"Plus on est averti, moins l'on consomme". C'est le postulat que des chercheurs du Groupe de recherche en droit, économie et gestion (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis) et de l'université de Liège ont cherché à démontrer dans un programme mettant à contribution des ménages de la commune de Biot (Alpes Maritimes), appelé Ticelec (1) (Technologie de l'information pour une consommation électrique responsable).

La publication récente d'une seconde expérience montre, qu'avec une information sophistiquée, transmise par des technologies de l'information et la communication (TIC), les volontaires sont plus vigilants au décalage de leurs consommations électriques sur les heures creuses. "Ces derniers, plus motivés, ont en effet maintenu leur effort et changé leurs habitudes sur une période de plus d'un an", ont souligné les chercheurs. Sécuriser le réseau d'électricité, face aux pics de consommation et baisser sa consommation d'électricité restent deux défis majeurs, qui, par l'intermédiaire d'équipements tels que les TIC, pourraient être relevés.

La première expérience des chercheurs avait déjà mis en avant des résultats frappants. "Sur la période d'observation, la consommation électrique des groupes équipés de technologies de l'information et de la communication (TIC) s'est révélée 23% moins élevée par rapport au niveau initial de consommation électrique", rapportaient les experts. Ce qui conforte l'intérêt de bien informer les ménages, pierre angulaire dans une approche d'une consommation d'électricité plus sobre.