L'expérience devait se terminer en janvier 2012. Mais Total vient de déposer une demande auprès de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) afin de pouvoir poursuivre, une année de plus, l'injection du dioxyde de carbone (CO2), capté à Lacq et stocké à la Chapelle de Rousse (Pyrénées Atlantiques).
Les expérimentations menées par
L'installation pilote est entrée en service le 10 janvier 2010, et avait pour objectif d'enfouir 120.000 tonnes de CO2 en deux ans. Mais d'après le porte-parole de Total à Pau, Guy Zahan, le retard accumulé en raison de divers problèmes techniques, et la marge nécessaire pour mener l'opération à son terme, poussent l'entreprise à réclamer un délai à l'administration. "Nous avons eu un problème de corrosion sur des éléments des chambres de compression du gaz. Les matériaux utilisés étaient inappropriés", a expliqué Guy Zahan, d'après la presse locale. Total assure qu'aujourd'hui, le captage et l'injection souterraine de CO2 sont réalisés au rythme de 200 tonnes par jour.
La réponse de la Dreal est prévue pour le mois de septembre. L'association de riverains Coteaux de Jurançon Environnement, opposée au projet, craint une éventuelle fuite sur les canalisations ou sur le puits et plaide pour une évaluation scientifique indépendante.
