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Offre General Electric : rudes synergies en vue pour Alstom

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Si Patrick Kron, le PDG d'Alstom, est convaincu que les performances et les résultats décevants de son groupe l'obligent à céder son activité énergie à un tiers, Jeffrey Immelt, son homologue de General Electric (GE), est, lui, convaincu que ces performances et résultats pourront répondre à ses attentes. Dans la présentation du rachat d'Alstom qu'il a faite à ses investisseurs le 30 avril, le patron américain évoque notamment les gains financiers que produiront les synergies entre les deux groupes. Son directeur financier, Jeffrey Bornstein, en évalue le montant à 300 millions $ par an. La somme grimperait à 1,2 milliard $ en cinq ans, dont 80% pourraient être réalisés en trois ans.

La ventilation est d'ores et déjà bien claire dans l'esprit des dirigeants de GE : sur ce total, 21% viendront de la consolidation des fonctions support, 21% de la mise en commun des achats, 25% de l'optimisation de la R&D des deux entités fusionnées et 33% de la rationalisation de l'outil industriel. De quoi s'interroger sur les assurances en matière de préservation des emplois données par Jeffrey Immelt pour convaincre les pouvoirs publics français de la pertinence de son offre.

Le plan d'attaque de la multinationale est lui aussi établi. Au-delà des 900 millions $ que le groupe compte dépenser en cinq ans pour cette politique de rationalisation, l'équipe mandatée pour l'appliquer sera "hautement expérimentée", promet Jeffrey Immelt. Quant aux contraintes réglementaires françaises qui pourraient ralentir l'exécution de ces mesures ou en diminuer les gains, elles sont balayées par le PDG de GE.

D'abord parce que le groupe se prévaut d'expériences réussies dans l'Hexagone. Ensuite parce que la reprise des activités énergie d'Alstom recouvre de nombreux sites industriels situés hors de France, où le groupe pourra donc déployer "des tonnes de choses" pour mettre en œuvre ces synergies.

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