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Développer sa compétitivité et maîtriser ses coûts grâce à l'énergie

Pierre Duchesne, CEO d'AVOB revient sur les postes clés de maîtrise de l'énergie dans le bâtiment pour développer la compétitivité d'une entreprise, et les possibilités offertes par les technologies de l'information (IT).

Publié le 13/05/2014

Il devient aujourd'hui nécessaire de révolutionner le pilotage des bâtiments ! Selon l'ADEME, les bâtiments représentent 42% de la consommation d'énergie totale de la France. L'énergie occupe une place grandissante dans la course trépidante vers la croissance et la compétitivité. Par conséquent, de plus en plus de dispositifs incitent les entreprises à réduire leur consommation énergétique. Or ces normes environnementales peuvent être parfois contraignantes à l'exemple des deux réglementations suivantes :

- La circulaire relative à l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels

Elle vise à limiter les nuisances lumineuses et les consommations d'énergie. Les entreprises doivent s'assurer que l'éclairage intérieur est bien éteint une heure après l'occupation des locaux. Cela implique donc de posséder des outils de type automates programmables ou capteurs afin de pouvoir mesurer l'occupation et la luminosité. Par ailleurs, ces technologies permettront d'automatiser la surface afin de prouver que le bâtiment est bien éteint.

Selon cette même circulaire du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, les magasins de commerce ou d'exposition sont dans l'obligation d'éteindre l'éclairage de leurs vitrines entre 1h et 7h du matin. Afin d'être conformes à cette réglementation sur l'éclairage extérieur, il est indispensables qu'ils s'équipent d'une horloge programmable.

-       La réglementation thermique 2012 (RT 2012)

Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, cette réglementation impose à toute surface neuve ou rénovée, de limiter sa consommation énergétique à une moyenne maximum de 50 kWhEP/m².an. Cette limite, équivalente à un bâtiment de basse consommation (BBC), s'avère extrêmement contraignante. Ainsi, pour y répondre, les entreprises doivent mettre en œuvre des outils de gestion énergétique très pointus capables d'être multi usages : éclairage, CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation), eau, gaz, informatique…

Les postes énergivores dans un bâtiment

D'autre part, on assiste aujourd'hui à une importante hausse des coûts de l'énergie. Parmi les trois postes de consommation les plus énergivores, on évoquera dans un premier temps le parc informatique. Avec une consommation qui augmente de 10% par an, il représente entre 10% et 40% de la consommation globale d'un bâtiment. Notons que plus le bâtiment sera énergétiquement performant (norme BBC ou RT 2012 par exemple) et plus la part de cet usage s'avèrera importante car il n'est pas ciblé dans les Cahiers des Clauses Techniques Particulières (CCTP) d'origine.

La climatisation et le chauffage sont le deuxième poste le plus consommateur d'énergie dans les bâtiments. Aujourd'hui, les réglages sont loin de satisfaire l'ensemble des occupants. Au-delà du confort de l'utilisateur, nous pouvons également pointer du doigt le manque d'implication des occupants sur le lieu de travail. Ils sont trop peu nombreux à remettre la dérogation de consigne à zéro lorsqu'ils s'absentent. Par conséquent, le vrai débat à l'heure actuelle consiste à trouver le juste équilibre entre confort, consigne hiver/été, implication & sensibilisation de l'utilisateur et gestion de l'inoccupation.

Quant à l'éclairage, force est de constater que chaque nuit, sa gestion est plus qu'approximative. Or les entreprises qui ne respectent pas les dernières réglementations prennent par exemple le risque de recevoir une amende d'un montant pouvant atteindre 750€.

La question que l'on se pose alors est la suivante : pourquoi les entreprises ne s'équipent-elles pas de systèmes de gestion énergétique du bâtiment ? Le principal frein réside dans le coût élevé de ces équipements, d'autant qu'ils se révèlent trop complexes et inadaptés aux attentes du marché. Ils proposent effectivement un retour sur investissement beaucoup trop long, dépassant les 10 ans.

Les possibilités offertes par l'IT

Or, l'IT est aujourd'hui capable de détecter et de corriger les dérives énergétiques de manière centralisée et sécurisée en conciliant les technologies filaires et sans fils pour des capacités d'adaptation à l'existant inégalées. Approche moins coûteuse et simplifiée, l'IT permet aux entreprises d'automatiser des petits et moyens bâtiments jusqu'alors non équipés tels que les agences bancaires, les points de vente, les établissements scolaires… En regroupant différents usages au sein d'un seul et même outil ergonomique, l'énergie devient une ressource indépendante et maîtrisée en temps réel.

Cette nouvelle gestion énergétique du bâtiment par l'IT permet en effet de bénéficier d'un niveau de contrôle inédit en termes de :

-       Smart Metering (« comptage intelligent ») : avec cette technologie, les entreprises bénéficient d'une vision précise de leurs informations de consommation et ce, à un prix extrêmement bas, leur permettant ainsi de cibler les bâtiments les plus énergivores.

-       Pilotage : grâce à un pilotage simple sur des usages ciblés, les entreprises disposent d'un retour sur investissement intéressant et d'une gestion centralisée de leur parc d'équipements (remontée de points, affichage des Key Performance Indicator etc.) pour disposer d'une vision claire du comportement des bâtiments.

Ces nouvelles technologies basées sur l'IT offrant un retour sur investissement moindre sont désormais rendues accessibles aux bâtiments de toutes tailles et aux entreprises locataires. Il est donc dans l'intérêt de ces derniers de considérer la gestion énergétique comme une condition nécessaire à leur croissance et profitabilité.

Article proposé par : Pierre Duchesne Pierre Duchesne CEO d'AVOB

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1 Commentaire

Jean-Claude Herrenschmidt

Le 15/05/2014 à 8h58

Je cite : "Conformément à l'article 4 de la loi Grenelle 1, cette réglementation impose à toute surface neuve ou rénovée, de limiter sa consommation énergétique à une moyenne maximum de 50 kWhEP/m².an. Cette limite, équivalente à un bâtiment de basse consommation (BBC), s'avère extrêmement contraignante. "

Je cite encore : "D'autre part, on assiste aujourd'hui à une importante hausse des coûts de l'énergie."

Est-il bien raisonnable de réglementer de manière "extrèmement contraignante" quand il suffirait peut-être d'augmenter les prix de l'énergie pour arriver au même résultat ?


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