"Sur la période d'observation, la consommation électrique des groupes équipés de technologies de l'information et de la communication (TIC) s'est révélée 23% moins élevée par rapport au niveau initial de consommation électrique" : c'est l'un des résultats de l'expérimentation Technologies de l'information pour une consommation électrique responsable (Ticelec) du groupe de recherche en droit, économie et gestion (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis).
Menée à l'échelle de la commune de Biot (Alpes Maritimes) auprès d'une centaine de ménages, l'étude s'interrogeait sur le rôle que peuvent jouer les données recueillies par les capteurs intelligents sur la maîtrise de leur consommation électrique. Ces informations allaient de la consommation au jour le jour, à une consommation selon la nature de l'équipement des ménages. "Même au sein des groupes équipés, il apparaît que le groupe ayant reçu une information plus fine a moins consommé que l'autre, pointe dans un communiqué le CNRS. L'apport d'information est d'autant plus percutant que celle-ci est neutre, c'est-à-dire sans comparaison avec celle des autres".
"Divers retours d'expériences étrangères montrent que le compteur communicant peut être un instrument efficace s'il est intégré dans une politique globale d'économies d'énergie incluant différentes mesures incitatives pour le consommateur (mesures tarifaires, outils de communication", pointait quant à lui un avis de l'Ademe sur le compteur intelligent Linky. La loi sur la transition énergétique a acté le déploiement des compteurs intelligents d'électricité Linky d'ici 2021 et de gaz Gazpar d'ici 2022.
