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Actu-Environnement

Les pluies estivales n'ont pas inversé la tendance baissière de la plupart des nappes phréatiques françaises

Eau  |    |  P. Collet

Ce lundi 19 septembre 2011, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publie l'état des nappes d'eau souterraine au 1er septembre 2011.

Par rapport au mois précédent, 67 % des niveaux sont en baisse, en particulier lorsqu'ils étaient déjà inférieurs aux normales. Il s'agit notamment du bassin parisien et de certains secteurs d'Aquitaine et du Rhône-Alpes. "Dans ces régions, les pluies du mois d'été n'ont pas permis d'inverser la tendance d'évolution à la baisse des niveaux de nappe", explique le BRGM.

Les autres régions présentent des niveaux stables et "quelques rares cas particuliers échappent à ce constat", notamment du fait des précipitations excédentaires des mois d'été et des mesures de restrictions prises dès le printemps.

Des extrêmes pluviométriques en Corse et Haute-Normandie

Finalement, 63 % des nappes phréatiques affichent un niveau inférieur à la normale. C'est le cas de la plus grande partie du Bassin parisien, avec les nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné et du Champigny, et de plusieurs grands aquifères du Sud-Ouest, en particulier les nappes du bassin de la Garonne. "Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique", souligne le BRGM.

A l'opposé, le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et l'Alsace, "présentent des niveaux plus favorables".

Quant aux précipitations, le BRGM fait état de précipitations "largement excédentaires sur la moitié nord du pays avec des cumuls deux à trois fois supérieurs à la normale sur le nord-ouest, elles ont été à l'inverse nettement déficitaires sur l'extrême sud". Il cite en particulier deux situations extrêmes illustrant ces différences : la Corse a connu le mois d'août le plus sec depuis 40 ans quand la Haute-Normandie connaissait l'été le plus pluvieux sur la même période.

Philippe Collet

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