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Actu-Environnement

La Tour Eiffel brille à l'hydrogène décarboné

Dans la nuit du 25 mai, la tour Eiffel a été illuminée grâce à de l'hydrogène vert. 70 projecteurs alimentés par un générateur électro-hydrogène ont fait la lumière sur ce vecteur énergétique en cours de développement en France.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  R. Pernot
Actu-Environnement le Mensuel N°415
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°415
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C'est une entreprise bretonne déjà connue pour avoir développé l'Energy Observer, un catamaran propulsé à l'hydrogène, qui est à l'origine de la conception du GEH2, un générateur capable de fournir une puissance de 110 kilowatts à partir d'hydrogène. C'est une pile à combustible développée par Toyota qui se charge de convertir l'hydrogène en électricité. L'hydrogène qui a été fourni par Air Liquide, et a été produit à partir d'électricité issue d'énergie renouvelable (ENR).

« Il faut voir l'hydrogène comme un vecteur énergétique, précise Jérémie Lagarrigue, directeur général d'EODev. L'hydrogène permet de transporter l'énergie issue des ENR sous forme gazeuse et ensuite on retransforme cet hydrogène en électricité. »

L'hydrogène pourrait être à l'avenir une technologie complémentaire aux batteries électriques pour faire du stockage d'énergie ou pour fournir de l'électricité dans des lieux isolés du réseau. Mais pour être à la fois non polluant et économiquement viable, le mode de production de l'hydrogène est au cœur des enjeux comme le souligne Philippe Rivoallan, vice-président d'Eneria. (voir le reportage)

« Le principal frein aujourd'hui c'est la capacité à produire massivement de l'hydrogène vert à partir d'éolien, de photovoltaïque ou de nucléaire. Le nucléaire permettrait de produire de l'hydrogène décarboné, cela pose d'autres problèmes mais c'est possible. »

Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement a attribué une enveloppe de 7 milliards d'euros pour développer la filière hydrogène décarboné.

Réactions5 réactions à cet article

Il faudrait peut être cesser de fantasmer sur l'hydrogène dont la production industrielle rentable n'est pas écologique du tout. Et même l'hydrogène vert issu de l'électrolyse nucléaire ne peut pas être considéré comme vert ! Certes transformer un surplus d'électricité en hydrogène est un moyen indirect de stockage d'électricité. Sauf que les rendements de conversion sont désastreux et que le transport et les infrastructures nécessaires à la distribution de l'hydrogène sont calamiteuses. Pour la même énergie distribuée 7 à 8 fois plus de camions par exemple. L'hydrogène est largement utilisé dans les raffineries. La voiture électrique (non écologique, rappelons le) met en péril le business des raffineries et c'est pourquoi le secteur de l'hydrogène cherche d'autres marchés juteux pour lui même s'ils sont désastreux pour l'environnement.

olibio | 04 juin 2021 à 11h16 Signaler un contenu inapproprié

On peut s'interroger sur la cohérence des "politiques climat" et des "stratégies énergétiques" de notre pauvre pays, lancées à grands coups de menton pour "régler le climat", et qui ne sont pas à une contradiction près, dont :
- Promotion de l'hydrogène à grands coups de dépenses publiques (pour imiter l'Allemagne ?)
- Fin des moteurs thermiques en 2040 alors que l'hydrogène est promu pour le transport (que je sache, les moteurs à hydrogène sont des moteurs thermiques)
- Fermeture de centrales nucléaires alors que notre voisin germanique ouvre 1200 MW de centrale thermique au charbon en face de Fessenheim.
- Bordel absolu de l'éolien et des ENR, sous la houlette d'un ancien dirigeant de l'ADEME, assez peu dérangé par la notion de conflit d'intérêt.
Et j'en passe...

Albatros | 08 juin 2021 à 15h32 Signaler un contenu inapproprié

L'accélération du réchauffement et du dérèglement climatique ne nous laisse plus le temps d'hypothétiques recherches de vecteurs énergétiques miracles. Pourquoi convertir de l'électricité en hydrogène pour ensuite reconvertir de l'hydrogène en énergie électrique ou mécanique avec les pertes catastrophiques de rendements que ces conversions successives impliquent ? Ne serait-il pas plus simple de rester avec le vecteur qui existe déjà depuis plus de 100 ans, à savoir l'électricité issue de moyens de production pilotables. Aujoutrd'hui, la seule solution pilotable opérationnelle applicable d'urgence et très faiblement émettrice de GES tout en préservant au mieux la biodiversité est la fission nucléaire (grands réacteurs et SMR). Nous n'avons plus le choix, il faut réduire notre consommation, et ne choisir que ce qui est prouvé et que l'on sait faire. Investissons massivement dans la recherche scientifique, pour améliorer la sécurité du nucléaire tout en le développant. Arrêtons de gaspiller nos moyens.

Quid | 12 août 2021 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié

Du grand n'importe quoi ! Combien de MW à la source, même s'ils sont prétendument "verts", pour produire ce courant ? Les rendements de production de l'hydrogène sont calamiteux ! Il est bien plus "vert" de bêtement se brancher sur le courant d'EdF, décarboné à 95% !!! On voit là l'aberration des suppôts de l'électricité dite "verte" : prêts à tout, en particulier à des tarifs faramineux, sans considération des difficultés financières des vraies gens.

dmg | 16 septembre 2021 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

Décaboné, l'hydrogène de la Tour Eiffel : bravo !
Si on peut supprimer la lettre R de l'alphabet, on doit pouvoir éradiquer le céhodeux de l'atmosphère...

Albatros | 16 septembre 2021 à 12h40 Signaler un contenu inapproprié

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