Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Sécheresse : les conservatoires d'espaces naturels aident les éleveurs sous conditions

Agroécologie  |    |  P. Collet

Face à l'épisode de sécheresse précoce, la Fédération des conservatoires d'espaces naturels - Espaces naturels de France (ENF) "[prend] des mesures concrètes pour soutenir les éleveurs sur les sites qu'ils ont en gestion" et propose "un partenariat 'gagnant-gagnant' avec les éleveurs."

Ce partenariat, basé sur la mise à disposition de ressources fourragères et l'ajustement des dates de fauches, varie d'un département à l'autre et reste conditionné au respect des objectifs de préservation de la biodiversité.

Environ un millier d'agriculteurs concernés

S'agissant de l'ajustement des dates de fauches, l'ENF donne des exemples de mesures qui vont de la signature d'une convention sécheresse permettant la fauche ou le pâturage (dans l'Ain) à la mise à disposition des éleveurs d'environ 2.000 balles de blâches et une meilleure communication des zones humides gérées ouvertes aux éleveurs (Savoie), en passant par l'assouplissement des conditions des baux environnementaux afin de récolter du foin (Poitou-Charentes) ou l'envoi d'un courrier aux 57 agriculteurs sous contrat leur donnant autorisation de fauche et de chargement libres sur les sites gérés (Auvergne).

Quant à l'ajustement des dates de fauches, il s'appliquera "quand cela est juridiquement possible et écologiquement compatible" pour certains sites gérés tels que des zones Natura 2000. De manière générale, cette mesure est valable notamment en Lorraine, en Picardie, en Savoie, dans la Sarthe et en région Centre. Elle s'applique le plus souvent "sur certains sites et au cas par cas."

"Aujourd'hui près de 1.000 agriculteurs pratiquent la fauche ou le pâturage sur les sites des Conservatoires sur la base de cahiers des charges précis conciliant protection agricole et biodiversité", rappelle l'ENF dont les membres gèrent depuis une trentaine d'années plus de 120.000 hectares répartis sur 2.200 espaces naturels en métropole et sur l'île de la Réunion.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires