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Actu-Environnement

Abeilles : de nouvelles modalités de surveillance

Agroécologie  |    |  L. Radisson

Le Directeur général de l'alimentation (DGA) a adressé le 6 juin aux services déconcentrés une note d'information présentant le dispositif de suivi et de gestion des troubles des abeilles.

"Le dispositif officiel de suivi des troubles des abeilles a été instauré dans les années 80 et a fait l'objet, depuis cette date, de plusieurs adaptations", rappelle la note. Ces nouvelles instructions visent à décrire le dispositif de surveillance et de gestion qui doit s'appliquer à compter de cette année "et qui a vocation à se pérenniser".

"Le dispositif repose sur le signalement de tout trouble, par les apiculteurs, auprès des DD(CS)PP", souligne le directeur. Ces dernières doivent recenser l'ensemble des cas qui leur sont signalés mais doivent concentrer leurs actions sur la détection des quatre maladies réputées contagieuses : la nosémose, la loque américaine, le petit coléoptère de la ruche et l'acarien parasite Tropilaelaps spp.

Les DDCSPP doivent également concentrer leur action sur le syndrome des "mortalités importantes de printemps, d'été et d'automne". Ces dernières "représentent la meilleure possibilité d'enquêter de façon fructueuse sur des pratiques agricoles d'utilisation des produits phytopharmaceutiques aboutissant à des intoxications aiguës", précise la note.

Réactions7 réactions à cet article

C'est marrant, on annonce qu'on cherche d'avance à inculper les pesticides et non pas qu'on recherche les causes de mortalité des abeilles, qui sont le plus souvent tout autre !

Laurent Berthod | 14 juin 2012 à 19h48 Signaler un contenu inapproprié

va t'on s'occuper aussi des reines "boite d'allumette" (Qui evitent les quarentaines obligatoires lors d'arrivées d'animaux sur notre territoire provenant d'autre pay)
Pourquoi ne pas faire comme les allemands sur leurs colzas traités cruiser:
Depuis 2004 ils ont des ruches dans des champs de colza cruiser qui sont surveiller de très près par de multiples associations (ruches qui se portent, n'en déplaise aux escrologistes, très bien )Ah oui mais non... cela infirmerai certains discours et metterait des vérités non plaisantes en avant pour certains qui prèfèrent des boucs émissaires facile pour ce cacher.

yanquirigole | 15 juin 2012 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

Bon. Les deux précédentes réactions étant inspirées par les services information de Syngenta, Monsanto, BASF et Bayer; il m'a fallu mettre la mienne pour rééquilibrer.
Semer la confusion et noyer les infos dans un flots de nouvelles contradictoires est une des stratégies employées par les empoisonneurs précités.
Les associations, ça dépend qui les dirige, qui les finance, etc...
Etant apiculteur professionnel, j'affirme que les traitements pesticides mettent à mal la biodiversité et l'ensemble des insectes pollinisateurs, pas seulement les abeilles.
Les causes de mortalité découlent de la dégradation de notre environnement naturel. Depuis de nombreuses années maintenant, l'épandage systématique des pesticides produit des effets destructeurs que les industries chimiques n'ont évalué qu'à court terme, voire pas du tout.
Ainsi, les herbicides aussi sont en cause, avec maintenant une disparition presque totale de la flore sauvage dans les grandes plaines céréalières.
Les abeilles ne trouvant plus d'aliments variés non empoisonnés entre les grandes cultures, les essaims ne se développent pas et meurent.
Je ne cherche pas à inculper, ni à trouver de boucs émissaires mais à travailler, gagner ma vie et nourrir ma famille en faisant mon métier.
La réalité et la politique agricole actuelle m'en empêche, mais le pire...
c'est de voir cette logique de destruction mise en marche, de laquelle certains se réclament tout en faisant mine de ne pas en voir les conséquences néfastes.

Modou Bakane | 15 juin 2012 à 15h15 Signaler un contenu inapproprié

Pour modou bakane
Je n'est rien à voir encore une fois avec les firmes phyto. Cela est trop facile de dénigrer les faits réels que je relève de cette façon lorsque ils vous déplaisent. Vous ne voulez pas parler des boites d'allumettes qui ont réintroduit des maladies qui avaient disparues.Ni des insecticides que vous utilisé vous même dans vos ruches.
Les apiculteurs allemands sont donc des idiots pour ne pas arriver à prouver la dangerosité du cruiser sur colza depuis 2004???
Certain apiculteurs français sont donc beaucoup plus fort pour être toujours sure de leurs fait avec leurs preuves bidouiller ??Il faut sauver les abeilles et j'ai la conviction que mon travail de tous les jours est plus efficace que vos grandes leçons fanatiques.
Et je suis quand même d'accord pour le fait d'utiliser le moins de produit phytopharmaceutique quand même!
Par contre ralebole de ses grandes vérités facile sans fondement et dans l'aire du temps. C'est trop facile alors que le problème de l'environnement est trop sérieux pour être toujours traité de cette manière .Sans tenir compte de la réalité on n'avance pas.
On nous a déjà fait le coup avec le gaucho et vous avez vu le résultat .... Des centaines de millions balancer sans sauver les abeilles et c'était une évidence dès le début.
Maîtrisé vos génétique .
Maîtrisé la varoa
Maîtrisé nosema et les autres
Et cela devrai déjà aller beaucoup mieux

yanquirigole | 15 juin 2012 à 16h19 Signaler un contenu inapproprié

pour terminer
je travail avec des apiculteurs qui ont cessès d'écouter bettement des discours qui n'avaient en fait qu'un but ,que le petit syndicat mange le gros... Ces apiculteurs veulent réellement comme nous (les agro de mon domaine professionel ) sauver les abeilles .2000 ruches cette année encore dans des colzas traité cruiser et aucun probléme détècté à ce jour.
Parcontre ok pour le diagnostic non positif que vous faite sur la biodiversité qu'il faut redévelopper.On y travail mais pour ce faire il faut un peu plus de réalisme sur les vrais causes de nos problémes environnementaux plutot que vos racourcis trop simpliste

yanquirigole | 15 juin 2012 à 16h34 Signaler un contenu inapproprié

C'est quoi votre problème?
Celui de gérer vos contradictions tout en gagnant de l'argent sur l'exploitation de ressources naturelles qui s'épuisent en maintenant les productions?
Rien compris à vos histoires de syndicats, d'apiculteurs allemands et de boîtes d’allumettes qui paraissent enflammer votre esprit.
Navré de voir que lorsqu'on évoque des problèmes communs, vous les confondiez avec des problèmes particuliers inhérents à vos pratiques.
Vous êtes confus dans vos réponses et mélangez les champs d'applications de vos expériences en plein champ (sic!)
Vous détournez le sens du mot réalité que j'ai évoqué le premier et qui échappe au domaine strictement scientifique.
Quant au redéveloppement de la biodiversité dont vous parlez, surtout ne vous en occupez pas, la nature est au point pour ça depuis quelques millions d'années pour peu qu'on la laisse se développer...
Les pratiques apicoles sont critiquables parce que nous avons voulu maîtriser les abeilles pour en faire notre chose malléable, idéale à répondre à nos méthodes de production.
J'ajoute que je n'ai, à la relecture, trouvé aucune trace de fanatisme dans ma réponse, mais que si la sincérité doit en être taxé je m'interrogerai sur le fait que vous réagissiez avec un terme si lourd de sous entendus.
Bref, vous m'avez pris de haut et je ne donnerai pas suite car désormais c'est moi qui vous considère comme un fanatique.

Modou Bakane | 16 juin 2012 à 13h24 Signaler un contenu inapproprié

Traiter de vendus les gens qui ne pensent pas comme soi, ce n'est peut-être pas du fanatisme, mais ça y ressemble et en tout as c'est de la sottise

Laurent Berthod | 18 juin 2012 à 15h58 Signaler un contenu inapproprié

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