Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Versailles (Yvelines) a jugé qu'un électrohypersensible devait être pris en charge au titre des accidents du travail, rapporte l'association, d'information sur les risques liés aux technologies électromagnétiques, Priartem. Le jugement a été rendu le 27 septembre.
Le requérant est un technicien, d'un service client d'une entreprise de télécommunications, en charge de l'installation de réseaux de téléphonie en entreprise. Il avait été diagnostiqué électrohypersensible en 2011, mais "avait été maintenu à un poste sans aménagement malgré les préconisations de la médecine du travail", explique l'association. Celle-ci ajoute que la médecine du travail "[recommandait] un changement de poste moins exposant aux ondes électromagnétiques".
Le 6 novembre 2013 le requérant a fait un malaise sur son lieu de travail. Ce malaise vient d'être reconnu comme accident de travail par le tribunal des affaires de sécurité sociale. "Cette reconnaissance est (…) une première judiciaire française qui ouvre une brèche pour d'autres victimes électrohypersensibles", estime l'association.