Ce jeudi 21 novembre, le groupe Veolia et la start-up Jump, filiale d'Uber, ont annoncé leur partenariat. Veolia prendra en charge, le tri, la valorisation et/ou le recyclage des pièces défectueuses ou hors d'usage des vélos et des trottinettes électriques proposés par Jump, en libre-service à Paris.
Veolia vise un objectif de valorisation des matériaux « supérieur à 90 % », indiquent les partenaires dans un communiqué commun. Sa filiale Triade récupérera les pièces défectueuses dans les deux entrepôts de Jump, et les transportera vers ses sites de traitement. Les batteries électriques seront traitées par Veolia, via son autre filiale Sarpi, pour en extraire les métaux stratégiques (nickel, cobalt, cuivre, lithium, manganèse...). « Les différents éléments constitutifs d'une batterie sont recyclés après extraction, purification et concentration, dans des procédés chimiques complexes », explique Veolia.
« 100 % des pièces qui composent les vélos et trottinettes Jump sont traitées, recyclées ou valorisées : l'aluminium servira à refaire des cadres de vélos ou des pièces automobiles, la ferraille sera transformée en boîtes de conserve, les métaux précieux, comme l'or, contenus dans les cartes électroniques pourront redevenir des bijoux ! », font valoir les deux groupes.
Pour Laureline Serieys, General Manager de Jump pour la France et la Belgique :« Nous associer à Veolia et bénéficier de leur expertise dans le traitement, le recyclage et la valorisation des déchets est une étape supplémentaire pour faire des nouvelles mobilités un mode de déplacement toujours moins polluant que la voiture individuelle ».