Sur 500 mesures réalisées en septembre et octobre 2009 et publiées sur le site de l'Agence nationale des fréquences, 59 sites font apparaître des niveaux de champs électromagnétiques forts, voire très forts, soit 11,8% des mesures effectuées. Sur ces 59 sites, une vingtaine dépasse les 5 V/m dont 6 sites dépassent les 10 V/m (Corbeil-Essonnes, Paris 6è, Aigues Mortes, Courbevoie, Troyes, Montpellier). ''Il s'agit, dans tous les cas de zones urbaines, la plupart du temps fortement urbanisées'', commentent les associations. Selon les associations, la téléphonie mobile est le contributeur principal dans plus de 95% des cas mesurés. La télévision, la radio et les autres sources (pompiers, gendarmerie, armée...) ne représentant qu'une part infime du champ global.
''Les situations d'exposition dans cette première carte des points chauds, sont totalement inacceptables. Toute inaction de la part tant des pouvoirs publics que des opérateurs serait non seulement irresponsable mais totalement condamnable'', estime Agir pour l'Environnement.