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Actu-Environnement

Aviation : Bruxelles propose de suspendre l'échange de quotas de CO2 jusqu'à l'automne 2013

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

La Commission européenne a proposé lundi 12 novembre de suspendre l'application du système européen d'échanges de quotas d'émissions de CO2 (ETS) pour les compagnies aériennes jusqu'à la prochaine assemblée générale de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) à l'automne 2013 pour essayer de parvenir à un accord international. La Chine, les Etats-Unis, l'Inde et la Russie sont farouchement opposés à cette obligation entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Des négociations au sein de l'OACI, réunie la semaine dernière à Montréal, portent notamment sur la possibilité d'établir un mécanisme fondé sur le marché afin de réguler les émissions de CO2, qualifiée de ''progrès" par la commissaire européenne chargée du Climat Connie Hedegaard.

Pas de nouvelle proposition d'ETS

"J'ai proposé d'arrêter les pendules, car nous avons des signes qu'un accord peut être conclu au niveau international", a annoncé Mme Hedegaard. "Mais que les choses soient claires, si aucun accord n'est trouvé à cette date, nous repartons au point où nous étions. Il n'y aura pas de nouvelle proposition", a-t-elle averti devant l'AFP.

Les obligations de ces compagnies aériennes sont donc suspendues pour l'année 2012 et "reportées d'un an". En revanche, les vols intra-européens resteront soumis à l'ETS, a confirmé Connie Hedegaard dans un communiqué.

Mme Hedegaard a informé les 27 Etats membres de cette proposition et attend que les gouvernements européens l'avalisent.

Réactions7 réactions à cet article

Nonobstant ses déclarations, on peut penser que Mme Hedegaard a mangé son chapeau ! Tant mieux ! On peut espérer que cette mesure absurde ne verra jamais le jour.

Pendant ce temps l'Europe continue de subir la crise et le refus des technologies compétitives ou leur limitation (gaz de schiste, OGM, nanotechnologies, nucléaire, nitrates, pesticides, prétendu bien-être animal...) l'enfoncent dans le sous-développement accéléré, le chômage et la misère.

Laurent Berthod | 13 novembre 2012 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

C'est assez de triste de résumer le progres au : nucléaire, nitrate, pesticides, émission de CO2...
Je signale à M. Berthod que la crise n'a pas de rapport avec les quelques mesures environnementales qui existent en Europe...C'est un raccourci facile et qui plus est faux. Il s'agit d'une crise fiancière et l'environnement n'a rien à voir la dedans...

OGM, gaz de schiste quelles seront les personnes qui verront les bénéfices de ces techniques ? Les français ou les firmes multinationales ???

sym78 | 13 novembre 2012 à 17h55 Signaler un contenu inapproprié

Il n'en reste pas moins que le consommateur d'une ressource fossile devrait contribuer soit à son renouvellement d'ici 100 millions d'années soit à la creation de la ressource de substitution, s(il veut toujours voler en avion.

Je n'ai pas envie de me livrer pieds et poings liés aux trusts, dont on ne sait pas réellement s'ils font ce qu'ils disent faire..

aller chercher la dernière goutte d'hydrocarbures (ie gaz de schiste) fait que pendant 50 ans, on ne fera plus aucun effort pour creer des carburants de susbstitution.

Au moins avec Allegre, c'était plus 'allègre' puisqu'on se serait tous retrouvés (9 milliards d'humains) dans une fusée pour aller coloniser MARS. J'aurais laissé C.A sur terre, mais aujour'hui est la journée de la gentilesse, mais quel casse-pied à supporter.

audaces. journée de la gentillesse | 13 novembre 2012 à 19h31 Signaler un contenu inapproprié

@Laurent Berthod
Je n'ai aucune compétence pour juger du bien-fondé de la bourse carbone appliquée à l'aviation, mais à vous lire la fracture économie / environnement n'est pas près de se refermer, vous faites une liste de technologies dont les dangers environnementaux ou pour la santé humaine sont avérés et vous concluez que leur non-développement est la cause du chômage, etc.
A choisir, il vaut mieux une Terre sans danger pour des hommes sous-développés ou un désert pour des hommes obligés de vivre dans des bulles protégées bien évidemment réservées aux riches ?
Bienvenue dans un monde nouveau!

tom-ipp | 13 novembre 2012 à 21h20 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a que les victimes consentantes des idéologues de l'écologisme pour croire à la nocivité des technologies dont je parle. On sait les mettre en œuvre de façon maîtrisée et sans inconvénients ni pour l’environnement ni pour la santé. Sans compter que certaines sont absolument inoffensives, comme les OGM ou les nitrates.

La faiblesses de la croissance, en France, remonte à la fin des années 90. Elle n'est pas issue de la crise de la crise financière ni de la crise de la dette souveraine. Ce serait plutôt ces deux crises qui trouveraient leur origine dans la façon dont les États ont tenté de résoudre le manque de croissance, par l'endettement, privé ou d’État, selon les cas. Aujourd'hui, la croissance repart aux États-Unis grâce à la diminution du coût de l'énergie liée à l'exploitation des gaz de schiste.

Laurent Berthod | 14 novembre 2012 à 09h47 Signaler un contenu inapproprié

Pas question de polémiquer avec Berthod, il faut quand-même reconnaitre que les dégagements de CO2 n ocifs pour le Climat proviennent des avions , mais cela se passe en hauteur , alors pas d'analyses des rejets,mais de simples calculs de consommation de kérosène ,ce qui fausse tout ,car théorique!

arthur | 14 novembre 2012 à 13h21 Signaler un contenu inapproprié

Zoulou a des lectures orientées par ses préjugés.

S'il s'en donne un peu la peine il trouvera beaucoup d'articles qui vont contre ses préjugés.

Laurent Berthod | 14 novembre 2012 à 23h08 Signaler un contenu inapproprié

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