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Les utilisateurs font de plus en plus confiance aux systèmes GTB

La gestion technique du bâtiment Actu-Environnement.com - Publié le 31/10/2011
La gestion technique du bâtiment  |    |  Chapitre 4 / 4
Après une forte baisse en 2009, le marché de la GTB a repris des couleurs. La révision de la directive européenne sur les performances énergétiques ainsi que l'arrivée à maturité des technologies de GTB ont ainsi porté le marché en 2010.

© Nightman1965

Le pilotage par internet favorise la décentralisation des automatismes
Parmi les familles de produits de la GTB, le marché en 2010 a confirmé une tendance observée ces dernières années : la décentralisation des automatismes sur les unités de traitement local (UTL). Intégrant des algorithmes de régulation et d’efficacité énergétique, ces UTL s’implantent de plus en plus dans les bâtiments industriels et tertiaires au détriment des unités centrales. En effet, le développement du pilotage à distance via internet qui permet de dialoguer avec les UTL sans se déplacer, entraîne en parallèle une réduction du nombre de postes centraux. Selon le syndicat ACR, ce type de pilotage rendrait plus accessible l’optimisation de l’efficacité énergétique.
Programmes de rénovation, réglementation de plus en plus contraignante, préoccupation écologique, enjeux énergétique et financier. De nombreuses raisons expliquent, ces dernières années, le développement continu de la gestion technique des bâtiments (GTB). Depuis 2005, ce marché a toujours affiché une croissance modérée mais constante, excepté en 2009, période marquée par la crise économique mondiale. En 2010, la GTB a repris sa marche en avant et a clôturé son année avec un chiffre d’affaires en France en hausse de 4 %, évalué à 77,8 millions d’euros.

Cette croissance serait, selon le syndicat des automatismes de génie climatique et de la régulation (ACR), due en partie à la progression du canal de vente aux utilisateurs. Ces derniers font désormais davantage confiance aux constructeurs et n’hésitent plus à s’adresser directement à eux pour rechercher une solution efficace d’économie d’énergie. En effet, avec la normalisation des protocoles de communication, les utilisateurs ne doutent plus de la capacité du système GTB à évoluer en fonction de leurs besoins, ces technologies de régulation étant devenues standards et interopérables. Par ailleurs, la poursuite de la mise en œuvre des réglementations énergétiques a joué également un rôle important.

Une classification pour plus de transparence

D’après le syndicat ACR, la récente révision de la directive européenne sur la performance énergétique a ainsi eu un impact positif sur la progression de la GTB. L’article 8 reconnaissant en particulier l’importance de cette gestion. Dans le sillage de cette directive, la norme EN NF 15232 a également offert une plus grande transparence des systèmes de GTB aux utilisateurs. ''Cette norme était nécessaire car pour la première fois, un texte décrit clairement les fonctions de la GTB, tout en fournissant une classification des performances énergétiques'', se réjouit Jean-Daniel Napar, président du syndicat ACR.

Cette classification a été établie en fonction des gains potentiels en énergie électrique et thermique de chaque système, et ce, par typologie de bâtiment. Quatre classes ont été définies, de la moins performante à la plus efficiente. Les classes A et B correspondent respectivement aux systèmes d’automation hautement énergétique ou au système avancé qui permettent de réaliser d’importantes économies. La classe C équivaut à la régulation standard et tout nouveau bâtiment devra présenter les fonctionnalités inhérentes à cette catégorie. Enfin, les dispositifs notés D sont peu éco-énergétiques.

Revenue à un niveau comparable à 2008, la croissance de la GTB ne satisfait pourtant pas totalement aux attentes des acteurs du secteur. ''Pour 2010 et les premiers mois de 2011, le recours à la régulation GTB est en dessous de nos prévisions, au vu notamment des nombreuses actions d’économies d’énergie réalisées. Le secteur espère désormais que l’arrivée prochaine de la nouvelle réglementation thermique (RT2012) fera décoller réellement le marché de la GTB'', souligne Jean-Daniel Napar. L’émergence des smart grid basse tension pourrait également faire croître rapidement et de façon importante ce marché. Le système de GTB devenant le support des applications intelligentes de gestion active du bâtiment (Gab).

Clément Cygler

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Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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