Pas de mobilité hydrogène sans réservoir. Et pas de réservoir sans étanchéité et sans une parfaite sécurité. Or, gaz inflammable, l'hydrogène doit aussi être fortement compressé pour être stocké. C'est l'un des défis à relever pour la filière et peut-être l'un de ses verrous. D'où l'intérêt de sélectionner des matériaux au-dessus de tout soupçon. « Pour une pression de 1 000 bars, par exemple, le matériau subit une contrainte d'une tonne par centimètre carré », explique Quentin Marsac, directeur général de la société lyonnaise Roth2 qui fabrique des réservoirs en acier depuis des décennies.
Selon leur usage et leurs caractéristiques, ces équipements sont classés par « type », de 1 à 4. La société Roth2 s'est, pour sa part, spécialisée dans les types 1 et 2 : acier et acier renforcé de composite. Afin de prouver l'efficacité de son savoir-faire, et tout l'intérêt de ce vecteur d'énergie, l'entreprise a organisé, en juin dernier, une traversée de la France à vélo à hydrogène : soit 1 000 km, du Havre à Marseille. Le parcours aura nécessité 1 kilogramme d'hydrogène et… une solide remorque... Détails sur ce sujet du stockage d'hydrogène, avec Quentin Marsac, directeur général de la société lyonnaise Roth2, rencontré à l'occasion du salon Hyvolution.