Selon les résultats d'un sondage effectué par l'Observatoire Cetelem de l'automobile, 41 % des européens envisagent l'acquisition d'un véhicule électrique. Une bonne nouvelle pour cette filière industrielle qui tente de se développer réellement au cours de ces trois dernières années. Réalisé auprès de 6.000 européens dans dix pays européens, ce sondage (1) précise que 71 % des personnes interrogées se déclarent intéressées par ce type d'automobile et 84 % le considèrent comme la meilleure solution d'avenir pour protéger l'environnement.
6.000 abonnés à Autolib
Seulement deux semaines après son lancement, plus de 6.000 personnes se sont abonnées à Autolib, le service de voitures électriques en libre-service mis en place par Bolloré à Paris et sa métropole. "C'est à peu près deux fois plus que ce qu'on pensait", s'est félicité Vincent Bolloré sur France Info, ajoutant que "les gens sont surpris de la puissance de la voiture électrique".
Au niveau des freins à lever, les sondés citent, en premier, le prix du véhicule. Seulement un tiers se déclare ainsi prêts à payer ce type d'automobile jusqu'à 10 % plus cher que son équivalent thermique. "L'autonomie des batteries est un autre point problématique : 82% des Européens font moins de 100 km par jour et pourtant, 55% d'entre eux (71% des Français) n'envisagent pas l'achat d'un véhicule ayant une autonomie inférieure à 250 km", indique le sondage.
Enfin, 52 % des européens pensent que la remise en cause du nucléaire pourrait hypothéquer l'avenir du véhicule électrique.