Lundi 16 avril 2012, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), s'appuyant sur l'expertise de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), a indiqué qu'elle "considère que les évolutions apportées par EDF à l'architecture du contrôle-commande de l'EPR Flamanville 3 sont satisfaisantes et permettent de lever les réserves qu'elle avait posées en octobre 2009".

Aujourd'hui, si l'ASN juge que les modifications apportées garantissent la sûreté du futur réacteur, "les Autorités de sûreté américaine (NRC), britannique (ONR) et finlandaise (STUK) ont [pour leur part] indiqué poursuivre leur analyse technique sur ce sujet".

En octobre 2009, l'ASN avait indiqué à EDF que la sûreté d'une des plateformes du contrôle-commande "n'était pas démontrée" et avait demandé à EDF "d'apporter des éléments de justification complémentaires et d'examiner des dispositions de conception différentes pour le contrôle-commande du réacteur". En novembre 2009, l'ASN et les Autorités de sûreté britannique et finlandaise publiaient une déclaration commune relative à la conception du système.

"Le contrôle-commande est constitué de l'ensemble des systèmes qui, dans une installation nucléaire, effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection", rappelle l'ASN, précisant que "la complexité de ces systèmes s'est considérablement développée au cours des dernières décennies". Ces systèmes, doivent permettre "un pilotage plus aisé et plus sûr de leur installation" et "d'assurer une surveillance accrue des installations".