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Actu-Environnement

Subventions aux travaux d'isolation : une condition sine qua non pour la rénovation des copropriétés ?

Alors que les copropriétés de logements concentrent les difficultés pour la rénovation thermique des bâtiments, les subventions substantielles semblent être le seul moyen de mettre tout le monde d'accord et entamer les travaux d'isolation.

Reportage vidéo  |  Bâtiment  |    |  B. Clarke

Le bâtiment représente 43 % de l'énergie finale consommée en France et compte pour environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre de l'hexagone. En cause, des centaines de milliers de bâtiments d'habitation, de commerce ou d'usines qui font figurent de passoires thermiques.

Émissions de GES et précarité énergétique : même combat

Si la lutte contre les émissions de GES a débuté en France, avec plus ou moins de succès toutefois, la question de la consommation énergétique des logements fait plus particulièrement figure d'urgence. Les dépenses en électricité et autres combustibles pour le chauffage, entraînent une réelle précarité énergétique. Les politiques publiques se sont donc multipliées pour trouver les financements et rénover au plus vite les logements, notamment les logements sociaux.

Concernant les logements privatifs, la tâche apparaît encore plus ardue, notamment dans le cadre de la rénovation énergétique de copropriétés réunissant bailleurs et/ou propriétaires particuliers. Il convient que tous les copropriétaires s'accordent pour investir dans la rénovation de leur bâtiment. Comme les retours sur investissements ne peuvent être attendus avant plusieurs années et que l'éco-PTZ semble s'être essoufflé, les subventions publiques apparaissent de plus en plus comme l'ultime solution pour mettre d'accord tous les copropriétaires et entamer les travaux. Exemple avec la Communauté d'agglomération de Grenoble-Alpes Métropole et sa campagne d'isolation MUR/MUR qui peut financer jusqu'à 80 % du budget nécessaire à la rénovation d'un logement.

Réactions2 réactions à cet article

Enfin un article qui dit clairement les choses: l'investissement est tel que peut de gens ont les moyens de le faire et le retour sur investissement est négatif (j'ai vu des retours sur investissement entre 90 et 120 ans).
Celui qui peut le faire, c'est par philantropie et éventuellement avoir un confort supérieur, mais c'est préférable de faire du neuf.
Maintenant, 80% de financement, pour quelques uns, tant mieux pour eux, mais il n'est pas posssible de le généraliser car qu'on le veuille ou non, c'est l'impôt qui paye.

zaravis | 18 juillet 2013 à 11h36 Signaler un contenu inapproprié

@zaravis
L'article ne dit pas que le temps de retour sur investissement est négatif (!?!) et il ne faut pas généraliser un exemple que vous avez pu voir avec un TRI de 90 ou 120 ans, car ce TRI n'est absolument pas représentatif des TRI des différents travaux proposés aux copropriétés. De plus, l'évolution du prix de l'énergie a-t-elle été prise en compte dans ce calcul ? J'en doute.
Faire des travaux de rénovation énergétique serait un acte uniquement philanthropique et "éventuellement" pour avoir un confort supérieur ? Bravo, on peut pousser la réflexion en expliquant également qu'il s'agit d'un acte égoïste envers nos amis les oiseaux, qui ne bénéficieront plus de la chaleur de nos toitures mal isolées en hiver!
Faut-il raser les copropriétés consommant plus de 250kWh/m².an ? Mais oui, en supprimant toutes les copro énergivores, on supprime le problème !

Super lapin | 01 août 2013 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié

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