Alors que l'Assemblée nationale examine actuellement la proposition de loi sur la tarification progressive de l'énergie, les cabinets d'études Coda Strategies et Altex Conseil estiment, après une simulation, que le dispositif envisagé aura "un impact financier très limité sur le budget des ménages et comporte donc un faible potentiel incitatif et redistributif".
Selon les calculs de ces cabinets, la plus forte hausse des dépenses touchera les foyers utilisant un chauffe-eau électrique alors que leur système de chauffage fonctionne avec une autre source d'énergie. "L'ensemble de ces ménages subventionneraient en 2015 le système à hauteur de 75 millions d'euro. Cela représente environ 19 euro en moyenne par foyer pour ce type de profil, soit un transfert qui reste faible".
Les ménages se chauffant à l'électricité paieront quant à eux 3 euro par an en moyenne, soit une enveloppe totale de 20 millions d'euro. "Le faible niveau des consommations électriques, rapporté à la surface chauffée, limite la portée d'une facturation progressive pour ce type d'utilisateurs qui semble déjà adopter des stratégies d'optimisation énergétique", analysent Coda Strategies et Altex.
