Mickaël Micmacher, directeur d'IFECO, pour décrypter le parcours idéal vers la certification RGE
Depuis le 1er janvier 2015, nombre d'artisans perdent des marchés par manque de certification RGE. Comment faire pour se certifier vite et bien ?
Pour des raisons pratiques, mieux vaut opter pour des formations à proximité de son activité. Grâce à un réseau d'artisans-formateurs expérimentés et de formateurs Compagnons, Allo-RGE.com est en mesure de proposer toutes les formations RGE dans un rayon de 20 à 50 km de chaque artisan en France : études, rénovation énergétique, isolation, ventilation, éclairage, EnR...
Pour éviter aux professionnels de "remettre au lendemain", Allo-RGE.com prend en charge tous les aspects administratifs : OPCA, URSSAF, tribunal de commerce, expert comptable, assureurs... 3 à 4 semaines de démarches, et un vrai soulagement pour les artisans.
Avec la RGE, les professionnels acquièrent-ils des compétences nouvelles ?
Oui, certainement. L'expérience montre que les ouvriers et les artisans sont très compétents. Mais dans la plupart des cas, ils méconnaissent les dernières évolutions du métier : nouveaux matériaux, équipements plus perfectionnés, nouvelles techniques de pose... après 10 ans de vie professionnelle, ou plus, ils profitent de la RGE pour se mettre à jour.
Concernant les bureaux d'études, la confrontation des concepteurs aux exigences nouvelles des occupants de locaux permet des prises de consciences, par exemple en termes de confort d'usage. Et que dire du contexte réglementaire ! Réglementation thermique, acoustique, qualité de l'air intérieur, normes... la RGE "Études" est une nécessité.
Les formations ont un coût. La plate-forme Allo-RGE.com facilite-t-elle l'accès à ces nouvelles formations ?
Je perçois clairement la RGE comme une aide au développement. Un mécanisme de financement, piloté par Allo-RGE.com, permet de se former à coût zéro ou faible. Sans délai de probation, les entreprises ont accès aux marchés de la RGE, très porteurs.
Avec Allo-RGE.com, les revenus issus des Certificats d'Économies d'Énergie sont optimisés et peuvent être gérés sous mandat. En plus du Crédit d’Impôt Transition Énergétique et de l'Éco-prêt à Taux Zéro, c'est de l'ordre de 200 à 3.000 euros par chantier qui viennent solvabiliser une clientèle de particuliers demandeuse de performance énergétique... Les CEE peuvent rapporter plusieurs centaines de milliers d’euros sur des chantiers de plus grande envergure, dans le public notamment. Il y a parfois des opportunités à ne pas rater.