Les petites îles subissent déjà de plein fouet les impacts immédiats du changement climatique, notamment l'inondation de zones côtières, la submersion des îles, la perte des ressources en eau douce, les inondations, sécheresses, la dégradation des cultures et l'augmentation des maladies, a souligné l'organisation. Le réchauffement additionnel à venir augmentera ces risques et menace l'existence même de ces endroits, a-t-elle prévenu .
Alors que le G8 et le Forum des Economies Majeures (MEF) se sont engagés en juillet à limiter le réchauffement climatique à 2°C, l'APEI demande que cette limitation soit fixée à moins de 1,5 C. Les 2 C proposés sont inacceptables, parce qu'ils dépassent le seuil de sécurité requis pour la protection et la survie des petits États insulaires, avait indiqué la Présidente de l'Alliance, Dessima M. Williams à l'occasion d'une conférence de presse au Siège de l'ONU à New York en juillet.
L' Alliance des Petits États insulaires appelle à une réduction des émissions mondiales de gaz d'au moins 85%, d'ici à 2050, par rapport aux niveaux de 1990, et pour les pays développés, d'au moins 45%, d'ici à 2020. Nous sommes devant des problèmes urgents qui exigent des solutions urgentes, avait déjà prévenu Dessima M. Williams ajoutant qu'il n'existe aucune autre alternative qu'un « programme ambitieux.
Les dirigeants du monde qui se rassemblent au sommet des Nations Unies sur le climat (le 22 septembre) et au G20 ( les 24 et 25 septembre) devront écouter ce que l'APEI a à leur dire et y répondre immédiatement. Le prix de l'inaction est trop élevé, a déclaré Kim Carstensen, de la ''Global Climate Initiative'' du WWF.
Article publié le 21 septembre 2009