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Nucléaire : la France semble collectionner les débats publics autour de questions déjà entérinées

Alors que le débat public sur le projet ITER s'est ouvert le 16 janvier, le débat sur le projet de réacteur EPR vient de se clôturer sur un bilan plutôt mitigé : dans les deux cas, les débats publics n'ont lieu qu'après la décision d'implantation.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
   
Nucléaire : la France semble collectionner les débats publics autour de questions déjà entérinées
   
Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor – réacteur thermonucléaire expérimental international), dont le coût total est évalué à 10 milliards d'euros sur 40 ans, vise à construire un grand réacteur de fusion expérimental, afin de produire dans un délai de 30 ans de l'énergie à un stade pré-industriel, en reproduisant la fusion qui a lieu dans les étoiles à partir de l'hydrogène notamment.

Après de grandes batailles diplomatiques qui ont commencé en juin 2002, c'est finalement Cadarache, dans le sud de la France qui a été choisi le 28 juin 2005 pour accueillir ITER. En effet, les six partenaires du projet (UE, Russie, Chine, Japon, Etats-Unis et Corée du Sud) ont négocié de nombreux mois pour départager les sites potentiels pour son implantation. La Russie, l'UE et la Chine soutenaient le site de Cadarache en France, les USA, le Japon et la Corée du Sud supportaient quant à eux Rokkasho-mura au Nord du Japon.

À l'inverse du processus de fission nucléaire (dégageant de l'énergie en cassant des atomes lourds tel l'Uranium) qui produit des déchets radioactifs à très longue durée de vie, la fusion thermo-nucléaire qui consiste à fusionner deux atomes légers comme du Deutérium (Isotope naturel lourd de l'Hydrogène) ou du Lithium, produit des composés plus lourds dont la durée de vie radioactive est de l'ordre d'une vie humaine. La gestion des déchets radioactifs serait donc en théorie beaucoup plus aisée alors que le Deutérium se trouve en quantité quasiment illimité dans les molécules d'eau des océans.

Les anti-nucléaires dénoncent un projet insensé qui va engloutir environ 10 milliards d'euros et dont le résultat est plus qu'incertain attendu des échecs rencontrés par la recherche dans le passé. Le risque réside en effet dans l'échec potentiel de cette technologie qui aura nécessité de gros investissements se substituant ainsi à ceux qui pourraient être accordés pour améliorer le développement des énergies renouvelables par exemple.

C'est dans ce contexte que s'est ouvert le débat public autour du futur réacteur de fusion nucléaire ITER, le 16 janvier dernier avec la mise en ligne d'un site Internet dédié*. Une quinzaine de réunions publiques sont prévues depuis le 26 janvier dernier et ce jusqu'au 6 mai.

S'il est acquis que le projet ITER sera réalisé à Cadarache, il demeure pour la Commission particulière du débat public (CPDP) présidé par Patrick LEGRAND, que tout le reste donne lieu à débat. Elle a ainsi identifié 7 premières thématiques : aménagement du territoire et équipements induits ; finalités et enjeux scientifiques ; enjeux technologiques et économiques ; milieux et équilibres écologiques, environnement et dispositifs de gestion ; société, gouvernance, sûreté ; perspectives et horizons lointains ; installations, impacts, ressources et risques.

Mais pour le Réseau Sortir du Nucléaire, qui fédère 725 associations opposées au nucléaire et qui rassemble en PACA une quarantaine d'associations et d'organisations, ce débat est caduque puisque la décision de construire ITER a été prise le 25 juin. Pour nous, un débat public doit se tenir avant une décision. Or, la décision d'implanter ITER a déjà été prise en juin 2005, affirme le collectif qui demande l'annulation de la décision d'implantation d'ITER.
La première réunion publique, à Aix-en-Provence, le 26 janvier a dû être annulée des opposants ayant envahi la salle pour empêcher un débat qu'ils estiment inutile. La deuxième, à Sainte-Tulle, près de Manosque, a eu lieu sous protection des gendarmes, le 2 février. Le troisième débat public s'est déroulé sans difficulté à Avignon, mais a été déplacé au dernier moment. Les opposants au nucléaire se préparent pour la prochaine réunion du 23 février à Marseille, où ils appellent à manifester en nombre.
La CPDP déplore le comportement de ceux qui interdisent physiquement la conduite d'un débat public parce qu'ils confisquent les moyens de s'informer, de découvrir les positions divergentes et de confronter les arguments. Une telle attitude est un déni de démocratie : être contre un projet est acceptable, être contre le débat public est antidémocratique, ajoute la commission.

La clôture du débat devrait avoir lieu le 6 mai 2006. Après le compte-rendu du débat public rédigé par la CPDP et la publication du bilan du Président de la CNDP, les responsables du projet auront 3 mois pour indiquer les conditions de poursuite du projet ITER en Provence. Il faudra alors 10 ans pour construire ITER tandis que 20 ans seront consacrés à son exploitation et 10 ans à son démantèlement.

Concernant le projet de réacteur EPR (Eau Pressurisée Européen), le débat public** vient de se clôturer. Projet franco-allemand, développé depuis 1992 par Siemens et Areva, l'EPR est destiné à prendre progressivement le relais des 58 réacteurs qui équipent les 19 centrales nucléaires françaises. La construction à Flamanville du premier réacteur dans la Manche a été adoptée le 13 juillet 2005 par les parlementaires.
Bilan du débat : un débat clos mais inachevé qui appelle une suite d'après la Commission particulière présidée par Jean-Luc Mathieu. Si le débat public a permis de progresser sur l'examen des points de controverses, il est apparu fortement « contraint » par les difficultés, indique la commission. L'absence d'une réelle volonté politique de débattre, le retrait de six associations de protection de l'environnement, un cadre légal limitant les fonctions de la commission, la haute technicité du projet et les divers secrets qui caractérisent un tel sujet, sont autant d'éléments pour expliquer les conditions difficiles dans lesquelles la CPDP a travaillé.

Toutefois, malgré ces difficultés, la CPDP estime ce débat public se caractérise par des avancées importantes. Elle se félicite notamment de la mise en place de deux groupes de travail sur deux sujets clés du débat : l'accès à l'information en matière de nucléaire et les besoins électriques à moyen et long termes. Il s'agissait par ailleurs du premier débat public sur une centrale électronucléaire qui a permis d'élargir le cercle habituel du débat nucléaire et de permettre aux uns et aux autres de mieux s'écouter.
Ainsi la sphère politique et la puissance publique doivent réfléchir rapidement sur des thèmes tels que politique industrielle, influence sur les choix énergétiques du pays à long terme et développement de sources d'électricité alternatives, ou encore la nécessaire transparence, conclut la commission.

Le réseau Sortir du Nucléaire, qui n'a pas participé au débat, a estimé dans un communiqué que les députés avaient torpillé le débat public par leur vote de juillet 2005 en faveur de l'EPR, avant l'ouverture des réunions publiques. Le réseau a dénoncé un réacteur inutile, dangereux, dépassé et vulnérable. Soulignant que la décision de construire l'EPR est illégitime et antidémocratique, il réclame l'annulation des décisions prises ces derniers mois.
Plusieurs centaines d'organisations dans 34 pays *** appellent à un grand rassemblement, le 15 et 16 avril prochain à Cherbourg, contre le réacteur EPR et la relance du programme nucléaire.


*www.debatpublic-iter.org
**www.debatpublic-epr.org
***www.stop-epr.org

Réactions15 réactions à cet article

en réponse à ticia

Il me semble nécessaire de tordre le cou à des idées reçues et totalement fausses qu'entretient le lobby pour maintenir les populations dans l'obscurantisme et en accusant les "anti" de cet obscurantisme ou les taxant ne "nucléophobes" (personnellement, ce n'est pas du nucléaire que j'ai peur, mais de la folie des hommes qui nous l'imposent sans discernement pour le seul profit et mettent en danger l'humanité).

OMS. Rapport d'un groupe d'étude : Questions de santé mentale que pose l'énergie atomique à des fins pacifiques. Série de rapports techniques, N° 151, pp.59, OMS, Genève 1958. Le chapitre consacré à "la politique à suivre en cas d'accident" s'achève par ce souhait :
"Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accomoder de l'ignorance et de l'incertitude..."

Voilà le but de ces "débat" publics une fois prises les décisions politiques majeures entrainant l'avenir de l'humanité: APPRENDRE À LA POPULATION À S'ACCOMODER DE L'IGNORANCE ET DE L'INCERTITUDE.

Si vous ne vous accomodez pas de l'ignorance, poursuivons en réfléchissant par nous même, et en nous fiant aux connaissances physiques plutôt qu'aux contre-vérités qu'on nous martèle quotidiennement comme des dogmes, des vérités révélées, ou qui qui feraient consensus dans la communauté scientifique.

D'abord parler de produire de l'énergie est une imposture. Quoi qu'on fasse, on ne produit jamais d'énergie mais on en consomme toujours pour transformer les choses (principe de conservation) selon nos désirs, et trop souvent nos caprices.

- Ticia : "n'est-il pas interessant et objectif d'entreprendre une recherche sur un sujet qui nous permettrait peut etre de produire de grandes quantitiés d'energie SANS DECHETS"

Les recherches sur la fusion contrôlée ne datent pas d'hier. ITER consiste simplement à réaliser en taille industrielle (en court-circuitant plusieurs étapes) ce qu'on n'a pas réussi à taille réduite. La fusion contrôlée présente en l'état actuel un BILAN ÉNERGÉTIQUE NÉGATIF (nécessite plus d'énergie qu'elle n'en restitue). Le fait qu'on puisse "produire" de l'énergie en quantité avec ce procédé est aujourd'hui pure spéculation et rien n'indique qu'on y parvienne un jour. De plus le "sans déchets" est un mensonge éhonté. ITER produira de grandes quantitées de tritium (isotope radioactif de l'hydrogène très contaminant, cancérigène et matagène)n nécessaire pour l'entretien des bombes H. En plus des produits d'activation, selon Pierre Gilles Degenes, les matériaux supra-conducteurs constituant le tore ne résisteront pas longtemps à cette échelle au bombardement neutronique.

Vouloir contrôler sur Terre une réaction qui s'effectue parfaitement stabilisée dans coeur du Soleil et dont celui-ci nous envoie l'énergie sans les effets néfastes à la vie n'est qu'un rève de savants fous et de politiciens malades de puissance.

- Ticia : "Pour ma part je suis obtimiste en l'avenir malgré tout, et j'espère que les générations futures soront équilibrer les diverses possibilités énergétiques, dont fera peut etre parti iter".

Cet optimisme est bien le signe d'une accomodation de l'ignorance et de l'incertitude sohaitée par le lobby. Pour espérer dans la sagesse des générations futures, il faudrait que la folie des générations présentes n'empêchent pas l'avènement des générations futures.

- Ticia : "J'étais présente au premier débat public à Aix en Provence. J'espérais pouvoir y trouver l'avis d'associations environnementales mais le débat a été boycoté par Sortir du nucléaire sans donner le moindre avis sur les risques de cette techno ou les mensonges éventuels de l'administration."

Ce n'est pas Sortir du Nucléaire qui a emphé l'expression des gens. Si le débat avait pu se tenir, Sortir du Nucléaire n'aurait pu y exposer ce qu'il a à dire. Voir le débat sur l'EPR qui a précédé et dont les associations se sont retirées car le cahier d'acteurs a été censuré de ce débat. Si vous vouolez connaitre les arguments de Sortir du nucléaire, pas besoin d'émettre du CO2 en déplaçant à un débat convoqué par le lobby, visitez le cite Internet de Sortir du nucléaire, notamment le dossier sur ITER.
Vous y trouverez également l'arguementation de scientifiques pas forcément anti-nucléaires mais contre Iter, comme Pierre Gilles Degenes ou Hubert Rives.

- Ticia: "Vous avez sans doute constaté que la presse en général, en tout cas dans le sud de la france, est plutot favorable au projet."

La presse est favorable à ce qui la fait vivre et lui permet d'exister : les annonceurs qui payent la publicité c'est à dire les industriels et ceux à qui elle appartient : les marchands d'armes (Dassault, Lagardère) ou financiers comme Rotschild...

- Ticia : "En ce qui concerne les oposants, leurs seuls arguments sont que le débat à lieu après la décision et que cela coute trop cher. Je suis d'accord avec ça."

Allez- voir les site de Sortir du Nucléaire; de Greenpeace, du GSIEN (Groupement des Scientifiques pour l'Information sur l'Energie Nucléaire) ou encore de la Criirad ou de Bures Stop, vous aurez toutes les informations scientifiques éclairées.

- Ticia: "que peut etre, vaut-il mieux investir aujourd'hui pour une des energies de demain qui semble tout aussi propre que le renouvelable s'il on prend en compte les déchets peu connus du renouvelable."

Les déchets du renouvelable ????? encore un caular répandu par les lobbys ? s'ils sont "peu connus" c'est tout simplement qu'il n'y en a pas. C'est d'ailleurs la production ou non de déchets qui distingue ce qui est renouvelable de ce qui ne l'est pas. Un déchet, c'est le produit d'une transformation irréversible, ce qu'on ne peut ramener à son état d'origine (principe d'entropie). Par exemple on ne peut casser la molécule d'eau (rpoduit de combustion de l'hydrogène) sans fournir une énergie supérieure à celle produite par l'oxydation des 2 atomes d'ydrogène la composant, ou on ne peut transformer la cendre en combustible, ou transmuter un déchet nucléaire. Alors que l'énergie renouvelable (que ce soit le vent, la biomasse ou une chute d'eau) provient du Soleil, les produits sont entièrement recycables et il n'y a pas de déchet (voir plus d'explication sur mon site)."

- Ticia: "Si l'un d'entre vous peut me donner un avis sur les désaventages d'iter sur les risques ou l'environnement, je l'en remercie d'avance."

voilà ! nicole http://www.delestage.org

nicole Signaler un contenu inapproprié
Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Iran).

Lorsque l'organisation de débats publics ne sert que de maquillage démocratique aux décisions prises par des lobbys et entérinées par un parlement aux ordres, on peut effectivement se demander pourquoi y participer.
On ne ferait que porter une caution à cette démarche faussement démocratique.
Si c'est pour discuter des espèces florales à planter dans le jardin de la centrrale ou de la couleur du mobilier de la salle d'accueil, cela n'est qu'une mascarade.
Les décisions les plus importantes en France, celles qui engagent réellement notre avenir et celui de nos enfants, sont prises par les grands corps d'Etat, Mines, Polytechnique, ENA, etc ; via les insitutions, publiques ou privées (ou mixtes) qu'ils monopolisent : AREVA + EDF (tout nucléaire), PSA (tout diesel), Administration centrale, pour tout entériner et assurer la bonne application des décisions de leurs camarades de promotion.
Deux siècles après, nous n'en avons pas fini avec le fonctionnement régalien hérité de la Monarchie.

Syrius | 23 février 2006 à 11h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

bonjour,

Je suis, à peu de chose près, d'accord avec ce qui vient d'etre dit. Toutefois, à l'heure ou les déchets nucléaires s'entassent sur notre planete, n'est-il pas interessant et objectif d'entreprendre une recherche sur un sujet qui nous permettrait peut etre de produire de grandes quantitiés d'energie SANS DECHETS (mis à part les parois internes du reacteur qui deviennent radioactives à la longue mais qui se "déradioactivises" en une 100ene d'année). Iter devrait permettre de produire 10 fois plus d'energie que celle consommée alors qu'actuellement on en produit 2.5 fois plus.
POur ce qui est des energies renouvelables, elles me semblent utiles pour l'habitat par exemple mais comment peuvent-elles alimenter de gros consommateurs tel que la sidérurgie. Autre exemple, je suis tombé sur le calcule d'une association environnementale: POur alimenter une ville comme paris, il faudrait plusieurs milliers d'hectares de panneaux solaire et/ou d'éoliènes. Comment ferions nous à l'echelle du pays? De plus la fabrication de cellules photovoltaiques semble également produire à faible dose des poluants. Sur plusieurs milliers d'hectares je me demande ce que cela pourrait donner à la longue.
N'est-il donc pas interessant de développer ce que l'on appelle un "bouquet energetique" dont pourrait faire parti Iter et les energies renouvelables?
Pour ma part je suis obtimiste en l'avenir malgré tout, et j'espère que les générations futures soront équilibrer les diverses possibilités énergétiques, dont fera peut etre parti iter.
Enfin, je souhaite préciser une dernière chose. J'étais présente au premier débat public à Aix en Provence. J'espérais pouvoir y trouver l'avis d'associations environnementales mais le débat a été boycoté par Sortir du nucléaire sans donner le moindre avis sur les risques de cette techno ou les mensonges éventuels de l'administration. J'espérais ainsi pouvoir afinner mon avis sur ce projet mais SOrtir du nucléaire ne l'a pas entendu ainsi et n'a permis à personne de s'exprimer. De nombreuses personnes sont venues du vaucluse ou encore de nice.

Vous avez sans doute constaté que la presse en général, en tout cas dans le sud de la france, est plutot favorable au projet. En ce qui concerne les oposants, leurs seuls arguments sont que le débat à lieu après la décision et que cela coute trop cher. Je suis d'accord avec ça. Mais sans avis plus "environnemental et scientifique" des oposants comment voulez vous que le grand public se fasse une idée??? En ce qui me concerne je me dis que peut etre, vaut-il mieux investir aujourd'hui pour une des energies de demain qui semble tout aussi propre que le renouvelable s'il on prend en compte les déchets peu connus du renouvelable.
Si l'un d'entre vous peut me donner un avis sur les désaventages d'iter sur les risques ou l'environnement, je l'en remercie d'avance.
Ticia

ticia | 23 février 2006 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

Après avoir lu ces 2 témoignages, je veux absolument répondre.
Tout d'abord au 1er, avec lequel je suis tout à fait d'accord, toutes ces histoires de décisions prises trop tôt sont affaires de lobbying de la part des sociétés les plus riches de la planètes qui veulent continuer à l'être, et le débat en est forcément faussé.
Plus que des affaires de "politique" comme on dit souvent, il s’agit d'affaire de gros sous, certains grands patrons tirent les ficelles pour leur propre compte et non pas pour l'avenir énergétique de la France.

Au 2e article je peut répondre ceci, évidement que ITER est beaucoup plus dommageable pour l'environnement que les énergies renouvelables, la quantité de matière qui constitue l'ensemble ITER est gargantuesque, à la structure même du bâtiment il faut rajouter tous les efforts que sa mobilise, toutes les études qui ont été menées dans des bureau neufs, toutes les études qui sont menés pour se débarrasser des déchets engendrés ( avez-vous une idée du coup des recherche sur l'enfouissement des déchets); bref tout ceci n'existe pas avec les énergies renouvelables, chaque filière se développe tranquillement, en essayant d'engendrer le moins de matières dommageable pour l'environnement...

Et dernière chose, je ne suis pas contre la construction de l'ITER, si sa marche c'est une solution à tous nos problèmes, mais la France n'était pas prête pour l'accueillir sur son sol, en témoigne la mobilisation des associations, alors que au Japon ils était réellement motivé pour l'accueillir... encore un débat à coté duquel les décideurs sont passé.

Fruitox

fruitox | 23 février 2006 à 12h39 Signaler un contenu inapproprié
réponse pour fruitox

Ok là aussi je suis en parti d'accord. Mais vous me dites, que :
"la quantité de matière qui constitue l'ensemble ITER est gargantuesque, à la structure même du bâtiment il faut rajouter tous les efforts que sa mobilise, toutes les études qui ont été menées dans des bureau neufs, toutes les études qui sont menés pour se débarrasser des déchets engendrés"
Ok je suis d'accord!
Mais ne serait-ce pas le MEME prolème AVEC l'instalation massive de plusieurs milliers d'hectares de photovoltaiques et/ou d'éoliènnes qu'il faudrait utiliser simplement pour paris (que feront nous à l'échelle de la france??) N'est-ce pas, finalement, un problème quasi identique de tonnes de matérielles et de démentellement pour l'un comme pour l'autre?? Et de plus, il faudrait ajouter à cela les anti éoliènnes!!! Iter ne prendrait pas tant de place!


En ce qui concerne cette remarque :"( avez-vous une idée du coup des recherche sur l'enfouissement des déchets) oui, j'en ai l'idée. mais justement, iter ne nous permettrait-il pas de stoper cette production de déchet?
En effet, pour ce reacteur seul qq 10enes de grammes d'hydrogène isotopique sont utilent à la réaction. Il me semble donc que cela n'a plus rien à voir avec le nucléaire d'aujourd'hui...
Concernant les recherches sur le traitement et l'enfouissement des dechets, il faut bien investir pour traiter nos erreurs... non?

Précision: Jusqu'à l'arrivé d'iter j'étais 100% favorable au renouvelable. C'est toujours le cas mais je pense qu'il faut de temps à autre se faire l'avocat du diable car le rapport enter pro et anti nuclaire et trop pulsionnel, donc une discussion réflechit semble impossible (voir le boycote du débat public). Mais l'idée développait ci dessus me posait problème malgré tout. Comment installer tous ces hectares de renouvelables???? Bien sur il y a les toitures mais comme je le disais dans mon premier message, cela suffit uniquement pour l'habitat.
malgré tout nous avons besoin de produire de très grandes quantités d'énergies pour le reste. et donc il parait évident que nous ne pourrions passer à coté de l'installation de centaines de milliers d'hectares de renouvelable. Est-ce mieux? la population accepterait-elle?
C'est aussi à cette interogation que je cherche une réponse. Et iter, malgré la polémique que, encore une fois je comprends, me semble être une des réponses. car je le redis, je pense que SEUL un bouquet energétique pourrait être serieux. De plus il faudrait l'allier aux constructions à meilleurs isolation thermique, ce qu'a fait lyon dans certaines rénovations de quartiers et ça fonctionne très bien.
Et c'est peut eter là la solution, voir le problème energétique dans son ensemble!
Ticia.

ticia | 23 février 2006 à 13h33 Signaler un contenu inapproprié
Il faut savoir ce que l'on compte et pourquoi

Il me semble qu'en se focalisant sur des problèmes tels que "la
quantité de matière" ou "la place occupée (par les panneaux solaires
ou les éoliennes)", vous faites fausse route.
Il ne s'agit nullement, au fond, de savoir quelle place occuperaient
les panneaux nécessaires à alimenter une ville comme Paris, ou quelle
quantité de matière, physique ou grise, sera nécessaire pour l'une ou
l'autre des options énergétiques.
Plus important me parâit la mise en perspective de la problématique
énergétique et de savoir de quelle quantité d'énergie avons-nous
réellement besoin.
Si l'on tombe dans le piège comptable, où le problème n'est que de
compter en alignant des chiffres de consommation à partir des
quantités constaées actuellement, alors le débat sera biaisé.
Bien sûr que ce débat, ainsi biaisé, ne pourra tourner qu'à l'avantage
des tenants d'un productivisme forcéné, dont le seul problème est de
savoir comment produire toujours davantage.
Les énergies renouvelables ne sont pas faites pour répondre à cette
problématique : il faut qu'on se le dise d'une fois pour toutes.
Elles sont là pour répondre à nos besoins premiers (l'autonomie d'une
maison, par exemple) et à nos besoins collectifs premeirs, tels que
l'éclairage public ou les transports en commun dans une certaine
mesure.

Tant qu'on s'obstinera à vouloir répondre à des productions mesurées
en Téra-Watts/heure, il est clair que les pro-nucléaires auront gain
de cause.
L'éolien n'est pas fait pour cela. Le solaire non plus.
Ces sources d'énergie sont la meilleure solution dans le cadre d'un
choix de société où le gaspillage est banni et la nature respectée.
Le débat du nucléaire ne sera qu'un dialogue de sourds tant que nous
ne nous aviserons pas de comprendre qu'il s'inscrit dans le cadre d'un
débat beaucoup plus large : un débat de société.

Syrius

Syrius | 23 février 2006 à 14h01 Signaler un contenu inapproprié
Re:Il faut savoir ce que l'on compte et pourquoi

Voilà, cette fois je tombe totalement d'accord avec vous! Il est vrai qu'en centrant le sujet sur ce point nous n'aurions pas besoin d'un tel projet. Mais, toujours en avocat du diable, j'utilise les ampoules économiques, je roulez moins et plus doucement, j'utilise des thermostats conseillés par info energie etc... pourtant la demande énergétique mondiale ne cesse de s'accroitre! et pour cause, les pays du sud VEULENT consommer comme nous de l'électricité! sur quel combat se positionner alors si l'on souhaite inverser le processus et proposer au sud les technologies renouvelables (qui pour l'instant, sont trop cher pour eux et pour bon nombre d'europeens)?
Ticia.

ticia | 23 février 2006 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

Pour répondre à vos remarque,
Il est vrai que se serait un peu le même problème si on installait des "champs" de panneaux photovoltaïques, mais la solution n'est pas là.
Il faut que chaque foyer fabrique elle même sa propre énergie, comme en Grèce où les chauffe eau solaire deviennent une évidence pour chaque famille. La production d'énergie doit être une partie essentiel de la maison, comme le toit ou les murs. De même lorsqu'il sera possible d'installer un système photovoltaïque pour chaque famille, on résoudra une partie de la demande d'énergie. En effet le secteur des habitations utilise la plus grosse part d'énergie dans notre pays, réduire cette demande nous permettrait de faire d'autre choix pour le reste de la demande énergétique.
Peut-être alors les seuls barrages hydrauliques ainsi que les parc d'éoliennes, et finalement pourquoi pas des centrales nucléaires de dernières générations ne créant que très peu de déchets, suffiront à alimenter le reste de nos besoins énergétiques.

Bien sûr il y a plusieurs applications bien différente, pour l'industrie par exemple il semble logique de garder des système comme le nucléaire (pour l'instant) qui doivent créer une énergie importante mais il n'est pas exclue que chaque entreprise créé elle même son énergie au même titre que les particuliers. En effet pour de telles entreprises la facture énergétique représente une part importante des dépenses. Donc un investissement de départ dans une grosse chaufferie bois, sur des systèmes de géothermie ou plus simplement avec l'implantation de panneaux photovoltaïques sur leur toit leur permettrons de créer leur propre énergie et ainsi plus l'entreprise va durer dans le temps(et c'est le but de toute entreprise, perdurer) et bien le choix d'un système d'énergie renouvelable (et plus généralement des choix de toutes sortes menant à un développement durable) leur aura été tout à fait profitable à eux économiquement comme à toutes la planète écologiquement.

Reste à dire que je ne suis pas farouchement contre le nucléaire mais qu'il existe des solutions moins complexe, et surtout beaucoup moins dangereuses ( un Tchernobyl dans le Sud de la France serait catastrophique);en effet à quoi sa sert de courir il faut partir à point ! Le nucléaire c'est pratique, on dispose d'une quantité d'énergie énorme mais les risques sont bel et bien présents et les énergies renouvelables elles sont des énergies douces. Alors oui à la recherche sur des procédé nucléaires mais doucement, laissons nous le temps de développer cette technologie o combien dangereuse. Il ne faut pas placer tous ces œufs dans le même panier, on n’aurait pas due investir autant d'argent dans ITER au risque de plomber le développement des autres énergies...

fruitox | 24 février 2006 à 12h42 Signaler un contenu inapproprié
Re:Il faut savoir ce que l'on compte et pourquoi

Je ne peux laisser affirmer que les énergiées renouvelables seraient "trop chères" pour les pays du Sud, alors que le nucléaire ne le serait pas ? C'est exactement le contraire : le nucléaire est une technologie lourde, d'investissement lourd et de long terme (10 ans de construction 20 ans d'exploitation et l'éternité pour démanteler car on ne sait toujours pas faire proprement). En aucun cas rentable si on intègre tous les coûts induits de l'extraction de l'uranium à l'élimination des déchets qu'on ne sait pas faire. Donc technologie qui ne peut qu'être vendu au tiers monde et avec ses techniciens (seule la viande à rem (rad equivalent man) sera consommée sur place, forme moderne de l'esclavage...).

Seule une économie mondiale de toujours plus de profit, de surconsommation, peut justifier un tel choix politique. Et je ne parle pas de la prolifération qui est permise par cette hypocrisie (l'AIEA qui promeut le nucléaire commercial et "contrôle" la non prolifération d'armement).

Dans une perspective non coloniaiste du Sud par le Nord, la seule énergie à la disposition des pays du Sud et qu'ils peuvent évelopper eux-même et être autonomes sont les énergies renouvelables (on peut faire cuire le tagine au soleil au fond de la brousse avec une simple feuille de métal poli en forme parabolique).

nicole | 24 février 2006 à 21h37 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

Le plus souvent, ce qui semble manquer dans ces échanges, c'est l'objectivité, faute de connaissance et d'analyse du sujet permettant un discernemment valable.

Pour ne oas mélanger tous les problèmes, parlons danger. Je cherche vainemment, dans la vie de tous les jours quelque chose qui porrait ne pa être dangereux :
monter dans sa voiture, en avion,
marcher au bord d'une route...simplement l'usage de l'électrcité...une centrale nucléaire, un barrage (Malpasset), une chaudière dans une centrale thermique...
A la notion de danger, il faut substituer la notion de risque car un danger important peut présenter peu de risques. Quoi de plus dangereux que de monter dans un avion qui peut tomber ? Mais on sait que le risque est faible lorsque toutes les mesures de sécurité connues sont prises ; il est moins risqué de prendre un avion que de monter dans sa propre voiture. On prend des risques tous les jours.
Il en va ainsi dans tous les domaines, y compris le nucléaire. Faut-il rappeler les débuts du chemin de fer avec ses cortèges de détracteurs qui prétendaient qu'un train lancé à 40 km/h, devait tuer les vaches dans les champs avoisinants? et maintenant, le TGV dépasse les 330 km/h et les vaches sont toujours là.
Honnêtement, une centrale nucléaire est-elle plus meurtrière q'une mine de charbon ou qu'une chaudière à gaz ?

Parlons ITER. De mème qu'on n'en est pas resté au tortillard de 1890, la science et la technologie évoluant, nous devons poursuivre nos recherches en vue de rendre notre production d'électricité plux sure. Plus sure en termes de sécurité et de sûreté, plus sure dans le temps en ce qui concerne les sources de matières premières (l'hydrogène). Un pays qui ne reste pas en tête dans le domaine des tecniques de pointe, qui ne devient pas de plus en plus perfornant est condamné à mourir.
Enfin, personne ne peut nier l'impact sur le développement de la région de Cadarache qui n'a aucunement souffert de recevoir un centre d'études nucléaires : rien ne vaut d'y aller faire un tour et d'y constater les "dégâts".Pour la France, noeud de ce projet international et grandiose, tant envié par d'autre pays et non des moindres, ce sera l'occasion de se maintenir au rang de grande puissance.

Parlons vent et soleil. Dans ces domaines, il est indispensable de pousser les recherches car il y a beaucoup à faire et pour les mêmes raisons que ci-dessus.. On sait faire fonctionner un chauffe-eau, on sait chauffer une chaudière avec des miroirs, on sait fabriquer des cellules photo-voltaiques....mais on est encore loin du stade industriel à l'échelle d'un pays. La grosse difficulté réside dans le fait qu'on ne sait pas stocker l'électricité pour réguler la distribution.
Autre écueil, l'environnement. Combien faut-il d'hélices équivalant à un seul réacteur de 900 MW ? Une hélice tous les cent mètres dans plusieurs départements bretons. Qui souhaite une hélice dans son jardin ?

Comme pour ITER, il faut du temps, de la patience et du travail. Les diverses sources d'énergie electrique ne sont pas concurentes.

Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire, sur les coûts, en particulier, mais ça suffit pour aujourd'hui.

francois | 04 mars 2006 à 18h59 Signaler un contenu inapproprié
merci de ces vérités intangibles

Voila, Cela se termine comme un cours magistral.
Le Mandarin vous donne RV pour le prochain cours, braves gens.
Merci, cher Maître de répandre la bonne parole et d'éclairer nos
lanternes, car sans la parole sage de ce bon nucléophile (et
nucléocrate ?), nous sommes condamnés à l'épais brouillard de la
superstition écologique.

Mais, quoi de plus obscur que des sentences du style, je cite :
" Un pays qui ne reste pas en tête dans le domaine des tecniques de
pointe, qui ne devient pas de plus en plus perfornant est condamné à
mourir. "

Ah ! malheur aux peuples qui se détournent de cette noble quête
inlassable de la tête dans le domaine des techniques de pointe !!!
Le Progrès, notion positiviste hérité d'Auguste Comte nous aveugle
depuis 2 siècles.

Ou encore :

" Pour la France, noeud de ce projet international et grandiose, tant
envié par d'autre pays et non des moindres, ce sera l'occasion de se
maintenir au rang de grande puissance. "

Rien que cela ! Quelle obsession, que celle de se maintenir au rang
des Grandes Puissances.
Dites-moi, mon cher Professeur, qu'est-ce qu'une Grande Puissance ?
Un pays qui fait partie du Conseil de Sécurité de l'ONU ? Qui possède
l'arme atomique ?
Un pays dont le PIB par habitant se trouve parmi des 10 premiers ?

Est-ce vraiment à cela que se mesure le bonheur de son peuple ?

Et puis, qu'est-ce qu'un projet grandiose ?
La capacité de jouer aux apprentis sorciers avec l'atome ?
Ou bien la capacité à trouver les moyens de sortir de la spirale
infernale de la dépendance énergétique et consumériste ?

Enfin, soyons sérieux. Qui a jamais eu l'idée de reproduire avec des
éoliennes la puissance d'un réacteur nucléaire de 900 MW ?
Ce sont là des rêves de technocrate qui s'accomodent mal de l'énergie
renouvelable et, surtout, décentralisée.
Bien sûr, ce projet nécessite moins de memebres honorables des Grands
Corps, Mines Polytechnique ou l'ENA.
Alors ce projet de décentralisation de la production énergétique, seul
vrai projet de renationalisation et de contrôle de notre production
d'énergie, n'a pas les faveurs de nos élites.

Mais là est le vrai défi : devenir autonomes et ne pas devoir acheter
notre énergie ailleurs.
Sachant que le premier pas, la premier objectif, ne peut être que la
réduction sévère de nos consommations.

La course à la production infinie d'énergie est un non sens dont il
faudra bien finir par s'en apercevoir.

Je relève néanmoins, dans le discours de mon contradicteur, une vérité
dont je salue la pertinence :
" La grosse difficulté réside dans le fait qu'on ne sait pas stocker
l'électricité pour réguler la distribution. "
Le problème c'est qu'il nous assène cette vérité pour parler des
sources d'énergie renouvelable ; alors que nous devrions ne jamais
oublier cette vérité à propos de la production d'électricité d'origine
nucléaire.
Un réacteur nucléaire est difficile à manier et à réguler, beaucoup
plus qu'une hélice d'éolienne ou qu'un panneau solaire car autrement
plus monstrueux et lourd à piloter.
Ce qui veux tout simplement dire que chaque Français devrait refléchir
au fait qu'à chauqe fois qu'il allume la moindre ampoule, il faut
inévitablement qu'une centrale nucléaire soit simultanément en
fonctionnement à l'autre bout du fil (du moins dans 80% des KW/h
produits).

Un mot enfin sur l'immaturité des machines et techniques de production
d'énergie d'origine renouvelable dont il nous est rappelé la dure
réalité.
Si ces techniques avaient eu le tiers des investissements consacrés au
nucléaire, on n'en serait certainement pas là.
Peut-on ignorer cela ?
La vérité c'est que le nucléaire procure un prestige (notion
psychologique) que l'éolienne ou l'usine marémotrice ne connaît pas
dans l'imaginaire technocratique dominant.

Et merci pour la leçon de départage de ces notions psychologiques que
sont le "risque" et le "danger".
Si TF1 et la majorité des votants de 2002 l'avaient assimilée avant de se sentir menacés de tous parts, le résultat de ces élections
aurait été bien différent.

syrius | 04 mars 2006 à 23h24 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

Je ne suis pas du tout d'accord avec cette dernière réaction, on a tous le droit de défendre nos propres convictions et mon cher François, on sans très clairement que vous êtes plutôt un pro nucléaire.

Moi étant plutot à l'opposé, je répondrai ceci à cela:
Qui souhaite une hélice dans son jardin ?
Moi, et beaucoup d'autres, en quoi c'est dérangenat d'avoir une hélice dans son jardin puisqu'elle serre à protéger l'ensemble de notre environnement par rapport à d'autres choix énergétiques. Sur le lieux où nous avons construit une maison l'environement n'éxiste plus vraiment, on s'appropris une parcelle de terrain pout la transformer, pourquoi ne pas faire les choses jusqu'au bout en y gérant chacun sa production d'énergie, que se soit une héllice come vous dite ou tout autres choses.
Votre réaction fait penser à l'expression "on en veut mais pas chez moi" ! Vous voulez avoir de l'énergie à pas cher mais sans subir le moindre inconvénient pour votre petit confort. De plus jouer à l'autruche en se cachant la tête dans le sol n'est pas une solution.
Ce n'est pas parceque vous n'avez pas la production d'énergie dans votre jardin qu'elle n'existe pas, il y a toute une population qui doit vivire avec une énorme centrale nucléaire à coté de chez eux,et les riques qui y sont liés mais évidament pas vous, donc sa vous satisfait. Tout comme le risque qui est lié, car il existe bien un risque, bien plus important qu'un accident de voiture(quelques morts maxi) ou d'avion ( quelques centaine de morts ) ; un accident nucléaire c'est autre chose, imaginez un terrible accident nucléaire, même improbable il peut très bien arrivé ; la se sont des millions de personnes qui seront touchés et depuis des générations tous nos effort pour obtenir un monde plus sein seront annéantis, a quoi bon essayer de créer un environnement plus propre si c'est pour risquer de tout voir disparaitre à la faveur d'un détraqué mental travaillant au sein d'une centrale ou d'un groupe terroriste près à tout ( et ne me dite pas que c'est de la psychose, les derniers évènement montre complètement le contraire). Einstein lui-même à regretté l'invension de la bombe atomique car l'utilisation qu'on en fait ne peut pas être contrôlé, il y aura toujours des fous pour sans servir de la pire des manière .
Alors ne comparer pas la technologie du nucléaire, capable de détruire toute source de vie à un banale accident de voiture, c'est trop facile, et le jour où un terrible accident nucléaire arriverat qu'est-ce qu'on dirat : que des choix multiples et absolument pas dangereux éxistait, et qu'on a préférer cette vois tout à fait aléatoire du nucléaire à des recherches plus poussé sur le stockage de l'énergie pour répondre à la distribution pour répondre à vos dire.
Pour vous donner des exemples concret, des centrales solaires gigantesques commencent à s'installer en Espagne notamment,(Alméria patr exemple ) en quoi c'est différent du énorme centrale nucléaire. En rien sauf qu'on peut y faire se qu'on veut on ne risque pas de détériauré la qualité environnementale de ces sites et de la planète entière au contraire...
à bon entendeur salut

fruitox | 05 mars 2006 à 15h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Un Ancine Régime nucléarisé (un peu comme l'Ir.

François: "Un pays qui ne reste pas en tête dans le domaine des tecniques de pointe, qui ne devient pas de plus en plus perfornant est condamné à mourir."

Qu'est-ce que c'est que cette ânerie?




Faut réfléchir Mac Fly.



Il faudrait d'abord se mettre d'accord sur:
1/ la maîtrise de techniques de pointe (dans quel domaine? si ça se trouve la technologie de pointe qu'il faut maîtriser ce sont les énergies renouvelables)
2/ la performance (on mesure traditionnellement la productivité optimale par une réduction maximale du gaspillage et non par une estimation quantitative de la production - contrairement à ce que font nos économistes - je te renverrais tout ça à l'école moi),
3/ le lien entre les deux, qui est loin d'être évident
4/ ce qu'on entend par mourir.

mais de toutes façons cette énormité n'a pas sa place dans le débat auquel elle n'apporte rien.

La preuve par l'absurde: le Japon n'a pas eu l'ITER. Est-il plus que la France condamné à mourir? La France est-elle seule destinée à ne pas "mourir"?

M'étonnerait.

GangrN | 14 mars 2006 à 11h47 Signaler un contenu inapproprié
Le fond du problème?

Par ailleurs, il ne faut pas négliger l'importance stratégique des technologies du nucléaire: tant qu'on n'aura pas fabriqué une bombe éolienne plus destructrice qu'une bombe nucléaire, le renouvelable restera en panne.

Y compris dans les pays en développement du Sud, pour lesquels le renouvelable semblerait pourtant tout indiqué (entretien plus léger, investissement moins lourd, problèmes de sécurité moins graves en cas d'instabilité...).

Il n'est qu'à voir à quel point l'Iran préfère investir dans le nucléaire que dans le solaire et l'éolien (pourtant avec la place, le vent et le soleil qu'ils ont, ça fait rêver...).

Faut bien dire ce qui est, le renouvelable ça fait nul (je reste poli) parce qu'on ne peut pas faire de bombes ni de sous-marins avec.

Tout le reste n'est qu'arguties de mauvaise foi à mon avis.

GangrN | 14 mars 2006 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

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Anonyme | 19 mai 2006 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié

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