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Actu-Environnement

La Fédération National des Transports Routiers crée « l'observatoire de la performance durable »

Afin de rendre compte des progrès réalisés par le secteur du transport routier en termes de sécurité routière et de respect de l'environnement, la FNTR crée l'observatoire de la performance durable.

Transport  |    |  F. Roussel
L'accroissement de la consommation, l'émergence de nouvelles activités et le développement d'une économie en flux tendus ont considérablement accru la demande de transport de marchandises. De par sa flexibilité, sa rapidité et son faible coût, le transport routier s'est imposé comme le premier mode de transport de marchandises au point d'en assurer aujourd'hui plus de 81%. Mais les impacts sur l'environnement de cette prédominance sont loin d'être anodins en termes de bruit, de pollution de l'air, d'occupation de l'espace avec toutes les conséquences que cela entraîne sur la santé, la qualité de vie des populations et à plus grande échelle le climat de la planète.

Face aux enjeux environnementaux et sécuritaires que représente le transport routier de marchandise, la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) a décidé de s'engager dans une « démarche de performance durable » pour selon elle, conforter les progrès de la mobilité tout en accélérant et en intensifiant les efforts destinés à réduire les nuisances. Elle crée pour cela, « l'observatoire de la performance durable » qui aura pour objectif de créer une banque de données du secteur que la FNTR veut fiables et objectives. Cette banque de données devra réunir des indicateurs de mesure de la « Performance durable » comme l'accidentologie des Poids Lourds, la consommation d'énergie et de carburants, l'évaluation des émissions polluantes et de GES ou encore le financement et le développement des modes de transport complémentaires. Ces critères seront suivis sur le long terme pour apprécier les évolutions qui seront ensuite rendues publiques, et feront l'objet d'objectifs d'amélioration. À travers cette entité, la FNTR veut donc jouer la transparence.
L'observatoire aura également pour vocation de fédérer les énergies entre les différents acteurs du secteur des transports et d'inciter à l'adoption d'engagements volontaires par les professionnels de la route. Il sera par ailleurs chargé de mener les travaux et études utiles, aux plans technique et fiscal, de nature à favoriser la mise en place des biocarburants dans le transport routier de marchandise, la construction de véhicules poids lourds hybrides, le développement des équipements actifs et passifs de sécurité routière, etc.

Pour développer ces actions la FNTR a déjà engagé quelques partenariats. Elle a par exemple demandé à l'organisme de formation AFT-IFTIM de s'associer à la démarche en intégrant de nouveaux supports pédagogiques relatifs au développement durable dans les formations longues qualifiantes du secteur Transport/Logistique, telles que les FIMO, les CAP/BEP ou les formations supérieures ISTELI, TSMEL, CERELOG. Les thèmes abordés porteront à la fois sur la présentation générale des enjeux du développement durable et sur les actions spécifiques à mener dans le cadre des différents métiers Transport/Logistique. Ces thèmes seront déclinés plus spécialement pour cinq fonctions : les dirigeants transport, les exploitants transport, les conducteurs routiers, les directeurs et les opérateurs logistique.
La fédération s'est également rapprochée de plusieurs acteurs du transport terrestre en vue de mettre au point une « unité de chargement interopérable » qui permettrait un transfert plus facile d'un mode à un autre et qui par son absence actuelle constitue le principal frein technique au développement de l'intermodalité. Les acteurs engagés dans cette démarche sont, outre la FNTR, le Comité des Armateurs Fluviaux (CAF), Novatrans (transport combiné) et le Groupement National des Transports Combinés (GNTC).

Enfin, la FNTR s'est engagée à diffuser à toutes ces entreprises adhérentes, la charte d'engagements volontaires du transport routier en faveur de la réduction des émissions de CO2, initiée par le Ministère des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer. En souscrivant à cette Charte, chaque entreprise signataire se donne la possibilité d'identifier des économies potentielles de consommation de carburant et de mettre en place des actions concrètes pour réaliser ces économies. En contrepartie, le Ministère valorisera les actions menées dans le cadre de cette Charte d'engagement volontaire afin de faire connaître la contribution du transport routier de marchandises au développement durable.

Engagements dans la durée, actions concrètes, transparence sont les maîtres mots de l'Observatoire de la Performance Durable, explique Jean-Paul Deneuville, Délégué Général de la FNTR, qui présentera, dès 2007, la composition de cet Observatoire et ses premières réalisations, lors de son Congrès d'octobre.
Les co-présidents de la FNTR, François BRANCHE et Patrick VERMOT-DESROCHES, ont tenu à souligner que le transport routier avait déjà réalisé d'importants efforts en matière environnementale et sécuritaire depuis de nombreuses années : le chemin déjà parcouru est conséquent. La présence de camions dans les accidents a été divisée par trois depuis 1990, la consommation de carburant a baissé de 20% depuis 1990, les émissions de gaz polluants ont diminué, depuis 1993, au minimum de 76 %, et jusqu'à 94 % pour certains gaz.

Rappelons toutefois que l'évolution des normes Euro y est pour beaucoup dans ces améliorations. Les normes Euro IV et Euro V, obligatoires à partir du 1er octobre 2006 et du 1er septembre 2009 respectivement, devraient également se traduire par une baisse supplémentaire de 80% des émissions de particules et de 30 % des autres polluants résiduels.

Réactions4 réactions à cet article

camions pour le développement durable?

Réfléchir au moyen de rendre les camions propres, c'est sans doute louable, mais octobre 2007 est encore loin pour se pencher sur un problème aussi important. Les camions envahissent nos routes qu'ils dégradent allègrement sans obligation de compensation, ils nous prennent en otage sur les grands axes, polluent l'air que nous respirons, exploitent honteusement une cxertaine catégorie de chauffeurs, pourquoi? Avez vous seulement réfléchi sur la finalité de cette augmentation exponentielle du nombre de camions? Ne serait-il pas plus sage de réfléchir à comment réduire le nombre de camions sur les routes? Les moyens existent encore faudrait-il vouloir les développer, ferroviare, maritime, fluvial, qu'est ce que vous attendez pour exiger qu'ils soient opérationnels et pas seulement des paroles en l'air?
Par ailleurs, vous êtes vous interrogés sur ce qui génère tous ces camions sur nos routes? Tout à temps, flux tendus, stocks roulants, délocalisation des productions, vous connaissez? Ne serai-t-il pas plus utile, pour le développement durable de faire cesser ces pratiques dévastatrices à divers titres, réduire significativement le nombre de camions, plutôt que de vouloir les rendre propres et surs, Il est là le vrai progrès, la vraie mesure pour préserver l'environnement. Si nous réclamons plus de transports en commun pour diminuer le nombre de voitures particulières sur nos routes, ce n'est pas pour laisser le champ libre aux camions, même "propres" . Vous préconisez les biocarburants: je dis utopie! Dans biocarburants, il y a bio qui veut dire 'vie', mais il ya aussi carburant, or toute substance si naturelle soit elle, qui brûle libère des gaz ,en premier lieu du CO2 et que dire de l'acroléine libérée par la combustion des huiles, dont on sait qu'elle est hautement cancérigène? Et puis il faut rester sérieux, la planète ne sera jamais assez grande pour abreuver tous les véhicules. Ne serait-il pas plus sage de remettre l'agriculture à sa vrai place, lui rendre sa finalité qui est de procurer de la nourriture aux hommes, pas aux machines?Le camion doit rester le moyen ultime de transporrt vers le consommateur, pas une finalité.économique. Moraliser les pratiques industrielles et commerciales, relocaliser l'économie, faire en sorte que les produits ne parcourent pas des milliers de Km entre les différents lieux de production et le comsommateur serait beaucoup plus viable pour un développement vraiment durable. En un mot il faudrait remettre un peu les pieds sur terre tant qu'il en est encore temps!

ella toudonne | 21 décembre 2006 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié
Le transport routier n'a rien de durable...

Je partage tout à fait votre avis éclairé. Quelle hérésie de parler de développement durable quand on représente un des moyens de transport les plus sales.
Restons objectifs et pragmatiques ; si une réflexion doit être menée sur le transport routier, elle se doit de viser un objectif ambitieux...
Or, la technologie ne permet qu'une faible réduction des emissions, annihilée par la forte croissance du secteur et à laquelle les biocarburants n'apportent rien de significatif.

Pour être efficace, je ne vois qu'une seule solution : augmenter les péages autoroutiers pour les poids-lourds qui dégradent 6 fois plus les chaussées que les voitures et augmenter aussi la TIPP sur le gazole de façon progressive. Cette mesure permettra de basculer naturellement le transport de marchandises vers le rail (ou le fluvial) et évitera les mouvements de stocks abusif.
Le produit de cette taxe serait affecté à la modernisation du réseau ferroviaire et des nouvelles plates-formes de transit.

M. MARTIN

M. MARTIN | 21 décembre 2006 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Le transport routier n'a rien de durable...

Il est très dommage que votre avis ne soit pas plus éclairé.
Savez vous que 80% des poids lourds font des trajets de moins de 150km. Dans ce cas, quel autre mode de transport peut donc remplacer nos camions? Savez vous que la pollution des poids lourds ne représente que 6% de la pollution atmosphérique totale alors que les voitures représentent 2,5 fois plus? Savez vous que les émissions de CO2 des poids lourds ont été diminuées de 80% en 15 ans et que des résultats identiques devraient être obtenus dans les 15 prochaines années? Transporter des marchandises par train ou par voie d'eau, c'est très bien mais comment amène t'on les marchandises du lieu de production à la voie d'eau ou à la station de chargement des trains? Et ensuite, comment approvisionner les magasins. Faut il déplacer toutes nos villes près de voies d'eau ou faire des gares de fret en centre ville? Avez vous une idée du coût écologique de construction d'un canal, d'un tunnel ferroviaire ou ou d'un plateforme de transfert de mode de transport? Ce sont les mentalités qu'il faut faire changer : si nous n'exigions pas d'être livré en moins de 24 heures chrono, il serait parfoir possible d'utiliser d'autres modes de transport; si nous n'achetons pas de produits importés de l'autre côté du monde; si nous n'achetons pas les produits dans 4 emballages différents, alors seulement nous obtiendrons des résultats. Il ne faut pas oublier que le transport routier ne fait que répondre à une demande de ses clients. Le transport routier apporte 99% des biens que nous consommons tous les jours (pharmacie, nourriture, ...). Buvons de l'eau du robinet au lieu des sodas et eaux en bouteille et nous ferons des économies de pollution !

M. LERICHE | 06 juillet 2007 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié
Reduction de la consommation et de la polution

Depuis peu est arrivé sur le marché un nouveau produit entierement naturel , issu de la recherche d'un ingénieur de la NASA , qui permet par son action dans les chambres de combustion ( c'est un catalyseur ) de reduire la consommation en carburant de tous les véhicules à moteurs à combustion de 10à 15 % et les émissions nocives ( CO et NOX ) de plus de 75 % .Par la reductionde la cosommation , on diminue aussi les emissions de CO2.
De nombreux pariculiers et entrepreneurs l'ont deja adopté et tout reste à faire .
Pour en etre convaincu il suffit de l'esseyer , et par le bouche à oreille , le faire connaitre ( c'est la maniere de vendre de la société )
Certains routiers l'utitlsent et ont enregistré un gain de 15 %.
Au lieu de vouloir reduire la vitesse pôur diminuer la polution , on a là un moyen de diminuer encore plus la polution sans réduire la vitesse .
C'est très sérieux et ce n'est pas bidon
A bientôt

eocarbalain30 | 03 septembre 2007 à 20h49 Signaler un contenu inapproprié

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