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Actu-Environnement

Agriculture : les Français veulent une réglementation écologique et plus de transparence

Agroécologie  |    |  D. Laperche

Plus de 9 Français sur 10 (92,8 %) souhaitent que l'utilisation de pesticides dangereux soit signalée par un affichage sur les produits alimentaires concernés, selon un sondage France Nature Environnement / CSA, publié jeudi 20 février.

Encore confronté à des difficultés méthodologiques, l'affichage environnementale des produits alimentaires devrait bénéficier du lancement d'une expérimentation européenne en 2014.

Le contexte de l'ouverture du salon de l'Agriculture, samedi 22 février, s'avère propice à la sortie de sondages. Un sondage Ifop, pour Agir pour l'Environnement et Générations Futures s'est lui intéressé à la perception des français de la réglementation agricole pour ce qui concerne des sujets liés à l'environnement. A la question : "Diriez-vous qu'en matière de réglementation écologique régissant notamment l'utilisation de pesticides ou la gestion des élevages industriels, l'Etat en fait trop, suffisamment ou pas assez pour garantir une agriculture et une alimentation de qualité ?", 5% des sondés répondent trop, 20% suffisamment et 68% pas assez.

"Au lieu d'assouplir les règles environnementales et sanitaires et ainsi faciliter l'agrandissement de certaines porcheries industrielles ou le recours à des dérogations pour prolonger l'usage de certains pesticides, l'Etat se doit au contraire de les renforcer en accompagnant et soutenant une agriculture respectueuse des paysans, des écosystèmes, de la santé, de la qualité des produits et du bien-être animal", argumentent les deux associations.

Réactions8 réactions à cet article

Etant donné la question posée dans le sondage la réponse était parfaitement prévisible: il suffit de demander a un échantillon moyen n'ayant aucune connaissance précise sur les phytosanitaires pour obtenir une majorité de réponses "par précaution". Dans les médias le thème des phytosanitaires est toujours abordé négativement. Le leitmotiv étant "les pesticides (=phytosanitaire en français) sont partout , ils sont dangereux". Il est vrai que les progrés des techniques d'analyses permettent de trouver des traces aujourd'hui qu'on n'aurait pas décelées avant. Donc objectivement on en trouve plus souvent. Pendant trop longtemps la biodégradabilité n'a pas été une priorité. Mais il y quelques années on a retiré et interdit un nombre trés considérable de produits, justement pour cette raison. Maintenant je ne dis pas que ce soit normal de trouver des traces...
Concernant le élevages industriels il est vrai que le bien être animal pour les éleveurs se limite a garder leur bêtes en vie ET a les faire grandir quelles que soient les conditions. L'industrie laitière exige à la base la naissance d'1 veau par vache. Ce veau ne sera pas nourri par sa mère puisque son lait lui sera pris. Le veau sera nourri avec un ersatz de lait et abattu dés qu'il aura atteint un certain poids.
Les races de poules industrielles ont perdu l'instinct de couver depuis le temps qu'on leur retire les oeufs.....

ami9327 | 22 février 2014 à 10h57 Signaler un contenu inapproprié

Toujours de la contradiction dans vos propos 9327, on a l'impression qu'il y a une réticence à accepter la réalité des faits

lio | 24 février 2014 à 12h18 Signaler un contenu inapproprié

FNE, Agir pour l'environnement, GF, sont des fonds de commerce dont l'objectif premier est de faire prospérer leur petite (ou plus grande) entreprise. Les sondages qu'ils commandent s'inscrivent dans cet objectif.

M. Ami9327, vous avez raison : les réponses sont obligatoirement dans les questions. Voici la première question du sondage « exclusif » FNE :

« Certains pesticides utilisés en agriculture sont suspectés de comporter des risques pour la santé de l'homme, notamment d'induire des cancers. Vous personnellement, souhaitez-vous que l'utilisation de ces pesticides soit signalée par un affichage sur l'emballage des produits alimentaires concernés ? »

Ces réponses sont aussi prévisibles à partir de l'énorme matraquage que subit la population. Il suffit de recenser les productions récentes, coïncidant avec l'ouverture du Salon de l'Agriculture pour bobos, pour s'apercevoir que les marchands de peur ont encore fait très fort.

L'hystérie anti-pesticides est maintenant telle que des cultures se trouvent maintenant privées de solutions de protection phytosanitaire. Les procédures et les conditions d'homologation sont maintenant telles que les fabricants ne se dérangent plus pour des productions qui représentent pour eux des marchés trop petits.

(Suite)

Wackes Seppi | 24 février 2014 à 18h57 Signaler un contenu inapproprié

Résultat : les agriculteurs français perdent des opportunités de production (et de diversification) ; la production se fait dans des pays plus raisonnables (cas favorable) ou moins regardants ; les produits voyagent sur de longues distances ; les consommateurs ne sont pas mieux protégés et, en fait, c'est l'inverse.

Mais le fond de commerce de MM. Caplat, Veillerette, etc. prospère. N'est-ce pas le plus important ?

.

M. Ami 9327, le matraquage se fait aussi sur les « élevages industriels ». Tout n'est certes pas rose dans les milieux de l'élevage, mais ce sont toujours les mêmes images « gore » qui nous sont servies. Le bien-être animal fait partie des conditions de la performance et de la rentabilité d'un élevage.

Maintenant, on peut toujours durcir la réglementation française, conformément à une bonne tradition. La production et la transformation se feront ailleurs, par exemple en Allemagne. La France aura les plus belles conditions d'élevage pour des animaux... qu'elle n'aura plus. J'exagère sans nul doute, mais comment faire comprendre qu'il faut raison garder ?

Wackes Seppi | 24 février 2014 à 18h58 Signaler un contenu inapproprié

@lio Il n'y a pas de contradiction, simplement je m'efforce d'être objectif et de présenter les faits, aussi bien pour que contre. L'important étant de fournir des informations qui permettent de forger son opinion.
Je n'ai pas écrit que les phytosanitaires ne seraient pas dangereux. J'ai explique dans d'autres messages comment un utilisateur pouvait choisir les produits qui présentent le moins de risque (à contrario comment savoir ceux qui en présentent le plus de par leur mode d'action).

ami9327 | 24 février 2014 à 22h11 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai qu'il faut raison garder... en supprimant les pesticides.
Votre fond de commerce est nettement plus prospère que celui de Mr veillerette, Seppi

lio | 25 février 2014 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

Mme Lio,

« C'est vrai qu'il faut raison garder... en supprimant les pesticides » ?

Admettons, juste pour les besoins de l'argument.

On supprime les pesticides chez les agriculteurs biologiques ? Tiens chez ce M. Giboulot qui vient de se payer un superbe tapage médiatique ?

...les insecticides qui permettent à nos compatriotes ultramarins d'échapper à quelques maladies fort « désagréables », quelquefois mortelles, style chikungunya ou dengue ?

...les insecticides qui protègent certains métropolitains de ces maladies ?

...les insecticides domestiques qui vous permettent de vivre sans vous faire piquer par les moustiques ?

...les antimites qui protègent vos beaux pulls ?

...les insecticides et fongicides qui protègent la charpente de vos maisons ?

...les insecticides que vous mettez sur la nuque de votre toutou ou de votre minou ?

...l'antipoux que vous mettez sur la tête de votre chouchou ?

Est-il si difficile de comprendre que les -cides ont une utilité ? Une utilité certaine ?

Wackes Seppi | 25 février 2014 à 18h18 Signaler un contenu inapproprié

Environnementicides c'est sur, homicides(involontaire?) c'est quasiment sur, mais pas cancericides, c'est également sur.
Votre arsenal chimique ressemble plus a une vaste tentative d'écocide qu'a autre chose, d'autre solutions existent, encore faudrait il leur laisser les moyens de se développer.
lio "pollueuricide"

lio | 26 février 2014 à 10h28 Signaler un contenu inapproprié

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