Les doutes sur les procédures de sécurité et de prise de responsabilités pour les forages en eaux profondes s'accentuent après des critiques exprimées par des organismes officiels des deux côtés de l'Atlantique.
Un rapport d'une commission parlementaire britannique sur l'énergie et le changement climatique, publié le 6 janvier, a révélé de sérieuses lacunes sur la gestion de catastrophes potentielles dans les forages en eaux profondes de la mer du Nord, au large des îles Shetland.
Les compagnies pétrolières forent déjà dans quatre champs des îles Shetland et des centaines de nouveaux forages sont prévus dans les prochaines années.
Aux Etats-Unis, un chapitre publié en avant-première du rapport de la commission nationale en matière de déversement d'hydrocarbures (National Oil Spill Commission) concernant le désastre du Golf du Mexique a fait part de critiques au sujet des mesures de sécurité en vigueur sur la plateforme pétrolière de Deepwater Horizon (une plate-forme pétrolière louée par la compagnie pétrolière BP pour forer dans le golfe du Mexique).
Délibérées ou non, les décisions relatives à la sécurité élaborées par BP, Halliburton et Transocean leur ont permis d'économiser du temps et de l'argent, selon le rapport. Le texte prétend également qu'en l'absence d'action corrective, un tel désastre pourrait se reproduire.
« Au vu des conséquences possibles, il n'est plus acceptable d'avoir recours à un système reposant sur un concours de circonstances où la bonne...
