Il a notamment évoqué les milliers de personnes qui ont oeuvré au confinement du réacteur endommagé ; les plus de 330.000 personnes qui ont du quitter leurs villes et leurs villages ; les 5.000 enfants touchés par le cancer de la thyroïde ; et les millions de personnes que la catastrophe a durablement traumatisées en leur faisant craindre pour leur santé et leurs moyens de subsistance ». Le monde ne devrait jamais oublier cette perte et cette douleur , a poursuivi Ban Ki-moon, soulignant que, tout en respectant le passé, il fallait faire le point sur le présent et préparer l'avenir.
Les scientifiques ont montré qu'au bout de deux décennies, la population des régions touchées par la catastrophe de Tchernobyl pouvait raisonnablement espérer un retour à la normale. Pour y parvenir, ces régions ont surtout besoin désormais d'un développement économique et social durable, de création d'emplois, de nouveaux investissements, et de renouer avec l'autonomie collective, rappelle le message. De grands progrès ont été accomplis, mais l'aide internationale demeure essentielle, a insisté le Secrétaire général.
Article publié le 26 avril 2007