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Actu-Environnement

Terres rares : la Chine s'oppose à la création d'un groupe d'experts de l'OMC

Biodiversité  |    |  P. Collet

"La Chine a refusé, le 10 juillet, la demande des Etats-Unis, de l'Union européenne et du Japon de créer un groupe d'expert de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour enquêter des mesures de restriction chinoises sur l'exportation des matières premières dont les terres rares", rapporte l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Huit jours auparavant, les pays industrialisés avaient demandé la création d'un tel groupe suite à l'échec des premières négociations entreprises devant l'OMC début mars.

"Lors d'une réunion organisée à Genève, de l'organisme de la résolution des disputes de l'OMC, le représentant chinois a déclaré que la Chine a déjà discuté sincèrement avec des parties concernées sur l'exportation des terres rares et a réagi activement aux problèmes concernés", explique l'agence.

Vers des réserves stratégiques chinoises ?

Par ailleurs, le 5 juillet l'AFP rapportait que la Chine aurait commencé à constituer des réserves stratégiques de terres rares en utilisant des fonds publics. L'agence de presse, reprenant un quotidien économique chinois, précise que la date du lancement de cette initiative n'est pas connue.

La constitution de stocks stratégiques viendrait probablement réduire le volume de terres rares disponible à l'exportation, alors que l'Empire du milieu fournit 95% de la demande mondiale et détient environ un tiers des réserves mondiales de ces métaux indispensables à certaines technologies.

Réactions1 réaction à cet article

Tout ça pour continuer la même politique de marketing exacerbé poussant au consumérisme immature de téléphones et d'ordinateurs en Europe, Amérique du nord et Japon : c'est scandaleux ! Puisque la Chine "détient environ un tiers des réserves mondiales", elle n'est pas en situation de monopole absolu et la mise en exploitation d'autre gisement pourrait être la bonne occasion de penser ces exploitations non pas comme le désastre écologique qui a lieu en Chine mais avec des normes d'environnement et de sécurité (des travailleurs et populations) strictes (déjà entre le format mine et le format carrière à ciel ouvert, l'impact environnemental change beaucoup) ; mais pour cela il faut investir plus et c'est là qu'on voit l’avarice des grosses firmes qui poussent leur états à engager cette démarche à l'OMC.

Lionel | 13 juillet 2012 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

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