Entamées après la fuite, les opérations de dépollution du site ont recueilli ce week-end 130 m3 supplémentaires de déchets sur différents chantiers de l'estuaire de la Loire, selon la préfecture de Loire-Atlantique dans un communiqué.
490 personnes étaient encore mobilisées le lundi 24 mars. Selon la préfecture, depuis le début des opérations de nettoyage, 217 tonnes de déchets sur les 400 déversées ont été ramassées et stockées à la raffinerie.
Le parquet de Saint-Nazaire a ouvert une information judiciaire pour déterminer les causes de la fuite. Selon l'AFP, le groupe pétrolier Total, qui s'est excusé et s'est engagé à financer la dépollution, a de son côté déclenché une enquête interne dont les résultats ''seront rendus publics''. Les premières conclusions devraient être connues à la fin du mois de mars.
Le groupe d'experts et d'associations de protection de l'environnement - dont l'ONCFS, Bretagne Vivante, la LPO 44, l'IFREMER, le CEDRE – qui procède à l'évaluation de l'impact environnemental de la pollution, doit se réunir le 26 mars à la préfecture de Loire-Atlantique.
Article publié le 25 mars 2008