Cette requête vise à obtenir en urgence la communication des études ayant servi de fondement à la détermination des zones noires et des zones jaunes sur les communes de La Faute-sur-Mer et de L'Aiguillon-sur-Mer. Dans son référé, l'AVIF demande également la communication des études démontrant que les moyens de sauvegarde et de protection des populations s'avèrent plus coûteux que les indemnités d'expropriation et des informations sur l'entretien des digues et les mesures de prévention prises par les autorités à l'annonce de la tempête Xynthia par Météo France.
La décision de détruire les 1.393 habitations situées dans le périmètre des zones noires est toujours contestée par les populations concernées, la cartographie étant jugée arbitraire. Mercredi, les élus des communes et des associations de sinistrés ont demandé dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy la suspension des ''zones noires''.
Jean-Louis Borloo, qui participait ce jeudi à La Rochelle, avec la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, le secrétaire d'Etat au Logement, Benoît Apparu, et celui aux Transports, Dominique Bussereau, également président du Conseil général de Charente-Maritime à une réunion avec les élus des communes concernées dans le département, a déclaré qu'il n'y avait pas ''de malentendu. Les zones évoquées, ce sont des zones de solidarité et des zones de rachat, ce ne sont pas des zones de destruction massive''. Ce sont des ''zones à risques avérées (...) sur lesquelles l'Etat s'engage sur la sécurité'', a expliqué le ministre d'Etat.