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Actu-Environnement

Les tests de captage du CO2 ont débuté au Havre

Gouvernance  |    |  D. Laperche

Une première tonne de dioxyde de carbone a été captée le 11 juillet 2013 par le démonstrateur de recherche installé sur l'unité 4 de la centrale thermique EDF du Havre. La technologie choisie est en post-combustion : le dioxyde de carbone est extrait des fumées résultant de la combustion du charbon grâce à des amines (développées par the Dow Chemical Company). Ce projet est conduit par les équipes de recherche et développement d'EDF et d'Alstom. D'un montant de 22 M€, il est financé à 25% par le fonds démonstrateur de recherche de l'Ademe.
L'objectif de l'expérimentation est notamment de vérifier la viabilité économique et environnementale du procédé ainsi que ses performances.
Dispositif habituellement énergivore, ce démonstrateur a été étudié pour tenter de minimiser la consommation d'énergie.
Les scientifiques analyseront également sa flexibilité en exploitation, en fonction des différents types de fumées.
Au final, ce prototype de recherche devrait capter environ 1 tonne de CO2 par heure.

Réactions3 réactions à cet article

La production mondiale annuelle de gaz carbonique se chiffre a plusieurs milliards de tonnes. Le captage du gaz carbonique demande de l'énergie (et énergie=CO2). Quant au stockage sous terrain rien ne garanti sa pérennité. Le captage aux amines est un équilibre: a froid le CO2 est capté et a chaud la solution relargue le gaz. Ensuite il faut le comprimer a haute pression pour l'envoyer dans les profondeurs terrestre. Même si techniquement c'est possible cela reste un non sens et on n'arrivera pas a atteindre une échelle significative (en GIGATONNES!!!) La solution est de développer enfin les energies renouvelables NON INTERMITENTES oubliées: énergie thermique des mers, géothermie,énergie osmotique au niveau des estuaires, energie solaire concentrée avec stockage de chaleur sous forme de sels fondus).

ami9327 | 16 juillet 2013 à 23h19 Signaler un contenu inapproprié

A Ami9327: Merci de votre commentaire; bien qu'etant employe dans le nucleaire a l'etranger (d'ou manque d'accents a mon clavier) il faut investiguer et essayer les diverses solutions a notre portee. Decider en connaissance de cause si le CCS (carbon Capture and Storage) est viable... ce dont je doute.

La solution sera surement dans un melange de solutions les plus adaptees a chaques cas. Pour le four solaire, dommage la aussi que l'experience de Font Romeu en 1990 ? n'ait pas ete assez concluante dans la duree. Et je lisais recemment que sous les climats tropicaux, meme l'Hydraulique genere pas mal de gaz a effet de serre de part la decomposition des vegetaux dans les lacs... apprentis sorciers nous sommes peut etre, mais nous trouverons une solution au prix d'une recherche.

Frankie | 17 juillet 2013 à 10h50 Signaler un contenu inapproprié

Lors de la mise en eau des barrages et si le couvert végétal à été conservé on note une décoposition et une libération de gaz (CO2 et CH4).
Cela ne dure pas des années. Et si on veut limiter cela il faut défricher et retirer le bois.
L'énergie thermique des mers exploitée sur les littoraux des déserts côtiers avec réchauffement de l'eau de mer dans des vastes salines couvertes ET soutirage d'eau FROIDE des profondeurs marines permet d'allier production d'électricité ET EAU DOUCE en grandes quantité. Dans ce cas particulier la production est intermittente et diurne.

ami9327 | 17 juillet 2013 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié

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