Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Les ventes de pesticides repartent à la hausse en 2017

Risques  |    |  S. Fabrégat

En 2017, 94,2 millions de doses unités (Nodu) de pesticides ont été vendues, selon un document (1) du gouvernement, publié dans le cadre de la loi de finances et déniché par Les Echos. Ce chiffre, qui doit encore être consolidé, est en hausse par rapport à 2016 (93,9 millions). Une mauvaise nouvelle alors que le plan Ecophyto prévoit une baisse de 25 % à l'horizon 2020 et 50 % à 2025.

"La prévision pour 2018 est en conséquence réactualisée à 83,4 millions de doses [contre 77,4 initialement prévus] et la prévision pour 2019 est fixée à 73,4 millions", indique le document. En revanche, "la cible pour 2020, fixée à 66,5 millions de doses, est confirmée".

1. Consulter le document
https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/farandole/ressources/2019/pap/html/DBGPGMOBJINDPGM206.htm

Réactions2 réactions à cet article

Tant que les conseilleurs-vendeurs, facilitateurs, pourvoyeurs et utilisateurs agricoles ne seront pas directement responsabilisés au plan pénal et financier, il n'y a aucune raison qu'un quelconque plan écophyto fonctionne. Bon nombre de collectivités sont désormais en 0 pesticide, certaines très en amont grâce à des partenariats intelligents avec des associations de protection de l'environnement, d'autres récemment car contraintes par la loi, mais elles ont fait leur révolution au bénéfice de leurs populations. Pourquoi doit-on donc encore et toujours être empoisonnés par le monde agricole intensif ?
Le financement par l'Etat des chambres consulaires que sont les chambres d'agriculture doit être conditionné à des objectifs précis et mesurables d'actions concrètes de réduction des Nodu employés par les exploitants agricoles dans chaque département.

Pégase | 06 novembre 2018 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

On peut prendre cela par tous les bouts, mais non, en agriculture conventionnelle, on ne peut pas se passer de pesticides. Si l'on veut s'en passer, il faut changer d'agriculture, ce que l'évidence nous impose sur tous les plans, et même sur le plan du rendement tant ce système est à bout de souffle. Mais bien sûr, cela ne fera pas l'affaire de ceux qui vivent de l'agriculture sans être agriculteurs, et qui vivent sur son dos, avec la FNSEA comme sicaire, et les chambres d'agriculture comme "parrain mafieux".

petite bête | 06 novembre 2018 à 10h01 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Votre conseil en Droit des Déchets, des Pollutions et des Nuisances Green Law Avocat
Conseil en droit de l'Énergie et de la transition énergétique Cabinet Valentin Renoux - Avocat