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Actu-Environnement

Thon rouge : Jean Louis Borloo ne doute pas de la position française

Biodiversité  |    |  C. Seghier
''Le président s'est exprimé sur le thon rouge. Je n'ai pas de doute sur la position française'', a déclaré le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies Vertes et des négociations sur le climat, Jean-Louis Borloo lors de la présentation des voeux du ministère à la presse, aux parlementaires et aux ONG.

Alors que l'Union européenne attend une décision française sur l'éventuelle interdiction du commerce international du thon rouge, afin de s'exprimer d'une seule voix lors de la prochaine conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d'extinction (CITES), l'annonce tarde à venir. Cette décision devrait revenir au Président de la République, qui s'était prononcée pour l'interdiction le 17 juillet 2009 lors de la clôture du Grenelle de la Mer. Elle pourrait être faite par Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement à Mayotte la semaine prochaine.

Dans une lettre adressée lundi au Chef de l'Etat, le comité national des pêches a fait valoir qu'''une inscription à l'annexe I interdirait le commerce de cette espèce'' et que celle à l'annexe II ''pourrait imposer un quota d'exportation, potentiellement plus contraignant que le quota de capture: dans les deux cas, les pêcheurs de thon rouge devraient abandonner ce métier''. Les pêcheurs trouvent ''illogique et prématuré d'envisager une inscription à la CITES sans attendre les résultats d'une grande campagne d'évaluation complète du stock de thon rouge''.

De son coté le WWF-France estime que l'engagement présidentiel ne saurait être tenu par ''une simple inscription'' en annexe II car elle n'interdirait pas le commerce. ''Nous attendons du gouvernement et du Président de la République une décision politique courageuse, un soutien de la France à la seule proposition sur la table, celle de Monaco : l'inscription du thon rouge à l'annexe I de la CITES'', martèle l'association.

Quant au ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, il a déclaré mercredi sur France 2 qu'il n'était pas favorable à une interdiction de la pêche mais seulement à une interdiction de sa commercialisation hors de l'Union européenne.

Réactions1 réaction à cet article

Hypocrisie

Quand on sait que les thons rouges sont vendus de bord à bord a des chalutiers extra-européens,sans qu'ils atteignent le sol.
Comment contrôler ces exportations?

Zlabia | 13 janvier 2010 à 13h37 Signaler un contenu inapproprié

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