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Actu-Environnement

Sortie du glyphosate : les usages qui posent problème se précisent

À un peu moins d'un an de l'échéance de sortie du glyphosate pour la majorité des usages, la mission d'information parlementaire sur la stratégie de sortie du glyphosate a fait le point avec l'agence de sécurité sanitaire (Anses) et l'Institut de recherche agronomique (Inrae), sur l'avancée de leurs travaux respectifs, lors d'une audition le 13 février.

Vers une réduction des doses pour certains usages ?

L'Inrae a planché sur l'évaluation de l'impact économique pour trois filières directement touchées par la sortie du glyphosate : la viticulture, l'arboriculture et les grandes cultures. Ces évaluations permettent d'éclairer la décision publique sur les surcoûts liés à l'arrêt du glyphosate et sur les pratiques culturales pour lesquelles les alternatives sont complexes (gestion du rang en viticulture, irrigation en arboriculture…). « Il y a des situations qui sont plus faciles que d'autres. Les solutions finales sont peut-être là », estime Philippe Mauguin, P-DG de l'Inrae. Pour certaines pratiques, l'une des marges de manœuvre pourrait être la réduction des doses, ajoute-t-il. Notamment pour l'agriculture de conservation.

Le Commissariat général au développement durable (CGDD) devrait prochainement publier ses travaux sur les usages non-agricoles du glyphosate.

Concernant les autorisations de mise sur le marché (AMM), la France est passée de 350 en 2017 à 69 en 2019, indique le directeur général de l'Anses, Roger Genet. En deux ans, 132 produits contenant le co-formulant POE-Tallowamine ont été retirés du marché, 132 produits n'ont pas fait l'objet de demande de renouvellement, l'usage du glyphosate a été interdit dans les lieux publics. Les produits retirés représentaient trois quarts des tonnages vendus en France, selon Roger Genet. Mais tous les usages restent couverts aujourd'hui. L'Anses examine actuellement 33 demandes de renouvellement (dont 25 pour des usages autorisés en France) et six nouvelles demandes d'autorisation.

Par ailleurs, les travaux européens relatifs à la ré-homologation du glyphosate en 2022 ont démarré. L'Anses fait partie des quatre agences travaillant à l'évaluation. Elles devront rendre leur copie en 2021. Face aux incertitudes liées à la cancérogénicité de l'herbicide, l'Anses a sélectionné, par appel d'offres, deux consortiums publics chargés de plancher sur la question, pour des résultats disponibles début 2021.

Réactions1 réaction à cet article

en arboriculture (voir en viticulture haute tige), on pourrait imaginer de mettre des moutons pour tondre...

lameraboire | 17 février 2020 à 23h14 Signaler un contenu inapproprié

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