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Actu-Environnement

Stocamine : la collectivité d'Alsace lance un référé-suspension

Risques  |    |  L. Radisson

La collectivité européenne d'Alsace n'est pas d'accord avec la décision de la ministre de la Transition écologique de confiner les déchets dangereux stockés dans l'ancienne mine de potasse de Wittelsheim (Haut-Rhin). Elle annonce avoir déposé le 10 septembre une requête en référé-suspension devant la cour administrative d'appel de Nancy afin d'« empêcher les opérations de confinement imminentes prévues sur le site de Stocamine ».

En janvier dernier, Barbara Pompili avait opté pour le confinement du site dans lequel ont été stockés des déchets entre 1999 et 2002, date à laquelle un incendie était survenu dans des galeries de stockage. La ministre a jugé trop risqué pour les travailleurs de poursuivre le retrait des déchets effectué entre 2014 et 2017. Le bénéfice environnemental pour la nappe phréatique d'Alsace, menacée de pollution, n'aurait pas non plus été démontré selon le ministère de la Transition écologique. Ce dernier avait annoncé une enveloppe de 50 millions d'euros pour que l'Agence de la transition écologique (Ademe) mette en œuvre un plan de protection de la nappe durant les cinq prochaines années.

« Les travaux que veut mener l'État à compter de la mi-octobre 2021 entraîneront un confinement définitif – autrement dit, irréversible – des 42 000 tonnes de déchets enfouis en fond de mine. Un retour en arrière serait alors impossible », explique la collectivité d'Alsace, qui souhaite étudier le déstockage intégral du site. Une option soutenue par la mission d'information parlementaire de 2018 et jugée possible par une étude commandée par l'État mais pour un coût qui s'élève à 456 millions d'euros. La collectivité territoriale met en avant les inconnues sur la vitesse de remontée de l'eau dans les galeries et l'instabilité des cavités souterraines qui font courir « un risque avéré de pollution de la nappe (…) qui, aujourd'hui, alimente 2 millions d'habitants ». La collectivité déplore également que l'enquête publique n'ait jamais été notifiée aux autorités allemandes alors que tout l'espace rhénan serait menacé.

Réactions1 réaction à cet article

Je propose que les élus de cette collectivité/machin locale donne de leur personne (et se rachètent de leur plus de 15 ans d'inaction - entre 2002 et 2018 - à ce sujet) en allant PAR EUX MEME à 565 m de fond déconfiner ces résidus...... même les mineurs membres de la commission dédiée ont admis qu'ils n'enverraient pas leurs collègues descendre en bas, c'est bien trop risqué.... c'est en 2002, qu'il fallait réagir, pas en 2021, alors que dans certaines alvéoles, certaines parois se rapprochent de 1m par an.... jusque là, on a envoyé des polonais puis des allemands pour préparer le travail.... de qui se moque-t-on?

nimb | 17 septembre 2021 à 09h29 Signaler un contenu inapproprié

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