
Dans une démarche de réduction de l’empreinte carbone, la qualité de l’eau est un axe souvent oublié. Pourtant, sa mauvaise gestion ou son mauvais traitement peuvent avoir un impact carbone important et sous-estimé. Un bon prétraitement de l’eau va permettre de considérablement réduire les besoins en énergie. Une eau de qualité, en limitant l’entartrage, la corrosion ou l’encrassement des installations, va améliorer les rendements et donc optimiser les consommations énergétiques. Pour cela, BWT propose des équipements tels que l’osmoseur en amont des chaudières, mais aussi, pour la désinfection de l’eau, la mise en place de générateur de solution désinfectante in situ par électrolyse de sel, qui va remplacer l’approvisionnement de jerricans de chlore.
La mise en place de nos optimisations - via des équipements comme les osmoseurs - est éligible au dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Ce sont des solutions intéressantes pour les moyennes industries. En fonction des projets, les économies annuelles sur la facture de gaz peuvent aller de 30 000 à 90 000 euros. Selon le coût de l’opération et de son financement - qui peut atteindre 100 %, le retour sur investissement sera donc particulièrement rapide voire immédiat, et, dans tous les cas, se limitera à quelques mois. Entre le début de l’étude et la mise en place du dispositif s’écoulent en général six mois. BWT accompagne par ailleurs ses clients sur la partie administrative des CEE.
La brasserie Licorne, en Alsace, qui souhaitait faire des économies d’énergies, a choisi d’installer un osmoseur en prétraitement de l’eau de la chaufferie vapeur. Celui-ci, compact et dédié aux petits espaces, était éligible aux CEE. Opérationnel depuis 2019, il garantit une eau en entrée de chaudière vapeur de très haute qualité, épurée des matières en solution qu’elle contient. Ainsi déminéralisée, l’eau permet de gagner en concentration et de réduire les taux de purge. En totalité, il y a donc besoin de moins d’eau, et forcément de moins d’énergie. La consommation quotidienne d’eau de chaudière est ainsi passée de 25 m³ à 10 m³. Côté gaz, une économie de 500 MWh annuels a été réalisée : 10 tonnes de CO2 non rejetées dans l’atmosphère.