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Actu-Environnement

Un rapport souligne le rôle des assurances dans l'anticipation des risques environnementaux

Gouvernance  |    |  S. Fabrégat
Les assureurs du monde entier ont participé avec des universitaires à une étude financée par les Nations Unies sur leur perception de la durabilité et des risques climatiques. Le rapport final, intitulé ''The Global State of Sustainable Insurance - Understanding and integrating environmental, social and governance factors in insurance'', paru le 22 octobre dernier, révèle que les dirigeants des compagnies d'assurance sont convaincus que la santé économique de leurs entreprises passe par l'intégration systématique des principaux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur activité.

''Depuis longtemps, le secteur des assurances cherche à connaître et à éviter les dommages et il sert de système d'alerte précoce en mettant en garde la société. En agissant en faveur de la prévention et l'atténuation des sinistres, le partage des risques sur de nombreuses épaules et en tant que gros investisseur, il a protégé la société, influencé les marchés et soutenu le développement économique'', analyse Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE.
''Les compagnies d'assurance jouent un rôle majeur dans l'identification et l'évaluation de risques nouveaux ou émergents. Aucun autre secteur d'activités ne fait de prévisions aussi précises à aussi long terme. Leur approche de la durabilité est donc fondamentale, non seulement pour l'ensemble de la profession, mais aussi pour toute la société humaine'', a commenté le Prince Charles.

Le rapport, qui compte une centaine de pages, souligne que, selon les assureurs, la société ne se préoccupe pas assez des risques systémiques à long terme posés par différents facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Selon Achim Steiner : ''voici un message fort et clair : les assureurs prévoient de grosses difficultés en raison de différents problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance : changement climatique, perte de la biodiversité, dégradation des écosystèmes, pénuries d'eau ainsi que pauvreté, risques sanitaires anthropiques, vieillissement des populations, travail des enfants et corruption.''

Les rédacteurs préconisent la mise en oeuvre de principes pour une assurance durable sur le modèle des Principes pour des investissements responsables (PRI) des Nations Unies lancés en avril 2006.
Selon Paul Clemengs-Hunt, directeur de la recherche du PNUE FI , ''l'élaboration des principes d'une assurance durable répondra à plusieurs objectifs, notamment la conception d'un cadre dynamique de meilleures pratiques, le regroupement des informations et des ressources du secteur en matière d'ESG, de mécanismes d'information des régulateurs et des décideurs politiques sur les activités de la profession, la création d'un forum mondial sur la durabilité des assurances et des assureurs, la recherche de solutions innovantes et l'accélération de l'action collective pour un monde durable.''

Réactions1 réaction à cet article

Beaucoup de retards

Bien évidemment, si les assureurs avaient depuis longtemps réagi ne serait-ce que par exemple pour intervenir dans des constructions sur les POS (PLU) dans les zones inondables ou submersibles par la mer, peut-être que nombre d'élus auraient dù revoir leurs copies, mais Business is business . . .

Anonyme | 06 novembre 2009 à 21h46 Signaler un contenu inapproprié

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