Ministre de l'Écologie et du Développement durable (MEDD)
Ministre du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin nommée suite à la victoire de Jacques Chirac aux élections de 2002, Roselyne Bachelot-Narquin ne convainc pas alors que les rumeurs laissent entendre qu'elle rêvait du portefeuille de la culture. La ministre est confortée par une secrétaire d'Etat au Développement Durable en la personne de Tokia Saïfi. Rappelons qu'en 2002 s'est tenu le sommet mondial du développement durable de Johannesburg.
Tandis qu'elle s'illustre régulièrement par des prises de positions décalées de sa famille politique, les propos de Roselyne Bachelot sur la récurrence de canicules comme celle de 2003 font polémiques au lendemain de l'hécatombe chez les personnes âgées. Elle évoquait pourtant le risque lié à l'inaction en matière d'émissions de GES.
Elle est remerciée et remplacée par Serge Lepeltier après la défaite de l'UMP aux élections régionales et cantonales de 2004.
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Ministre de l'Ecologie et du Développement durable (MEDD)
Nommé à la place de Roselyne Bachelot, Serge Lepeltier est toujours secondé par Tokia Saïfi au poste de secrétaire d'Etat au Développement Durable, laquelle démissionnera toutefois trois mois plus tard sans être remplacée. Ancien secrétaire national à l'Environnement du RPR, Serge Lepeltier s'était lui-même décrit comme un ''ministre militant de l'écologie''. C'est sous son mandat que la loi constitutionnelle de la charte de l'environnement est adoptée. En poste à une époque où l'environnement fait encore figure de trublion économique, son soutien au projet de bonus-malus automobile lui attire les foudres de sa propre famille politique. Il est remplacé par Nelly Olin lors du remaniement ministériel qui voit Dominique de Villepin devenir Premier Ministre.
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Ministre de l'Écologie et du Développement durable (MEDD)
Nommée au poste de Serge Lepeltier dans un silence médiatique assourdissant, Nelly Olin est plutôt connue pour ses fonctions occupées dans le domaine social. Peu convaincante, elle se dit toutefois persuadée que la préservation de l'environnement est génératrice d'emploi et de richesse. Elle est remplacée par Alain Juppé lors de l'élection de Nicolas Sarkozy.
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Ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable (MEDAD)
Faisant suite aux promesses électorales du Président Sarkozy fraîchement élu, Alain Juppé est le seul ministre d'Etat, en charge de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables (MEDAD) du gouvernement formé par François Fillon. Mais quelques jours après sa nomination il est contraint de démissionner suite à sa défaite aux élections législatives de 2007 qui le priverait selon la Présidence de sa légitimité à l'Assemblée.
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Tour à tour, Ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables (MEDAD), puis
Ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT), et enfin
Ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, chargé des Technologies vertes et des Négociations sur le climat (MEEDDM)
Personnalité politique charismatique, Jean-Louis Borloo peine pourtant selon les rumeurs à se projeter dans le poste de ministre en charge de l'Environnement alors qu'il aurait espéré l'intérieur ou l'économie. Après plusieurs semaines de silence et un voyage au Groenland plus tard, le nouveau ministre entouré de ses secrétaires d'Etat (Nathalie Kosciusko-Morizet puis Chantal Jouanno, secrétaires d'Etat chargées de l'écologie très appréciées des ONG, Dominique Bussereau secrétaire d'Etat aux transports, Christian Blanc, chargé du développement de la région capitale et enfin Hubert Falco, chargé de l'aménagement du territoire) semble avoir pris conscience des enjeux. Médiatique, il mène tambour battant une politique écologique ambitieuse consolidée par le rattachement à son ministère de la question énergétique. Le « monument législatif » constitué par les deux lois Grenelle dites de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement et portant engagement national pour l'environnement marquent incontestablement l'aboutissement de son mandat.
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Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
Écartée du secrétariat d'État à l'écologie pour ses propos lors de
l'adoption de la loi OGM, Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée à la place de Jean-Louis Borloo suite au remaniement ministériel de 2010. Un retour inattendu par la grande porte si l'on excepte le fait que l'Énergie retourne à Bercy, et que le Ministère perd au passage son titre de portefeuille d'Etat. Toujours appréciée du monde de l'écologie, « NKM » se voit confier la lourde tâche de concrétiser les engagements du Grenelle alors que la crise économique fait rage et que le gouvernement est tenté de recentrer son action sur des domaines plus « business as usual ». Elle
quitte son poste en 2012 pour devenir porte-parole du candidat Sarkozy, laissant le ministère sous tutelle du Premier Ministre.
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Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
A la veille des élections présidentielles, l'Environnement ne fait pas partie des priorités du Premier Ministre. Nombreux sont ceux qui soupçonnent même le numéro 1 du gouvernement d'en profiter pour détricoter les engagements du Grenelle à la veille des échéances électorales.
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Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Spécialiste de la fiscalité environnementale, Nicole Bricq est nommée par Jean-Marc Ayrault suite à l'élection de François Hollande. Si avec l'alternance, le Ministère récupère l'énergie, il apparaît dès le départ qu'il devra composer en matière d'environnement dans un contexte fortement marqué par la crise. En effet, un peu plus d'un mois après sa nomination, la Ministre est « mutée » au ministère du commerce extérieur en raison de ses prises de positions contre la reprise des forages pétroliers en Guyane autorisés par le Gouvernement. Comble de l'ironie, Nicole Bricq est débarquée au moment même où se tient le sommet international de Rio+20, la conférence des Nations Unies sur le développement durable.
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Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Après l'éviction de Nicole Bricq, c'est à Delphine Batho, précédemment ministre déléguée à la Justice, que revient la lourde tâche de mener la conférence environnementale ainsi que le débat national pour la transition énergétique dans un gouvernement clairement focalisé sur la croissance à tout prix et l'espoir d'une énergie peu chère disponible localement grâce aux hydrocarbures de schistes.
Elle est limogée un peu plus d'un an après sa prise de fonction, officiellement pour avoir ouvertement dénoncé un « mauvais » budget 2014 dans lequel son ministère se voyait amputé de 7 % de ses ressources. Le surlendemain de son éviction, l'ex-ministre affirme que sa tête est tombée sous la pression des lobbies économiques. Elle évoque notamment ceux qui sont favorables aux gaz de schiste.
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Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Philippe Martin est nommé suite au limogeage de Delphine Batho. Le député du Gers est surtout connu pour ses prises de position contre les OGM, mais aussi un rapport parlementaire de 2011 dans lequel il s'était prononcé pour une interdiction totale de l'exploration des gaz de schiste. Reste à savoir s'il conservera son parti pris après sa prise de fonction à des responsabilités ministérielles.