"Pour la première fois, la diminution a été suffisante pour qu'on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d'ozone en Arctique", estime un collectif de chercheurs dans une étude publiée le 2 octobre dans la revue scientifique Nature.
Habituellement, le trou de la couche d'ozone est beaucoup plus important en Antarctique qu'en Arctique. Mais l'hiver particulièrement froid et prolongé a accentué le phénomène au pôle Nord, confirment les chercheurs. En effet, l'ozone stratosphérique est détruit lorsque les températures descendent en dessous de -80 °C.
Ainsi, des observations par satellite ont permis de constater un trou sur une surface d'environ deux millions de km2, soit une taille équivalente à cinq fois la surface de l'Allemagne au-dessus de l'Arctique.