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Actu-Environnement

La bonne qualité de l'air en montagne ne va pas forcément de soi

L'air des montagnes est censé être pur. Une image qui ne correspond pas à la réalité dans la vallée de l'Arve en Haute-Savoie. Cette vallée affiche autant de dépassements annuels de la réglementation sur les particules fines (PM10) que les Champs-Elysées à Paris.

Reportage vidéo  |  Transport  |    |  B. Clarke

Alors que l'Union européenne (UE) poursuit la France devant la Cour de justice de l'UE (CJUE) pour dépassement des normes européennes en matière de PM10, la France révise ses plans de protection de l'atmosphère (PPA) afin de démontrer à la Commission que les pouvoirs publics prennent au sérieux le dossier. Une approche renforcée par le plan d'urgence pour la qualité de l'air présenté au début du mois de février par Delphine Batho, ministre de l'Ecologie. Ce plan prévoit en effet l'application à la carte et au niveau local d'une trentaine de mesures proposées par le ministère. L'outil privilégié pour cette mise en œuvre ? Les PPA. Autre aspect déterminant, la Commission européenne menace maintenant de poursuivre les PPA qui ne démontreraient pas leur efficacité

Or, le premier PPA post-contentieux européen adopté en France est celui de la vallée de l'Arve. Un PPA d'autant plus important qu'il s'applique à une zone contrastée où chauffage au bois et trafic routier se partagent la responsabilité de la piètre qualité de l'air. Côté chauffage au bois, le plan prévoit un renouvellement du parc des poêles à bois avec les technologies les plus performantes labélisées Flamme verte 5 étoiles. Côté trafic routier, la polémique porte sur les poids-lourds qui empruntent l'autoroute au fond de la vallée menant au tunnel du Mont-Blanc. Alors que les camions aux normes Euro 1 et 2 y sont interdits, 20% des camions autorisés à la circulation sont étiquetés Euro 3. Ces véhicules se voient appliquer une surtaxe au passage du tunnel, mais certains militent pour leur interdiction pure et simple.

Musique : http://www.style-loops.com

Réactions9 réactions à cet article

Super reportage, merci.

Lionel | 21 février 2013 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

Très bon reportage, avec de bonnes solutions proposées, et tous les besoins (particuliers, entreprises) sont pris en compte.

Isabelle | 21 février 2013 à 11h48 Signaler un contenu inapproprié

L'interdiction pure et simple devra résoudre le problème, comme d'hab. Voilà notre écologie : arrêtons tout et l'air sera pur.

Albatros | 21 février 2013 à 12h27 Signaler un contenu inapproprié

Ta phrase prouve bien que tu n'a pas écouté le reportage Albatros : la réponse est très nuancée au contraire mais reste critique et constructive.

Lionel | 21 février 2013 à 14h24 Signaler un contenu inapproprié

il faut arreter de se mentir. Nous avons tous les moyens techno pour modifier nos comportements. Le ferroutage, les transports en commun, même en zone montagne, et concernant le chauffage au bois, développer les poeles à granules, l'isolation des batiments, et avec le solaire et les energies renouvelables notre avenir, produire ce qui manque à la France, alors que la majorite des pays europeens l'on compris. Mais beaucoup croient encore que le nucleaire va nous sauver, meme en montagne, alors que cette energie est plus que tres chere, et n'a aucun avenir, regardons ce qui se passe en Europe !!!! La majorité des pays européens abandonne cette énergie. Le problème pour la France, c'est ne pas vouloir prendre le probleme a bras le corps, et s'engager dans le progrès et c'est ce qui va détruire notre économie et notre industrie

pectine | 21 février 2013 à 19h23 Signaler un contenu inapproprié

Merci pour ce reportage bien documenté.
je souhaite apporter la source de mon propos concernant l'autoroute ferroviaire Aiton Orbassano , il s'agit d'un rapport de la Cour des Comptes :
"La ligne Aiton/Orbassano a transporté, en 2009, 22 600 camions
et, en 2011, 26 000. Or, l’objectif du service définitif est de 100 000 poids lourds par an, soit le résultat réalisé pendant toute la période 2003-2010."
source : www.ccomptes.fr/content/.../Autoroutes_ferroviaires.pdf
Aussi, même si les quatres navettes par jour sont remplies à 70 % voire plus, le projet initial pour cette voie était prévu à la base pour un traffic quatre fois plus important.
Mais de nombreux problèmes (bien expliqués dans le rapport de la Cour des comptes) semblent empêcher le fonctionnement efficace et développé prévu au départ.
Il manque au niveau de l'Etat une vraie politique globale et diversifiée en faveur du fret ferroviaire : " la Cour recommande de rééquilibrer la compétitivité entre la route et le rail" .
Josée Krempp
un article de votre site aborde par ailleurs cette question:
https://www.actu-environnement.com/ae/news/autoroute-ferroviaire-perpignan-luxembourg-savoie-piemont-cour-comptes-fret-report-14940.php4

Josée | 22 février 2013 à 01h47 Signaler un contenu inapproprié

Voir l'article sur la pollution automobile référencé ci-dessus, où les réactions s'intéressent surtout au chauffage au bois, en particulier aux appareils performants, dont les appareils Flamme Verte 5 étoiles.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-automobile-vers-des-tests-plus-fiables-17823.php4#xtor=ES-6

hb | 22 février 2013 à 16h14 Signaler un contenu inapproprié

Désolé pour mon erreur : lire évidemment "ci-dessous" à la place de "ci-dessus".

Le problème des risques de combustion incomplète concerne avant tout le bois bûche.

Les chauffages les plus fiables sont les chauffages à granulés (cf. pectine), à condition d’utiliser des granulés de qualité certifiée et d’éviter toute reprise d’humidité du combustible. Si l’appareil est en parfait état de fonctionnement, la combustion est quasi complète.

Mais le bois contient des minéraux et des protéines (composés azotés) nécessaires à la croissance de l’arbre. Lorsque la combustion est complète, il émet encore des particules minérales, moins nocives que la suie, mais pas sans risques car elles peuvent pénétrer profondément dans poumons. Il émet aussi des oxydes d’azote NOx produits par la combustion des protéines.

Selon les services cantonaux suisses de l'énergie et de l'environnement, de même que pour l'institut suisse Paul Scherrer, un chauffage à granulés émet « bien davantage » de particules fines (PM10) et d'oxydes d'azote (NOx) qu'un chauffage au fioul.

En ce qui concerne les particules, la solution préconisée en Suisse, comme dans un reportage diffusé au journal de 20 heures sur TF1 le 2 janvier 2008, est d’équiper l’appareil d'un filtre à particules.

Pour réduire les émissions de NOx, le problème est plus complexe. Une solution serait de transformer le bois en gaz naturel de synthèse (GNS).

Plus de détails dans les réactions à l’article référencé dans mon message précédent.

hb | 25 février 2013 à 14h12 Signaler un contenu inapproprié

Un encadré à la fin d’un document de l’OFEV (Office de l’Environnement suisse), nommé "Chauffages Du bois d’accord, mais jamais sans filtre" (2007), présente un cas se situant dans le canton des Grisons (GR), dans les Alpes au sud-est de la Suisse, où la pollution causée par le trafic routier est battue à plate couture par celle des chauffages au bois. Je cite : "À Roveredo (GR), les chauffages au bois locaux émettent en hiver jusqu’à six fois plus de poussières fines que les camions en transit sur la route du San Bernardino, très fréquentée". Le document présente une solution : "Pour résoudre le problème, le marché suisse propose désormais aussi des filtres à particules pour les petites installations telles que cheminées, poêles, chauffages à pellets (granulés) et à plaquettes de bois et poêles à bûches".
Ces filtres devraient équiper même les appareils performants, y compris les "Flamme Verte 5 étoiles" (voir les réactions dans l’article dont hb donne le lien).

Une solution à plus long terme serait p. être, comme l’évoque hb, de développer la transformation du bois en gaz naturel de synthèse (GNS). Si j’ai bien lu la réaction dans l’article dont hb donne le lien, ce GNS permettrait de faire "d’une pierre deux coups". Non seulement il résoudrait les risques de pollution inhérents à la combustion du bois, mais, utilisé comme carburant (GNV), ce GNS bio contribuerait à la réduction de la pollution automobile.

albéric | 27 février 2013 à 15h35 Signaler un contenu inapproprié

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