choses », estime Jean Launay, président du Comité national de l'eau (CNE).

« Les préfets doivent réunir les comités ressources en eau dans les départements à risques pour envisager dès maintenant des mesures de restriction là où elles sont nécessaires », annonce Bérangère Abba suite à ce constat. Pour rappel, quatre niveaux de limitation peuvent être mis en œuvre selon la sévérité de l'épisode de sécheresse, allant de la vigilance au niveau de crise. Des restrictions de prélèvement sont exigées dès le niveau d'alerte atteint. En cas de crise, des interdictions sont prises pour préserver les usages prioritaires. Une refonte du site Propluvia (1) , qui recense les arrêtés préfectoraux de restriction des usages, est annoncée pour la fin juin 2021 en vue de permettre la géolocalisation et de faire apparaître aussi les départements d'outre-mer.

“ Les préfets doivent réunir les comités ressources en eau dans les départements à risques pour envisager dès maintenant des mesures de restriction là où elles sont nécessaires. ” Bérangère Abba, secrétaire d'État à la biodiversité
Comité d'anticipation et de suivi hydraulique

Outre ces mesures conjoncturelles de gestion de crise, le ministère de la Transition écologique travaille sur des mesures structurelles avec un projet de décret qui affiche l'ambition de « simplifier et clarifier les modalités de gestion quantitative de l'eau ». Ce texte, qui a été soumis à la consultation du public en janvier dernier, devrait être présenté en Conseil des ministres à la mi-juin pour une publication à la fin du même mois, a indiqué la secrétaire d'État. Il sera accompagné d'un guide technique à destination des préfets.

Afin de mieux anticiper les épisodes de sécheresse, un autre décret paru le 15 mai crée un comité d'anticipation et de suivi hydrologique (Cash) auprès du Comité national de l'eau (CNE). « L'eau est le véritable marqueur du dérèglement climatique, la création de ce comité permet d'être mieux armé », explique Jean Launay, président du CNE. Ce nouveau comité, qui s'est réuni pour la première fois lundi 17 mai, est composé de 43 membres dont 14 représentants de l'État et de ses établissements publics et 29 membres désignés par le Comité national de l'eau. Ces derniers représentent les collectivités territoriales et les différents usagers de l'eau : entreprises, agriculteurs, consommateurs… Une deuxième réunion du comité est envisagée mi-juillet en fonction de l'évolution de la situation hydrologique.

Des mesures sont aussi engagées pour assurer la sécurisation de l'accès à l'eau potable, rappelle la secrétaire d'État, notamment à travers le projet de loi climat qui prévoit un meilleur recensement des ouvrages. Des tensions ou des ruptures d'approvisionnement ont en effet été constatées dans plusieurs communes ces deux dernières années. Des chantiers d'interconnexion de réseaux d'eau potable ou de lutte contre les fuites ont donc lancés en 2019 et 2020 pour près de 88 millions d'euros (M€) de travaux, avec 33 M€ d'aides des agences de l'eau. « Dans le cadre du plan de relance, plus de 50 projets portant sur l'accès à l'eau potable sont déjà engagés, pour un montant d'environ 36 M€ », ajoute le ministère de la Transition écologique. Des montants qui restent toutefois très modestes par rapport à des besoins que les spécialistes chiffrent plutôt en milliards d'euros.

1. Accéder au site Propluvia
http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp

Réactions34 réactions à cet article

Quelle HONTE ! Nos chercheurs sont complètement hors sol ils seraient incapables de trouver de l’eau douce au milieu d’un lac parce qu’ils videraient le lac avant de commencer les recherche …
Même les castors savent que pour avoir de l'eau l'été il faut retenir l'eau l'hiver dans les bassins versants avec des barrages ...

laurent | 19 mai 2021 à 09h10 Signaler un contenu inapproprié

Ici à Kerlouan, Finistère, L'étang du pont est VOLONTAIREMENT asséché alors qu'il stocke l'eau( et la filtre avant rejet en baie de Guissény). Cet étang est en toute fin d'un bassin versant productif en eau, installé sur une zone de failles dans le massif rocheux permettant l'alimentation de la nappe d'eau souterraine ...déjà en déficit de +de 20%.

BMassez | 19 mai 2021 à 11h34 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai que quand il y a un barrage, le plus urgent est de le détruire,
Chez-moi le préfet raconte son histoire, les différents ruisseaux du village coulent pareil en été comme en hiver, plus au nord c'est vrai, on n'a pas à se restreindre pour un mal qui n'éxiste pas.
Pour le changement climatique, il y a 20 ans qu'ils auraient du se rendre compte, nous en campagne c'est la vigne le repère, d'un seul coup une piquette comme le Jasnières donc à 70 km au nord de la Loire la limite géographique, devient un nectar digne des plus grands côteaux du Layon, les Bordeaux qui du sud est ont commencé à planter au nord, il y a un problème.
Ici ça ne les inquiète pas, 1 champ sur 3 ou 4 est en maïs, ça risque de pleurer en août,

pemmore | 19 mai 2021 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

L'état du sol sans aucun couvert végétal sur la photo d'illustration montre bien comment les pratiques culturales intensives contribuent à cette sécheresse. Un sol à nu ne retient par l'eau et ne permet pas son infiltration quand il pleut. Mais ces pratiques ne s'intéressent qu'au produit, pas à la vie du sol.

YBUISSON | 19 mai 2021 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

Hélas la folie des "défenseurs de la nature" n'a aucune limite : Ils ne veulent pas que les paysans s'accaparent la ressource EAU.
Alors qu'en la restituant pour l’irrigation ils préservent le climat, la biodiversité, l'indépendance alimentaire du pays...
Résultat, l'eau des abondantes pluies du printemps foncent vers les mers et n'ont aucune utilités si ce n'est de dégrader au minimum les lits des rivières et au maximum de détruire d'importantes quantités de biodiversités et d'ouvrages qu'il faudra reconstruire à grands frais!

ouragan | 19 mai 2021 à 11h52 Signaler un contenu inapproprié

J'habite Bordeaux et à franchement parler il pleut, il pleut et il pleut... depuis longtemps.
Et ce n'est pas fini !
Alors, comment vous dire que je n'y souscrit pas à cette prévision...

GPIC | 19 mai 2021 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié

le maïs est un faux problème puisque c'est la végétation qui provoque les pluies, à surface égale un champs de maïs bien vert fait autant de photosynthèse qu'une foret vieille de 30 ans et à le même taux d'évaporation (5000m3 à l'hectare et par an, INRAE) ! c'est en faisant des réserves l'hiver (particuliers, villes industriels et agriculteurs), en arrêtant de casser les barrages et en augmentant la densité végétale l'été qu'on résoudra nos problèmes de sécheresses ! pas d'eau pas de photosynthèse, un arbre en stress hydrique l'été n'a plus aucun impact sur le climat !

laurent | 19 mai 2021 à 12h50 Signaler un contenu inapproprié

La comparaison du maîs et de la forêt ne me parait pas trés parlante car l'eau évaporée par le maîs provient des 20 ou 40 cm. en surface ,alors que celle évaporée par l'arbre vient de plusieurs mètres ,voire dizaine de m. dans les profondeurs .Là ,les variations climatiques sont beaucoup plus lentes, et donc les changements de surface sont plus pondérés, ce qui peut permettre de passer quelques mauvaises années contrairement à la surface qui souffre dès les premiers signes ( sècheresse ou humidité ).
On a donc intérêt à cultiver des plantes à racines profondes ,beaucoup moins vulnérables .

Bionature | 19 mai 2021 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié

"l'eau évaporée par le maïs provient des 20 ou 40 cm" C'est justement la qu’intervient l'opportunité de l’irrigation, pour éviter que la surface soufre et que la flore de surface joue son rôle d'évapotranspiration et protège les couches profondes en empêchant le sol de sécher en profondeur. Ceci est valable pour n'importe qu'elle plante cultivée.
L’irrigation est d’autant plus bénéfique qu'elle provient d'une réserve alimentée pendant la saison des pluies.
Les arbres sont importants mais ne suffisent pas à nourrir la population.

ouragan | 19 mai 2021 à 18h30 Signaler un contenu inapproprié

@ bionature : si les incas cultivaient le maïs (cf milpa en permaculture) ce n'était pas par snobisme mais parce que c'est une excellente plante d'un point de vue agronomique et même climatique puisqu'elle en phase avec les saisons, contrairement au blé qui sèche l'été au moment ou il devrait transpirer pour climatiser !
toutes les villes sont en train de faire des réserves d'eau pour végétaliser, on peut mesurer jusqu'à 40°c d'écart entre une zone végétale et une zone minérale (ou sèche), les canicules sont provoquées par les sécheresses ! L'évaporation de l'eau (ou évapotranspiration pour la végétation) évacue 60% de l'énergie solaire qui arrive jusqu'au sol !
il faut assurer une continuité végétale l'été sur toutes les surfaces agricoles pour rétablir le cycle des pluies, pas d'évaporation = pas de pluie, en Nouvelle Aquitaine depuis plusieurs années nous n'avons plus d'orage l'été parce que nous avons favorisé les cultures dites sèches, c'est une désertification !

laurent | 20 mai 2021 à 03h55 Signaler un contenu inapproprié

La ville de Paris irrigue des gazons tout l'été en pompant dans la Seine sans aucun compteur sans aucune taxe ou droit d’accès à l'eau ... Paris peut le faire parce que Paris a construit 4 immenses réserves en tête de bassin versant ! au m2 il faut la même quantité d'eau pour un gazon en ville ou un champ ... l'urgence climatique c'est la végétalisation massive et pas la désertification en évacuant l'eau à la mer !

laurent | 20 mai 2021 à 08h27 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai que le maïs avec une telle poussée aussi rapide est un des capteurs de co2 des plus efficaces avec les bambous, les bananiers et autres plantes de surface gros consommateurs d'eau.
Le chêne lui n'a pas tellement de racines mais sa grande hauteur lui permet d'entretenir un rapport avec les mycorhizes et 10 m de profondeur facile, ces champignons entretenant entre eux tout un réseau.
Evidement si on veut économiser l'eau on évite les cultures en été, mais l'ensilage est essentiel pour nourrir les vaches si on veut pas importer plus de soja sorgo etc.
Le colza plante d'hiver par excellence ne peut que s'intercaler entre assolements.
Le sorgo n'a pas l'air de plaire aux paysans, ils essayent une fois et n'y reviennent pas, ainsi que blé-noir mil, les machines ne sont pas adaptées, la perte est considérable.

pemmore | 20 mai 2021 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

Nouvel essai de réponse à Laurent et Pemmore ....?
Le maîs cultivé par les Incas était trés différent du maîs aujourd'hui chez nous .Il était adapté à leur lieu et leur climat car obtenu par des siècles précédents .Celui qui est exploité chez nous est beaucoup plus productif ( quantité) mais bien plus déséquilibré et déséquilibrant car polluant , voir toute la pétrochimie indispensable pour sa culture et son impact carbone .
Les vaches nourries au maîs reçoivent en même temps..., du soja ( protéine) et ce schéma n'est pas particulièrement à privilégier aujourd'hui !
Déja en 1980,le ministre de l'agriculture de l'époque déclarait à l'assemblée : "le modèle ray-grass-,maîs ,soja est dépassé ; on ne peut plus continuer ainsi "!..! C'était pourtant un Normand qui connaissait bien les pratiques agricoles de son pays
Je ne suis pas hostile à toutes retenues d'eau mais cela ne suffira pas .C'est bien nous qui devons nous adapter au climat(ou disparaitre) ,car ce ne sera jamais le contraire.
Encore une fois ,si le maîs peut avoir un intérêt nutritionnel, il ne faut pas en faire un met d'excellence ,indispensable, car il y a bien mieux chez nous pour nourrir correctement les hommes ( et les vaches !) et couvrir le sol ( co2) De nombreuses espèces sont disponibles et bien moins exigeantes....,un peu plus de diversité pour espérer un peu plus de durabilité.

Bionature | 25 mai 2021 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

@bionature : un maïs nécessite beaucoup moins de pesticides que le blé ! L'énergie du future c'est la photosynthèse, elle existe depuis des millions d'années et elle entretient tous les cycles du vivant, une surface qui ne fait pas de photosynthèse agit comme un désert sur le climat et la biodiversité !
il n'y a aucune concurrence sur l'eau en foret équatoriale grâce à la densité végétale, ce n'est pas le maïs irrigué qui devrait terrifier la population mais les millions d'hectares sans végétation après les moissons ! sol nu sol foutu foutu, sol nu climat foutu ! notre obsession doit être le biomimétisme : produire le maximum de photosynthèse ! des plantes saines dans un sol sain donc vivant donc jamais sec !

laurent | 25 mai 2021 à 13h26 Signaler un contenu inapproprié

et donc beaucoup plus d'irrigation, laurent, c'est bien cela ? Et qui dit extension de l'irrigation dit nouvelles retenues collinaires. Et accessoirement, des nappes encore plus à genoux l'été car moins bien rechargées d'octobre à avril et des rivières coupées comme on en voit déjà de plus en plus fréquemment. Et qui dit nouvelles retenues collinaires dira immanquablement incitation à accroître les surfaces à irriguer (le robinet étant ouvert à plein, tout comme celui des aides publiques pour la création de retenues...), donc nouveaux besoins en retenues, lesquelles appelleront une nouvel accroissement des surfaces irriguées, etc. Bien sûr, dans ce schéma, faisons fi des exemples des conséquences du sur-équipement en retenues et autres barrages en Espagne et aux USA pour l'irrigation qui démontrent que la développer outrancièrement est parfaitement nuisible au cycle de l'eau.
Contrairement à l'image simpliste qui veut que l'eau qui n'est pas captée part bêtement à la mer et est donc "perdue" (pure vision comptable d'une "ressource" que certains veulent privatiser, en appelant néanmoins jusqu'à 75 % à de fonds publics...), ces flux charrient également des sédiments qui sont indispensables sur tout le parcours du chevelu et tout particulièrement pour équilibrer l'érosion marine. Un autre menu détail, surtout en ces temps de montée accélérée des eaux marines qui grignote inéluctablement le trait de côte...

Pégase | 25 mai 2021 à 16h14 Signaler un contenu inapproprié

@pégase : en nouvelle aquitaine l'irrigation représente moins de 2% des pluies sur seulement 10% de la Surface Agricole Utile ! l'irrigation est un procédé couteux qui servira seulement à sécuriser les cultures, En végétalisation plus on irriguera moins, pour retrouver une continuité du cycle de l'eau il faut assurer une continuité végétale dans les bassins versants en recherchant le taux d'évaporation des foret de feuillus !
Plus la densité végétale est importante moins il y a de concurrence sur l'eau puisque c'est la végétation qui alimente le cycle, comme dans les forêts équatoriales, qu'on appelle aussi l'enfer vert, ou il pleut tous les jours !
La biodiversité à la configuration d'un iceberg : la partie invisible et 10 fois plus importante que la partie visible ! La partie visible de la biodiversité (faunes et flores, et donc aussi les humains) dépend à 100% de la partie invisible qui se cache dans les sols : des millions de micro-organismes qui commencent par les bactéries. Il faut considérer les sols comme une entité vivante globale qui est à la base de toutes les chaines alimentaires, la partie visible de la biodiversité nous sert de bio-indicateur, quand les bio-indicateurs disparaissent c'est que les sols meurent ! Un sol vivant a besoin d'eau, de nourriture, d'oxygène, d'un climat tempéré et d'une protection solaire, tout ceci lui est apporté par la végétation !

laurent | 25 mai 2021 à 16h59 Signaler un contenu inapproprié

Le cheval zailé n’arrêtera pas de nous surprendre !
Les nappes ne se rechargent pas avec l'eau des rivières
Pour ce qui est de l'Espagne ne vous inquiétez pas puisque la France importe une majorité de ses denrées alimentaires des plaines irriguées de la péninsule ibérique!
L'érosion des sols (surtout lorsque l'eau n'est pas retenue en amont) contribue à l'élévation du niveau de la mer.
Plus d’irrigation = moins d'érosion, plus de biodiversité et tout cela ne doit pas empêcher une totale remise en question du monde occidental quand à son impact sur le réchauffement principalement issu de la surconsommation de bien totalement inutile à la survie de l'homme. Mais chut! les industriels et les financiers comptent sur la désinformation et sur la focalisation sur les paysans sources de touts les maux de la terre!
Les premières traces d'irrigation remontent à environ 5000 ans avant JC, l'élevage 6000 ans avant JC. Le réchauffement lui a commencé il y a environ 150 ans avec l'industrialisation.

ouragan | 25 mai 2021 à 17h44 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase : les réserves collinaires (donc pour capter les ruissellements en amont des rivières) vont se faire rapidement pour protéger les villes des inondations et les rivières des pollutions !
Les "bassines" en Nouvelle Aquitaine vont aussi se faire rapidement pour mettre les villes aux normes (stations épurations et ruissellements urbains) , pour ne pas choquer on les appellera bassins de rétention.
Et ensuite on ne parlera plus jamais de restriction d'eau, de sécheresse, de canicule, mais d'une abondance saine et vitale : pas d'eau pas de vie !

laurent | 25 mai 2021 à 17h52 Signaler un contenu inapproprié

En pays de la loire, la construction de barrages sert surtout à l'alimentation humaine, comme le barrage d'Apremont , une retenue assez importante au Mans, Angers c'est différent sous la Loire coule une seconde rivière souterraine, Vitré c'est pareil, la majorité des agriculteurs pompent dans la nappe phréatique, souvent à moins de 8m, en gros ça revient d'ou c'est parti.
Pas de destruction des rivières, la nappe phréatique haute se remplissant en hiver, dire qu'on manque d'eau serait mentir..
Donc c'est aux habitants des villes de détruire leurs barrages si on suit leur logique, au lieu de détruire les barrages des autres (on n'en a pas à détruire chez-nous, c'est une histoire des genss du sud.)

pemmore | 25 mai 2021 à 17h55 Signaler un contenu inapproprié

Où ai-je écrit que "les nappes se rechargent avec les rivières", ouragan ? Je crains fort que votre obsession à flinguer le premier environnementaliste qui passe vous pousse à écrire des élucubrations.
De même avec votre impayable "L'érosion des sols (surtout lorsque l'eau n'est pas retenue en amont) contribue à l'élévation du niveau de la mer" : la mer monterait donc parce que les petits hommes verts s'opposent aux bassines ?! Il fallait oser. Et pourquoi pas aussi leur attribuer la paternité des canicules, des nitrites dans la charcuterie ou encore de l’exéma de Tante Odette ? Vous aussi savez nous surprendre !
Plus sérieusement, ne croyez-vous pas plus productif, dans la lutte contre l'érosion des sols arables, de s'opposer aux pratiques agricoles qui justement la provoquent, telle la culture de maïs sur maïs qui laisse les terres nues en hiver (pas plus tard que cet hiver, j'ai pu constater, et tous les randonneurs comme moi, que certaines portions du GR 34 en Bretagne sont difficilement praticables du fait des coulées de boues provenant de champs de maïs - idem ça et là partout en France dès qu'il y a un peu de pente) ?
Quant à l'exemple espagnol, et bien si justement, il m'inquiète car je comprends bien via de nombreux post sur l'irrigation que je lis sur ce fil qu'il compte de bien nombreux admirateurs qui appellent de leurs vœux son avènement à l'identique en France.

Pégase | 25 mai 2021 à 23h02 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase : votre phobie pour le maïs vous aveugle complètement, on n'a JAMAIS écrit qu'il fallait faire de la monoculture de maïs ! on vous parle de permaculture : couverture permanente des sols TOUTE l'année et en priorité l'été ! en Nouvelle Aquitaine il y a 1.1 millions d'hectares de prairies qui sèchent pendant 4 mois de l'année et c'est une véritable catastrophe pour le biodiversité et le climat !
Il faut augmenter de toute urgence notre densité végétale pour rétablir tous les cycles du vivant (eau, carbone, oxygène)!
La base du cycle de l'eau sur les continents c'est l'évapotranspiration, même l'INRAE l'a admis !

laurent | 26 mai 2021 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

C'est pas tant les champs de maïs qui craignent, car il y a toujours eu des labours laissant la terre à nu en hiver, mais la disparition des haies à vitesse grand v, vu cette semaine un coin ou j'étais passé il y a des années, tout à disparu, ce n'est plus du tout du bocage mais de l'extensif.
Quand à l'état du gr34, franchement en Bretagne, les chemins creux qui font partie de notre histoire,(la Chouannerie) c'est un devoir de garder les haies, voire les replanter.

pemmore | 26 mai 2021 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

"[...] on n'a JAMAIS écrit qu'il fallait faire de la monoculture de maïs ! " : c'est pourtant ce qui se pratique en France à très large échelle depuis des décennies, laurent, "justifiant" irrigation, agrandissement parcellaire - donc suppression de haies bien utiles à la gestion douce de l'eau (entre autres bienfaits) -, intrants et gros machinisme agricole. Et là, nous sommes d'accord pour dire que cela n'a rien à voir avec de la permaculture.
L'irrigation en pleine chaleur, c'est 80 % minimum d'eau aspergée qui se vaporise immédiatement avant d'atteindre la moindre racine : une aberration totale et un gaspillage monumental d'une ressource particulièrement précieuse dans ces moments là et aucune pluie immédiate en retour.

Pégase | 26 mai 2021 à 11h34 Signaler un contenu inapproprié

l'incroyable atterrissage du cheval ailé : "Et accessoirement, des nappes encore plus à genoux l'été car moins bien rechargées"
En quoi les retenues d'eau empêchent -elles les nappes de se recharger? Et au contraire l’irrigation a partir des retenues préserve le s nappes.
L'érosion des sols CONTRIBUE à l'augmentation du niveau de la mer et l’irrigation contribue a limiter l'érosion des sols.
Quant à l'exemple espagnol il est évident selon pégase qu'il faut empêcher toute irrigation en France et continuer d'importer des denrées produites chez nos voisins. On a ici le cliché de l'ensemble de la politique de ce qu'il appelle les petits hommes verts.
En conclusion continuons d'importer ce que les évangélistes sauveurs e la planète ne veulent pas voir chez eux!

ouragan | 26 mai 2021 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié

Le mais fourrage représente 44% de la production en France. Après la récolte généralement en Août on peut semer une plante fourragère de couverture jusqu'au printemps si on dispose d’irrigation en cas de sécheresse.
Le mais grain représente 56% et se récolte a l'automne. Le sol peut être couvert par une céréale d'hiver.
Donc, si le sol reste nu cela vient de l'agriculteur ou des conditions météo mais ce n'est nullement la faute de la culture du maïs.
Le sol peut très bien rester nu après récolte de pomme de terre ou autre...c'est donc la pratique du sol nu qui est a bannir.

ouragan | 26 mai 2021 à 18h11 Signaler un contenu inapproprié

@pégase : "c'est 80 % minimum d'eau aspergée qui se vaporise immédiatement", s'il vous plait restez sérieux, un arbre adulte transpire entre 300 et 500 litres d'eau par jour, rapporté à l'hectare un champ irrigué transpire autant qu'une foret vieille de 30 ans !
A vous écouter il faudrait couper les arbres et mettre une bâche sur la mer ???

Le bilan hydrique de la végétation est toujours positif, Sur les continents, la régulation thermique de l'atmosphère est automatique tant que les surfaces exposées au soleil sont couvertes d'eau ou de végétation, les fortes amplitudes thermiques sont classiques dans les déserts mais pas du tout en mer et en forêt !
L'évaporation de l'eau (ou évapotranspiration pour la végétation) évacue 60% de l'énergie solaire qui arrive jusqu'au sol. Donc les sols secs et sans végétation stockent la chaleur au lieu de l'évacuer, c'est pour cela que les canicules touchent essentiellement les villes et les zone sèches.
mettez le nez dans la gestion urbaine de l'eau au lieu de stigmatiser l'irrigation qui n'est rien d'autre que de la végétalisation donc de la photosynthèse !

laurent | 26 mai 2021 à 19h37 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai que c'est intéressant de voir les états de l'eau, 3 états, le quatrième le plasma ne semble pas entrer en ligne de compte.
c'est d'abord un gaz puis un liquide (gouttelettes, gouttes) et solide (glace et glaçons) .
ce qui nous concerne ici sont les nuages porteurs de pluie, ce n'est que récemment qu'on a étudié leurs fonctionnements.
Evidemment chaque état pour passer à l'autre demande de l'énergie ou restitue l'énergie qui peut être considérable.
le gaz s"élève par la chaleur, rencontre l'altitude et pique donc des frigories, donc changement d'état passage en micro gouttelettes nuages,puis glace re changement d'état.
La il y a un peu de mécanique, le nuage commence à descendre par son poids et pique des calories en général au-dessus de la mer et retour à la forme liquide toujours en micro gouttelettes, c'est à ce moment que se produisent des phénomènes physiques, ou les gouttelettes s'agglutinent en gouttes, sans doute phénomène électrostatique, ou redeviennent en gaz en piquant les calories venant du sol.
Ce qu'ont compris les Israéliens en canardant les nuages d'iodure d'argent qui vont booster l'agglutination des micro gouttelettes, à l'inverse les microsuies (diésel) court-circuitent l'énergie électrostatique et retour à la forme gazeuse.
Ben oui la jeune dame du CNRS est arrivée à prouver que le diésel est tueur de nuages, donc une cause de changement climatique.

pemmore | 27 mai 2021 à 12h39 Signaler un contenu inapproprié

@pemmore : les changements d'état de la matière (Solide, liquide, gaz) sont endothermiques (absorption de la chaleur) ou exothermiques (libération de chaleur) ! c'est ce qu'on appelle la chaleur latente !
Quand l'eau passe de l'état solide à l'état liquide elle absorbe 335 joules par grammes d'eau, quand elle passe de l'état liquide à l'état gazeux elle absorbe 2250 joules par grammes d'eau !
Et inversement quand la vapeur d'eau se condense elle libère 2250 joules et quand l'eau gèle elle libère 335 joules !
Cette chaleur latente permet justement de tempérer l'atmosphère en retardant les phénomènes de changement de phase, la chaleur latente de l'eau absorbe 60% de l'énergie solaire qui arrive jusqu'au sol dans la journée et retient 60% du rayonnement des sols la nuit ! A savoir aussi que les rayon IR n'aiment pas l'eau, plus l'atmosphère est saturé en eau moins les IR atteignent la surface de la terre.
Pour résumer, les mers sont des zones naturellement tempérées (faible amplitude thermique entre le jour et la nuit) grâce à l'eau, et sur les continents c'est la végétation qui sature naturellement l'air en vapeur d'eau et qui évacue la chaleur : il n'y a pas de canicule en mer et en foret !
pas d'eau pas de vie, pas d'eau = pas de végétation = désert !
A nous de choisir : "l'enfer" vert ou le désert !

laurent | 27 mai 2021 à 14h17 Signaler un contenu inapproprié

Merci Laurent pour ces mises au points qui empêchent les adeptes de l’idéologie faussement verte de diffuser la propagande initiée par les industriels de le biotechnologie qui rêvent de mettre la main sur l'alimentation humaine.
Ceux qui diffusent cette propagande sont maintenant bien connu et force est de constater qu'ils ont perdu toute faculté d’utiliser leur libre arbitre!

ouragan | 27 mai 2021 à 20h43 Signaler un contenu inapproprié

Ouragan une nouvelle fois pris en flagrant délire d'assujettissement des faits sur ses propres fantasmes, ce qui ressemble néanmoins fortement à des éléments de langage très usités au sein de certains milieux lobbyistes au service de l'agro-industrie.
Vous semblez tellement coulé dans ce moule que vous ne pouvez manifestement pas concevoir que les arguments de vos contradicteurs ne puissent être issus de votre seul schéma de pensée. Car, ne vous en déplaise, je réfute pour ma part l'un ET l'autre des modèles que l'agro-industrie, version old school ou version start-up, cherche à imposer. Mais cela fait trois voies, soit une de trop pour votre raisonnement binaire.

Pégase | 28 mai 2021 à 09h06 Signaler un contenu inapproprié

Les nappes phréatiques ne baisseront plus jamais quand on aura mis en place un océan de verdure l'été sur toute la France , ce qui aura pour effet de rétablir tous les cycles du vivant et même le climat !

laurent | 29 mai 2021 à 09h49 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, le jugement arbitraire dont vous êtes un grand spécialiste est la panacée de la dictature(verte aussi).
Il n'y a pas que l'agro industrie qui a besoin d'eau : La gestion de l’eau et la polyculture sont en effet primordiales. Alban Le Mao, responsable filière bio à la CAVAC de Vendée rappelle que si la structure de la Roche-sur-Yon fête aujourd’hui ses 20 ans, c’est parce que les producteurs qui se sont lancés ont su gérer la problématique de l’eau. « Dans notre secteur particulier où les terres ressuient rapidement, elles se retrouvent sans eau rapidement. Il faut donc une zone facile à desservir et où on ait la capacité de ramener l’eau », explique-t-il.

En AB, l’irrigation a plusieurs intérêts dont la construction d’un système de culture robuste.
Par rapport au maïs sec bio, l’irrigation restitue 1,8 fois plus de marge brute (tableau 2).
L’arrosage a un réel intérêt par exemple dans la conduite d’une culture de maïs grain bio. cf profil bio 07/2019

Que ce soit en agriculture biologique ou conventionnelle, en maraîchage ou en grandes cultures, l'irrigation permet de maintenir un niveau de rendement indispensable à la rentabilité de certaines cultures. Alors choisissons de produire chez nous plutôt que d'acheter à l'étranger et la véritable écologie y trouvera son compte.

ouragan | 29 mai 2021 à 23h06 Signaler un contenu inapproprié

@ laurent : vous disposez donc d'une baguette magique afin que "les nappes phréatiques ne baisseront plus jamais etc." : c'est beau, la méthode Coué !

@ ouragan : bien sûr que le maïs, qu'il soit en AB ou en conventionnel, raffole d'eau et que lui en apporter à profusion dope les rendements. C'est le nombre d'hectares de cultures irriguées, dont maïs, qui est le principal problème pour la ressource en eau.
Quant à votre "dictature verte", citiez-nous donc un pays qui en héberge une, SVP. Personnellement, je n'en connais aucune de part le monde. On est donc bien encore et toujours dans le fantasme, la manipulation, la fabrique de toutes pièces des peurs moyenâgeuses (avec toutefois les techniques de communication d'aujourd'hui). En revanche, il est évident à bien des observateurs que le modèle agricole intensif dominant cherche en permanence et depuis des décennies à tuer dans l’œuf toute alternative (comme en témoigne les baisses de crédits annoncées par le ministre de l'agriculture pour l'AB dans le projet de PSN - mais je ne vous entends curieusement pas vous révolter à ce sujet...) et à clouer le bec par tout moyen à quiconque s'aventurerait à être un peu trop critique à son sujet. Et là, c'est bien la signature du fonctionnement parfaitement autoritaire du système agro-industriel, lequel entend bien pouvoir continuer sans entraves à profiter à plein de la rente de situation d'une PAC immuablement dévolue à ses intérêts. Vous vous trompez donc de dictature.

Pégase | 30 mai 2021 à 19h32 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase : aucune surface végétale (maïs y compris) ne peut évaporer plus d'eau qu'une foret de feuillus, c'est une grave erreur de ne pas associer les volumes d'eau aux surfaces : aucune surface végétale ne peut évaporer plus d'eau qu'elle n'a reçu de pluie, sur les continents le rapport est toujours à 2/3 1/3 : 2 litres d'eau évaporés provoques 3 litres de pluie ( 2 litres d'évapotranspiration et 1 litre d'évaporation maritime) ! Le bilan hydrique de la végétation est toujours positif, mais un bilan hydrique se calcul toujours par rapport à la ressource (précipitations) et pas par rapport aux prélèvements humains ! L'évapotranspiration est la base du cycle de l'eau sur tous les continents et c'est exactement pour cela qu'il ne pleut pas dans les déserts.
ce n'est pas la FNSEA qui le dit mais l'INRAE (ex IRSTEA) : Selon une analyse à laquelle des scientifiques d’Irstea et de l'Université de Rennes ont participé, il est urgent de mettre à jour les représentations du cycle de l'eau de la Terre utilisées dans l'éducation et la recherche : https://www.inrae.fr/actualites/nouvelle-representation-du-cycle-leau-integrant-activites-humaines

laurent | 31 mai 2021 à 08h59 Signaler un contenu inapproprié

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