L'Union des industries de la fertilisation (Unifa) dont la mission est la promotion de "l'utilité des fertilisants dans le développement d'une agriculture compétitive et durable" en France, a publié une fiche thématique sur la qualité de l'air et la fertilisation. L'Unifa rappelle que "réduire les émissions de particules et d'ammoniac contribue à améliorer la qualité de l'air". Et affirme que "les pratiques de réduction du risque de volatilisation entrainent une amélioration de l'efficacité des apports azotés qu'ils soient d'origine organique ou minérale".
Le document rappelle les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique et que l'agriculture est un gros contributeur d'émissions de particules dans l'air. Il souligne aussi que l'ammoniac favorise cette pollution, qu'il s'agisse de l'élevage (déjections animales) ou de culture (engrais).
L'Unifa liste des pratiques d'élevage et de culture qu'elle juge efficaces pour diminuer les émissions d'ammoniac. En élevage, il s'agit notamment de procéder à un raclage rapide et régulier des excrétions en bâtiment et de couvrir les fosses de stockage des lisiers. Concernant les apports d'urée granulée ou de solution azotée, l'Unifa recommande d'incorporer l'engrais au sol par le labour et de déclencher l'irrigation 10 minutes après épandage. L'union en profite pour vanter ses innovations que sont la libération progressive et contrôlée de la substance chimique, et l'inhibiteur d'uréase.