Le 19 mars, le Réseau environnement santé (RES) et la Ville de Grenoble, Capitale verte européenne 2022, ont lancé un appel à la création d'un « Giec » de la santé environnementale. Son objectif serait d'établir une synthèse des connaissances scientifiques pour « éclairer les décisions publiques et répondre à l'objectif "Zéro pollution en 2050" du Pacte vert pour l'Europe », expliquent les partenaires de l'initiative.
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) « a contribué à la prise de conscience de la réalité de la crise climatique en mobilisant l'ensemble des disciplines scientifiques », indiquent-ils. « La crise sanitaire actuelle a révélé la pertinence du concept de santé globale et l'urgence de s'attaquer en amont aux causes environnementales de l'épidémie de maladies chroniques qui a fourni le terreau favorable au développement de l'action néfaste du Sars-CoV-2 », soulignent-ils.
Se sont joints à cet appel lancé à Grenoble plusieurs scientifiques internationaux (Ana Soto, Philippe Grandjean, etc.), des représentants de la société civile (André Cicolella, François Veillerette, Tania Pacheff, etc.) et des responsables politiques (le maire de Grenoble Éric Piolle, Sandrine Josso, Bernard Jomier, Pierre-André Juven, etc.).