Parmi les 174 M€ de dépenses prévues, le Sedif injectera 134 M€ dans l'économie francilienne pour ses investissements. La prévision de volume d'eau vendu aux abonnés pour 2010, estimée à 247 millions de mètres cube (Mm3), ''se situe dans le prolongement de la décrue des volumes observée depuis 2003'', a précisé le syndicat des eaux qui a décidé de maintenir le gel, opéré depuis 3 ans, de la part du prix de l'eau revenant au Sedif, représentant 44% de la facture d'eau.
Le Comité du Sedif a également refusé de relever le taux de redevance applicable sur la facture pour le compte de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et ''exprimé ainsi son désaccord sur l'utilisation faite actuellement par l'Agence de ses recettes''. ''En effet la facture d'eau payée par l'abonné du Sedif ne comporte pas seulement le coût de la production et de la distribution de l'eau potable. Elle couvre également, et pour plus de la moitié, le coût de collecte et du traitement des eaux usées ainsi que les taxes et redevances perçues pour le compte de l'Agence de l'Eau, des Voies Navigables de France et de l'Etat (TVA à 5,5%) et qui ne relèvent pas du Sedif'', a expliqué le syndicat.
Article publié le 21 décembre 2009