Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Toulouse Métropole lance sa zone à faibles émissions

Transport  |    |  L. Radisson

« La Métropole de Toulouse rejoint le pool de tête des grandes villes françaises qui se saisissent de la question de la pollution liée au trafic routier », a salué la ministre de la Transition écologique, à l'occasion d'un déplacement en Occitanie, le 21 février. La collectivité lance, en effet, sa zone à faibles émissions, le 1er mars 2022.

Les interdictions de circulation dans la zone de 72 km2, couvrant la totalité de la ville de Toulouse à l'intérieur de la rocade, ainsi qu'une partie de Colomiers et de Tournefeuille, concernent :

  • à compter du 1er mars 2022 : les fourgonnettes, fourgons et poids lourds à vignette Crit'air 5 et non classés ;
  • à compter du 1er septembre 2022 : les mêmes véhicules utilitaires et les poids lourds certifiés Crit'air 4 ;
  • à compter du 1er janvier 2023 : tous les véhicules motorisés certifiés Crit'air 4, 5 et non classés ;
  • à compter du 1er janvier 2024 : tous les véhicules motorisés jusqu'au Crit'air 3.

La métropole a mis en place des aides pour l'acquisition de véhicules moins polluants, dont les maximas sont de 10 000 euros pour les professionnels et 5 000 euros pour les particuliers. Ces aides sont cumulables avec celles de l'État (prime à la conversion, bonus écologique, micro-crédit) et celle de la Région (jusqu'à 2 000 euros).

De nombreuses dérogations sont toutefois prévues. Elles concernent les véhicules des entreprises solidaires et des associations caritatives, les véhicules de secours, les personnes titulaires d'une carte mobilité inclusion, les producteurs de denrées alimentaires qui approvisionnent les marchés et commerces, certains véhicules de chantier, ainsi que les véhicules de collection. Le 10 février, les élus métropolitains ont voté un vœu appelant le législateur à assouplir le dispositif concernant les véhicules Crit'air 3 détenus depuis longtemps et dont l'usage est extrêmement limité. « Nous avons souhaité une ZFE efficace, progressive et qui tienne compte des difficultés rencontrées par certains secteurs. Elle est le fruit d'une concertation approfondie, menée depuis 2019, auprès des Toulousains », a expliqué Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la métropole.

Avec la création de cette ZFE, l'agglomération toulousaine rejoint Rouen, Paris, Strasbourg, Lyon, Grenoble et Nice, qui font partie des dix métropoles françaises pour lesquelles la création d'une telle zone est obligatoire depuis 2021. Reims et Saint-Étienne, qui figurent parmi les villes de plus de 150 000 habitants devant mettre en place une ZFE d'ici au 31 décembre 2024, ont également franchi le pas.

Réactions5 réactions à cet article

Toulouse ne se lance pas sur la pollution des rivières via les rejets urbains ... 80% des assainissements collectifs ne sont pas aux normes mais simplement conformes aux exigences des services de l'état qui ferment les yeux tout en accusant l'agriculture ...

laurent | 23 février 2022 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

Laurent, avez vous un exemple précis et imagé d'un rejet pas aux normes mais conforme aux exigences des services de l'etat? J'avoue que lu ainsi, j'ai du mal à voir. Merci de votre réponse.

nimb | 24 février 2022 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié

@nimb : j'ai demandé les analyses des rejets des stations de la CAN de Niort : le responsable m'a prévenu que l'eau n'était pas propre mais conforme ... je tiens aussi cette info du suppléant de ma députée (Delphine Batho) qui était administrateur à l'agence de l'eau Loire Bretagne : "on dilue les polluants mais on ne dépollue pas ... " tout va changer à cause du risque de propagation des virus !

laurent | 24 février 2022 à 22h03 Signaler un contenu inapproprié

Ok, merci de votre réponse, Laurent. Mais si pour eux, une eau propre, c'est une eau 0%, hormis de l'eau osmosée, je ne vois pas comment on peut y arriver. Et ce même si c'est vrai que par exemple, une steu à boues activées (assez répandue) est prévue pour dégrader rapidement des composés à forte dominante biodégradable. Le moins facilement dégradable à l'oxygène risque alors de ressortir non traité de la station....remarquez que l'osmose inverse permet , dans cette éventualité, de tout traiter... mais survient alors la question du coût.
Pour en revenir au sujet initial, Toulouse arrive dans le giron des ZFE... tout en voyant son PLUi annulé pour n'avoir sû limiter la consommation de ses espaces.... est-ce qu'on peut comprendre l'instauration de cette ZFE comme un moyen de "reprendre" la main à ce sujet? (c'est juste dommage pour ceux qui se sont installés en périphérie grace au "laxisme" du PLUi et qui risquent d'en subir les conséquences maintenant)

nimb | 26 février 2022 à 06h57 Signaler un contenu inapproprié

@nimb il ne faut pas chercher à dépolluer l'eau dans l'eau mais dans les sols et les saules : https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2019-08-29/des-saules-pour-decontaminer-l-eau-issue-des-dechets

laurent | 26 février 2022 à 18h29 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager