La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré dimanche son engagement en faveur de la taxation des producteurs d'énergie nucléaire, malgré la forte opposition de l'industrie allemande sur le sujet. Samedi, une quarantaine de grands patrons de banques ou de groupes industriels ont présenté une lettre ouverte dénonçant ce projet, qualifié ''d'anti-industriel''.

Cette taxe, qui serait basée sur la consommation de combustible, devrait rapporter à l'Etat 2,3 milliards d'euros par an. Elle est présentée comme une compensation à la prolongation de la durée de vie des 17 centrales allemandes.

''Tant qu'il n'y a aucune autre proposition sur la table, cette taxe reste en place'', a-t-elle déclaré lors d'un entretien télévisé, ouvrant la voie à une concertation.

Le gouvernement doit débattre de la question le 1er septembre en conseil des ministres, dans le cadre de l'examen du projet de loi d'austérité budgétaire. Cependant, la recette de cette taxe a déjà été inscrite dans les prévisions budgétaires de l'Allemagne pour les prochaines années.