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Actu-Environnement

La situation hydrologique de la France s'est améliorée

Selon le dernier comité sécheresse, il apparaît que les précipitations de mars ont été importantes et ont permis de réduire les inquiétudes exprimées début mars. Cependant certains cours d'eau et nappes restent déficitaires.

Risques  |    |  F. Roussel
Jugée préoccupante au début du mois de mars, la situation hydrologique de la France semble s'être améliorée. À l'occasion du dernier comité sécheresse qui s'est tenu mardi, la ministre de l'écologie et du développement durable, Nelly Olin, a expliqué que la pluviométrie de mars nous permet d'envisager avec un petit peu plus de sérénité la suite de la saison. En effet, la pluviométrie et la neige ont été assez abondantes en mars en particulier sur les deux principaux secteurs sensibles que sont le sud ouest et le bassin parisien.

En février dernier, ces deux régions accusaient déjà un déficit de près de 70% par rapport à la normale ce qui laissait entrevoir des conséquences en terme de recharge des nappes. Des situations de tensions étaient déjà apparues notamment dans le Bassin parisien dont les nappes sont caractérisées par une recharge très lente. Le Préfet du département de Seine et Marne avait même pris un arrêté de restriction des usages de l'eau sur la nappe du Champigny.
Dans le Sud de la France, l'inquiétude portait quant à elle sur le niveau des cours d'eau. Les débits mensuels étaient très inférieurs aux normales saisonnières sur la quasi-totalité du territoire mais les rivières de la moitié sud présentaient des déficits d'écoulement pouvant être supérieur à 80%.

Si la situation semble désormais un peu plus rassurante, la vigilance reste de mise. La situation reste tendue à l'est de la chaîne pyrénéenne, sur l'Ariège, et à l'amont de la Garonne, où les débits des cours d'eau demeurent faibles. De la même façon, les grandes nappes souterraines qui sont sur des cycles de recharge pluriannuels affichent toujours des situations préoccupantes, en particulier la nappe de Champigny pour le bassin parisien et la nappe de la région lyonnaise dans la vallée du Rhône.

Par ailleurs, suite à la demande de la ministre, le préfet du bassin Adour-Garonne a réuni, le 19 Mars, l'ensemble des professionnels agricoles du sud ouest, afin qu'ils tiennent compte de la situation hydrologique dans le choix de leurs cultures.

Pour la ministre, la répétition d'années sèches, 2003, 2005, 2006, nous rappelle que la gestion de la sécheresse ne saurait se résumer à la gestion de crise. Elle estime donc qu'une réflexion doit s'engager dans les secteurs en déficit structurel important où les demandes en eau sont nettement supérieures aux ressources actuelles notamment en agriculture : un élément incontournable de cette réflexion devra porter sur l'adaptation des productions agricoles aux ressources locales. La ministre en appel à l'appui de la recherche agronomique pour trouver des solutions.

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