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Actu-Environnement

Ces pays qui misent sur leurs ressources propres pour assurer à leur population l’accès à l’énergie

Avec la hausse constante des prix des énergies fossiles et la lutte contre les émissions de gaz à effets de serre, de plus en plus de pays, à des stades divers de développement devraient de plus en plus se tourner vers les ressources naturelles et renouvelables de leurs territoires pour assurer à leur population un accès à l’énergie propre et renouvelable, et même devenir exportateurs nets d’électricité.

Capter l’énergie des volcans à Djibouti

volcan Djibouti

A Djibouti, un projet d’exploitation de l’énergie géothermique comme nouvelle source d’énergie permettrait de fournir un accès à l’énergie à la moitié de la population djiboutienne qui en est privée pour cause de tarifs prohibitifs.

En effet, la situation géographique de Djibouti, placée sur une faille tectonique très active, le rift africain, provoque une activité géothermique intense qui pourrait fournir une source d’énergie électrique inépuisable, propre et continue (au contraire du photovoltaïque et de l’éolien, nécessairement intermittent). Ce projet initié par l’Etat djiboutien a obtenu le soutien de la Banque mondiale. Il permettrait à terme de faire baisser le coût de la production électrique à Djibouti de 70%.

L’inépuisable ressource hydraulique brésilienne

Quant au Brésil dont le PIB vient de dépasser celui du Royaume-Uni, il doit résoudre l’équation suivante : comment satisfaire la demande croissante en énergie générée par sa forte croissance économique et démographique tout en maintenant la politique d’indépendance énergétique qui est la sienne depuis des décennies ? Le vaste territoire brésilien recèle heureusement des richesses. Son réseau hydrographique, le premier au monde, est déjà largement exploité mais la croissance de la demande a exigé la construction de deux barrages gigantesques : le barrage d’Itaipu et le barrage de Belo Monte. Certes, ces projets ont été critiqués pour les conséquences sur les territoires alentour et notamment pour la déforestation relative qu’ils ont entraînée, mais force est de constater qu’un barrage hydroélectrique fournit une énergie propre et abondante.

centrale hydraulique Pour le Brésil toutefois, avec ses mégalopoles de plusieurs millions d’habitants, ne compter que sur l’énergie hydraulique serait risqué. En cas de sécheresse, les réserves d’eau s’amenuisent, causant des ruptures dans l’approvisionnement. Cependant, le Brésil peut également compter sur son sous-sol, qui renferme 5% de l’uranium de la planète (le pays dispose actuellement de deux réacteurs et maîtrise l’ensemble de la filière), mais aussi sur son très bon ensoleillement pour développer le photovoltaïque ou le solaire thermodynamique et sur l’exposition de ses côtes (Nordeste principalement) pour la production électrique d’origine éolienne.

Au Sahara, le soleil et le vent profitent à l’Afrique et à l’Europe

photo éolienne

Au Sahara, c’est une véritable «nouvelle frontière» énergétique qui s’offre aux pays traversés par le plus grand désert du monde. Le plus grand désert chaud de la planète pourrait accueillir un réseau de centrales électriques thermodynamiques de grande puissance. Une centrale solaire thermodynamique repose sur le principe de la concentration des rayons solaires en un seul point (tube ou tour solaire) pour porter un fluide à très haute température et faire tourner des turbines pour produire de l’électricité. Les 2000 km de côtes maritimes très ventées qui bordent le Sahara pourraient en outre accueillir un large réseau d’éoliennes qui augmenterait d’autant la ressource énergétique de la région et décuplerait son développement en fournissant aux populations une électricité propre et bon marché, ainsi qu’une source de devises.

En effet, un projet d’accord de partenariat avec l’Europe permettrait de rediriger le surplus de production vers les pays Européens, accélérant ainsi la conversion de ceux-ci aux énergies renouvelables. Il faudrait pour cela résoudre la question du transport d’électricité sur très longue distance et des déperditions électriques sur le parcours. La technologie HVDC (High Voltage Direct Current) permettrait de réduire les pertes de transport de l’électricité saharienne vers l’Europe d’environ 10% à moins de 3% sans surcoût notable.

Pour poursuivre votre lecture sur les initiatives menées pour favoriser l’accès à l’électricité dans le monde : http://www.legrand.com/FR/electricity-for-all-permettre-l-acces-a-l-electricite_13063.html

Ces pays qui misent sur leurs ressources propres pour assurer à leur population l’accès à l’énergie

Avec la hausse constante des prix des énergies fossiles et la lutte contre les émissions de gaz à effets de serre, de plus en plus de pays, à des stades divers de développement devraient de plus en plus se tourner vers les ressources naturelles et renouvelables de leurs territoires pour assurer à leur population un accès à l’énergie propre et renouvelable, et même devenir exportateurs nets d’électricité.

Capter l’énergie des volcans à Djibouti

A Djibouti, un projet d’exploitation de l’énergie géothermique comme nouvelle source d’énergie permettrait de fournir un accès à l’énergie à la moitié de la population djiboutienne qui en est privée pour cause de tarifs prohibitifs. En effet, la situation géographique de Djibouti, placée sur une faille tectonique très active, le rift africain, provoque une activité géothermique intense qui pourrait fournir une source d’énergie électrique inépuisable, propre et continue (au contraire du photovoltaïque et de l’éolien, nécessairement intermittent). Ce projet initié par l’Etat djiboutien a obtenu le soutien de la Banque mondiale. Il permettrait à terme de faire baisser le coût de la production électrique à Djibouti de 70%.

L’inépuisable ressource hydraulique brésilienne

Quant au Brésil dont le PIB vient de dépasser celui du Royaume-Uni, il doit résoudre l’équation suivante : comment satisfaire la demande croissante en énergie générée par sa forte croissance économique et démographique tout en maintenant la politique d’indépendance énergétique qui est la sienne depuis des décennies ? Le vaste territoire brésilien recèle heureusement des richesses. Son réseau hydrographique, le premier au monde, est déjà largement exploité mais la croissance de la demande a exigé la construction de deux barrages gigantesques : le barrage d’Itaipu et le barrage de Belo Monte. Certes, ces projets ont été critiqués pour les conséquences sur les territoires alentour et notamment pour la déforestation relative qu’ils ont entraînée, mais force est de constater qu’un barrage hydroélectrique fournit une énergie propre et abondante.
Pour le Brésil toutefois, avec ses mégalopoles de plusieurs millions d’habitants, ne compter que sur l’énergie hydraulique serait risqué. En cas de sécheresse, les réserves d’eau s’amenuisent, causant des ruptures dans l’approvisionnement. Cependant, le Brésil peut également compter sur son sous-sol, qui renferme 5% de l’uranium de la planète (le pays dispose actuellement de deux réacteurs et maîtrise l’ensemble de la filière), mais aussi sur son très bon ensoleillement pour développer le photovoltaïque ou le solaire thermodynamique et sur l’exposition de ses côtes (Nordeste principalement) pour la production électrique d’origine éolienne.

Au Sahara, le soleil et le vent profitent à l’Afrique et à l’Europe

Au Sahara, c’est une véritable «nouvelle frontière» énergétique qui s’offre aux pays traversés par le plus grand désert du monde. Le plus grand désert chaud de la planète pourrait accueillir un réseau de centrales électriques thermodynamiques de grande puissance. Une centrale solaire thermodynamique repose sur le principe de la concentration des rayons solaires en un seul point (tube ou tour solaire) pour porter un fluide à très haute température et faire tourner des turbines pour produire de l’électricité. Les 2000 km de côtes maritimes très ventées qui bordent le Sahara pourraient en outre accueillir un large réseau d’éoliennes qui augmenterait d’autant la ressource énergétique de la région et décuplerait son développement en fournissant aux populations une électricité propre et bon marché, ainsi qu’une source de devises. En effet, un projet d’accord de partenariat avec l’Europe permettrait de rediriger le surplus de production vers les pays Européens, accélérant ainsi la conversion de ceux-ci aux énergies renouvelables. Il faudrait pour cela résoudre la question du transport d’électricité sur très longue distance et des déperditions électriques sur le parcours. La technologie HVDC (High Voltage Direct Current) permettrait de réduire les pertes de transport de l’électricité saharienne vers l’Europe d’environ 10% à moins de 3% sans surcoût notable.

Pour poursuivre votre lecture sur les initiatives menées pour favoriser l’accès à l’électricité dans le monde :
http://www.legrand.com/FR/electricity-for-all-permettre-l-acces-a-l-electricite_13063.html

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